Épreuve 3

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Anxieuse. C'est le mot qui me définit le mieux actuellement, ainsi que tous les autres qui l'accompagnent, c'est-à-dire: stressée; angoissée; paniquée, et autre.

Je sens mon téléphone vibrer, m'empêchant de m'attarder plus longtemps sur mon état d'hystérie, que je me garde d'exterioriser bien sûr.

Bonne chance petit cœur.

P.S: Ne pars pas sans avoir goûté aux lèvres du petit McRoyal. ;)

P.S.2: Je ne plaisante pas, je t'interdis de remettre les pieds à Buenos Aires tant que ce ne sera pas fait.

Elena, Elena... Tu es incorrigible. Je songe en souriant à la vue de son message, j'aurais aimé qu'elle puisse rester avec moi jusqu'au moment de l'embarquement, mais je suis heureuse qu'elle ai put se libérer pour m'accompagner.

Je repense au moment de l'annonce de mon nom lors du bulletin.

***

Mon regard est bloqué sur l'écran alors que le bulletin officiel s'est achevée depuis quelques minutes déjà et qu'une publicité de parfum, il me semble, défile devant mes yeux. Le fait est que la nouvelle peine visiblement à atteindre mon cerveau.

-Je pense que mon nom a été prononcé. je lâche finalement, encore désorientée.

-Ah bon c'est vrai ? Félicitations ! Ça doit être pour ça que papa et maman se sont précipités dans la cuisine à la recherche d'une bouteille de champagne il y a un quart d'heure. s'exclame mon frère ironiquement. -Tu es longue à la détente Arty.

-Hey ! Ça ne fait pas un quart d'heure premièrement, et puis laisse-moi le temps de m'en remettre, c'est pas tous les jours qu'on obtient l'opportunité de rencontrer le prince !

-Oui oui, c'est cela, moi je te dis que c'est la vieillesse, t'es plus toute fraîche ma pauvre.

Je lui lance un coussin alors qu'il se dirige vers la cuisine riant de sa répartie.

-Quel crétin. je souffle, gloussant seule au milieu du salon.

On dirait bien que la petite Artémis part pour New York.

***

L'annonce de mon vol, privé qui plus est, me sort de mes pensées. 

J'envoie un dernier message à mes parents et Elena, puis me lève.

***

Je suis encore émerveillée par cette somptueuse chambre qui doit faire trois fois la mienne, il y a tellement de tiroirs, d'étagères, que je ne sais où ranger les quelques affaires que j'ai amenées.

Des meubles en bois ornés de gravures aux lourds rideaux de velours encadrant la grande fenêtre, tout autour de moi et élégant et forme un ensemble harmonieux.

Je dois dire que je ne me refuserai pas à une longue sieste sur ce lit à l'aspect si confortable, le voyage m'a un peu épuisée, même s'il n'était pas très long, mais c'était mon premier trajet en avion. Tout s'est, en tout cas, très bien passé, nous avons fait une escale à l'aéroport de Rio de Janeiro, pour récupérer deux autres candidates, Victoria Kinsley et Yolanda Oliveira, si je me souviens bien. J'ai pu discuter avec elles, surtout avec Victoria, qui partage la même passion pour la danse que moi, elles ont en tout cas l'air adorables.

-Bon, je crois que ça y est. je déclare pour moi-même.

Je prend donc le couloir menant jusqu'à la salle commune, je ne peux m'empêcher en chemin, de scruter chaque recoin alentour.

Enfin arrivée, je passe la porte de la salle commune, et y découvre plusieurs jeunes-filles assises sur des fauteuils et canapés, discutant ou feuilletant l'un des nombreux livres d'une des bibliothèques de la pièce.

Je remarque une grande cheminée, qui m'attire fortement je l'avoue, ainsi qu'une grande table entourée de chaises, qui doit être le coin salle à manger, et un espace de jeu comptant un grand billard.

J'aperçois une fille aux visage angélique installée un peu à l'écart de tout ce mouvement, et me dirige vers elle.

***

Après avoir longuement parlé de tout et de rien, nous avons décidé de faire un petit tour du palais, j'espère d'ailleurs que nous y sommes bien autorisées.

Nous sommes passées par la salle de sport, où l'on trouve tout équipement potentiellement désirable, ainsi que de grands miroirs et une sorte d'espace pour la pratique de la danse, avec une barre accrochée au mur. Puis nous nous sommes rendues aux écuries, au spa, jamais je n'aurais pensé qu'il y en ait un, pour terminer dans la bibliothèque, et que dire... Je ne pensais pas qu'il pouvait y avoir plus encore d'ouvrages que dans la salle commune, nous avons écarquillés les yeux, pour la millième fois je pense depuis que nous avons atterrit dans ce lieu irréel.

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⏰ Last updated: Jun 28, 2016 ⏰

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Candidate: Artémis BelmonteWhere stories live. Discover now