chapitre 16 : Noël

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Trouver l'endroit ne fut pas bien difficile. Passer la protection qui rendait invisible et en principe incartable fut une autre affaire mais étant déjà mort, il y a fort longtemps, il ne lui semblait pas courir grand risque et il eut raison. Il passa comme un fantôme, sans provoquer la moindre alarme. Il se faufila à l'arrière du manoir, longeant les murs et trouvant la porte. Avant de l'ouvrir il prit de le temps de réfléchir un peu sur cette étrange aisance a passer la protection magique. Soit on lui facilitait la tache dans le but de le piéger, soit son corps physique ressuscité, parce n'ayant aucun lien avec la modernité de ce temps là n'était pas prit en compte par la protection à l'instar d'un spectre sans l'être puisqu'il était physiquement là. C'était bien trop métaphysique pour lui. Il préféra la première option même s'il risquait le guet apens.

« Tel est prit celui qui croyait prendre » disait-on en son jeune temps. Si piège il y avait, il ne comptait aucunement leur facilité la vie. Ils le paieraient cher. Il ouvrit la porte et entra dans ce qui semblait être les cuisines. Aucun feu ne flambait, aucune trace d'activité cuisinière. Ce soir il n'y avait guère eu de repas. Il continua son chemin, d'un pas de chat : souple et silencieux. Manquait que le ronron mais il n'était pas un chat. Le Hall était froid et sombre. Au vue de l'immensité de la maison qu'il ne pouvait pas fouillé de fond en comble ( il n'était pas un malotru venu voler et il n'avait qu'un temps limité ), il privilégia les pièces principale : grande salle enfin salle de réception, chambre, loggia, bibliothèque. Et peut être les caves. Chou blanc sur toute la ligne. Pas même un peu d'action. L'on s'était rit de lui tandis que cela se passait ailleurs. Il alla termine son inspection dans les caves, sombres et humides, remplis de fût de vin et de bric a brac. De geôle aussi. Il y en avait toujours à même la demeure. Elles étaient pour la plupart vide. Sauf une. Il leva sa baguette et la lumière éclaira la cellule plus fortement. Le prisonnier papillota des yeux, éblouis.

« Je vous ai tout dit, bon sang ! Tout ! Que voulez vous savoir d'autres ? La recette du Miamhibou ? »

L'homme semblait croire qu'il avait affaire a ses geôlier.

« Cela ne me semble pas nécessaire à moi de la savoir » répondit-il. « Peut être pourriez vous m'éclairer sur certains points ? Même si c'est moi qui tiens la baguette qui vous éclaire. »

« Ah le fier lion que voilà ! Vous venez vous repaître de mon sort ? J'aurais pensé que vous étiez à l'agonie ! »

« Me repaître de votre sort ? Nenni ! Je ne vois guère de morceaux dignes de mon appétit et de celui de Taillefer. »

« Evidemment ! Pourquoi le noble et brave Gryffondor s'abaisserait-il a jeter son dévolu sur de la viande non noble ! »

« Non noble vous l'êtes effectivement, ce qui ne m'empêche pas de compatir à vos malheur. »

« Votre compassion vous pouvez vous la mettre... »

« Cela en valait il la peine ? »

« De quoi ? »

« Toutes ces trahisons. En êtes vous plus heureux ? »

Loki le regarda ahuri.

« Vous ne... Je vous ai... et vous... »

« La rancune est plus facile que le pardon. Mon orgueil en a pris un coup mais j'ai pris sur moi sans vouloir me vanter. Je ne suis plus aussi jeune qu'avant et la mort a prélevé un grand tribu. Je suis tout aussi fautif que vous. J'en suis bien marri.»

« Alors ca... »

« Il n'était pas dans mon intention de vous pousser de la sorte a faire ce que vous avez fait... Je me suis quelque peu emporté comme tout noble cœur détestant la trahison l'aurait fait. Je ne puis imaginer votre vie mais il est certain que vous ne méritez pas un tel traitement. Le passé qui vous ronge, qui vous sert de feu pour vous réchauffer dans le noir vous punit suffisamment.»

Harry Potter et le retour des FondateursWhere stories live. Discover now