Chapitre 4

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Me voilà partie en direction du pub, je marche tranquillement tout en me demandant si l'inconnu aller être présent, et si oui comment vais-je l'aborder ? Je ne veux pas passer pour ce que je ne suis pas, oh et puis je verrais bien le moment venu, qui d'ailleurs n'est pas loin puisque me voilà arrivée. Je rentre dans le pub et donne un coup d'œil circulaire, je ne le vois pas, je suis quelque peu déçue mais ne désespère pas, la soirée ne fais que commencer. Je vais au comptoir et passe ma commande puis m'installe dans le fond du pub afin d'avoir une vue sur l'ensemble ainsi que sur l'entrée ainsi je ne le raterai pas s'il vient.

Cela fait une demi-heure que je suis attablée et il n'est toujours pas là, je crois que je ne le reverrai pas, et puis que vais-je lui dire ? C'est vrai après tout que vais-je lui demander ? Pourquoi il a les cheveux aussi blancs que les miens ? C'est complètement débile il faut l'avouer. Mis à part ça il faut dire que je le trouve drôlement mignon et surtout je ne sais pas pourquoi, je lui trouve un petit quelque chose que les autres n'ont pas alors que je ne le connais pas. J'étais en pleine réflexion lorsqu'il passe le pas de la porte, mon cœur bat la chamade et mon souffle s'accélère, j'essaye de garder mon calme mais je n'y arrive pas, les tables se mettent à tremblées légèrement et je lis de l'inquiétude dans les yeux des clients autour de moi, mais moi je ne bronche pas, c'est à ce moment-là que je le vois balayer la salle des yeux comme à la recherche de quelqu'un et qu'il s'arrête sur moi et ne me quitte pas du regard et m'adresse un sourire, la secousse s'intensifie alors qu'il se dirige vers moi, il s'assois à ma table et pose sa main sur la mienne et tout se calme autour de nous. Je ne comprends pas ce qu'il vient de se passer, je suis dans l'incapacité de lui parler alors je lui souris.

- L'inconnu : Je suis heureux de vous revoir, dit-il tout simplement

- Moi aussi, même si je ne sais pas ce que je fais ici, dis-je hésitante

- L'inconnu : Vous êtes calmée ?

- Calmée ? Je ne comprends pas, dis-je perdue

- L'inconnu : Les secousses, le tremblement de terre... dit-il évasif

- Ça ? Je n'y suis pour rien, qu'est-ce qui vous fais croire le contraire ? dis-je étonnée

- L'inconnu : Peu importe, je me présente, je m'appelle Aldaron et vous ?

- Enchantée, moi c'est Leah

- Aldaron : Heureux de vous connaitre enfin

- Pourquoi enfin ? dis-je surprise

- Aldaron : Car la dernière fois nous n'avons pas pu à cause de votre petit ami

- Liam ? (rire) Ce n'est pas mon petit ami, c'est juste un ami un peu trop protecteur

- Aldaron : Autant pour moi alors, je pensais que c'était votre petit ami à cause de sa réaction lorsque je vous ai parlé

- Je comprends que cela puisses porter à confusion, mais fais-moi plaisir ne me dit plus « vous »

- Aldaron : Si tu veux... Comment cela se fais que ce soit tu sois seule ?

- Euh... pour te dire la vérité, j'espérais te revoir, car tu m'intrigues, dis-je timidement

- Aldaron : Cela tombe bien je voulais te revoir aussi, et en quoi est-ce que je t'intrigue ?

- Ben je n'ai jamais rencontré d'autre personne qui comme moi ont les cheveux blancs, avouais-je

- Aldaron : Je comprends, il est vrai que ce n'est pas courant, moi je tiens cela de famille et toi ?

- Je ne sais pas, je ne connais pas mes vrais parents, ils sont décédés lorsque j'avais neuf ans mais je n'ai pas le souvenir qu'ils aient les cheveux blancs, je crois que je suis une exception, dis-je tristement

- Aldaron : Cela vient peut-être d'autre chose, rétorqua-t-il

- Ah oui ? Et de quoi donc par exemple ? demandais-je curieuse

- Aldaron : Un don... Tu as peut-être un don

- Un don ? Je suis bien curieuse de savoir lequel, en tout cas je n'en suis pas convaincue

- Aldaron : Peut-être que tu n'y fais pas assez attention ou que tu l'ignores involontairement

- Et tu penses que c'est quoi ce don ? Tu as l'air assez convaincu alors dis-moi je t'écoute

- Aldaron : Je pense que tu es une élémentariste

- Une quoi ? C'est quoi ça ? demandais-je éberluée

- Aldaron : Une élémentariste c'est quelqu'un qui contrôle les éléments comme le feu, l'eau, l'air ou la terre

- Mais moi je ne contrôle rien de tout ça, je contrôle tout juste ma vie (rire)

- Aldaron : Et qui a fait tout trembler tout à l'heure ?

- Je ne sais pas... la nature elle-même non ? Cela me semble plus plausible et logique

- Aldaron : Et comment ai-je su que tu étais là alors ?

- Ne me dis pas que c'est les secousses qui t'ont dit que j'étais là ?

- Aldaron : Pourtant c'est ainsi que j'ai su

- Tu te fous de moi là ! Et je n'aime pas quand on se paye ma gueule, dis-je en m'énervant

- Aldaron : Là je sais que tu n'es pas contente du tout

- Et comment le sais-tu ? Vas-y dis-moi je suis curieuse

- Aldaron : Je le sais car dehors le tonnerre gronde, n'as-tu jamais remarqué que lorsque tu étais énervée le ciel devenait alors sombre et que le tonnerre tonnait et les éclairs zébraient le ciel ?

- Ce ne sont que des coïncidences, rétorquais-je

- Aldaron : Non je ne crois pas, essaye d'y faire plus attention et tu verras que j'ai raison

- Bon admettons que ce que tu dis soit vrai, en tout cas je ne les contrôle pas

- Aldaron : Tu apprendras et tu deviendras puissante

- Qui m'apprendra ? demandais-je curieuse

- Aldaron : Je peux te guider mais tu apprendras de toi-même en grande partie

- Qui es-tu ? Je ne pense pas que tu sois exactement ce que tu prétends être

- Aldaron : Je ne prétends rien du tout, mais je t'en dirais plus une prochaine fois, là je dois y aller

- Une prochaine fois ? Quand ça ? Et où ? demandais-je déçue qu'il parte déjà

- Aldaron : Disons dans la forêt, cela sera mieux qu'ici tu ne penses pas ?

- Oui je préfère moi aussi mais quand y seras-tu ? Et à quelle heure ?

- Aldaron : J'y serais quand tu y seras ne t'inquiète pas, dit-il en s'éloignant

Je reste là, pantoise, à fixer l'entrée du pub comme s'il allait réapparaître, mais non rien, je me lève alors et sors à mon tour, je regarde à droite puis à gauche mais je ne le vois pas, je décide alors de rentrer chez moi.

Une tonne de question se bousculent dans ma tête, j'aipassé quelques heures en sa compagnie et pourtant je ne sais rien de lui, puisil m'a dit des choses bizarre, comme quoi j'aurais un soit disant pouvoir,celui de maîtriser les éléments, comme si on pouvait faire cela et puis je lesaurais si c'était le cas.

L'Eau, L'Air, Le Feu et MoiWhere stories live. Discover now