Chapitre 5

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P.D.V Lauren

Je ne sais pas à quoi je pensais que j'ai invité Camila et sa fille au restaurant, je n'ai pas hésité une seule seconde quand j'ai vu la peine sur le visage de ma cliente, j'ai rapidement compris que cette petite fille était le centre du monde de Camila et qui sa fille soufrait, la jeune femme souffrait aussi.

Je suis actuellement dans ma salle de bain, le trajet jusque chez moi était silencieux, personnes ne parlait, j'étais très mal à l'aise par rapport à cette situation. Camila elle, semblait détendue, le sourire qu'elle affichait sur son visage semblait presque lui donner un air de femme heureuse et épanouie. De temps à autre, la fille de ma cliente râlait par rapport à la longueur du trajet, Camila ne répondais pas, elle ne faisait que lui sourire. J'admire leur relation remplie de complicité, elles n'ont pas besoin de mots pour ce comprendre, il suffit d'un sourire d'une pour apaiser l'autre.

En arrivant devant mon immeuble, Camila et sa fille m'ont suivie, j'ai été surprise pour ensuite être prise d'une angoisse, je ne voulais pas que Camila voit l'état de mon appartement, pas qu'il soit sale ou pas rangé mais mon appartement est presque vide, les quelques meubles présent, sont juste là pour faire joli. Quand Camila est sa fille sont entrées dans mon habitation, l'expression de Camila m'a rendue mal à l'aise, j'ai un peu honte de l'avoir laissée entrer chez moi.

C'est donc avec empressement que je suis partie dans la salle de bain, j'y suis depuis 10 minutes maintenant j'ai pris un douche, j'aime me sentir propre, j'essaye d'arranger mes cheveux et de m'appliquer un léger maquillage. Je me regarde une dernière fois en espérant être présentable et sors de ma salle de bain. En allant vers le salon, je peux entendre les rire d'Alexia, je comprends pourquoi quand je vois ma télévision allumée, Camila est assise sur mon canapé avec sa fille sur ses genoux, le tableau est parfait, elles agissent naturellement et rien n'est plus beau qu'un moment entre une mère et sa fille.

«J'aime aussi beaucoup ce dessin animé.» Dis-je alors que Camila se retourne vers moi.

«Oh Lauren, je me suis permise d'allumer votre télévision, Alex tournait en rond, j'avais peur qu'elle fasse une bêtise.»

«Vous avez bien fait.» Je lui réponds en prenant ma veste.

Alexia se relève rapidement suivie de près par Camila, cette dernière éteint le poste de télévision si naturellement, comme si elle avait toujours vécue ici, c'est plaisant d'avoir pour la première fois une présence chez moi.

«Je vous propose de ne pas prendre de voiture, il y a de nombreux restaurant dans le quartier.» Je suggère à Camila en prenant mes clés.

«Je suis d'accord avec vous, un peu de marche nous ferait du bien.»

«Je n'aime pas marcher.» Râle la petite fille.

«Je sais mais faire de l'exercice est bon pour la santé.» Répond Camila en aidant sa fille à mettre sa veste.

La petite fille continue de râler, sa petite bouille est adorable. J'ouvre la porte et sors rapidement de chez moi, je commence à avoir faim, ce petit restaurant me donne envie et apparemment je ne suis pas la seule, la petite fille court jusqu'à l'ascenseur et appuie sur le bouton.

«Alex calme toi s'il te plait.»

«Mais j'ai faim !»

Sur ces belles paroles, nous entrons dans l'ascenseur, la petite fille se balance sur un pied et puis l'autre, elle agrippe soudainement ma main et serre ses petits doigt autour des miens, je vois le regard de Camila sur nos mains, je suis un peu mal à l'aise, je ne voudrais pas qu'elle soit jalouse, je sais que Camila entretient une relation spéciale avec sa fille, je ne voudrais me mettre entre les deux. Je retire alors ma main pour la mettre dans la poche de ma veste, la petite fille ne semble pas remarquer mon geste mais sa mère si, elle me regarde étrangement, elle semble déçue de ma réaction.

Une affaire délicateOù les histoires vivent. Découvrez maintenant