la Mort

Chapitre 12

Toute ma journée, je n'avais appuyé que sur le bouton noir de la mort. Rien d'autre que cela. Je décimais la population d'Europe. Je ne regardais même plus le visage ou l'âge du futur mort, je le tuais.
Je fis cela jusqu'au lendemain. Mon corps entier n'était que de la haine et du sang froid. Mais, il fallait aussi que je me prépare pour mon nouveau remplaçant. Je cherchais toutes les possibilités de réussir ma vengeance. J'étais très excitée à l'idée de ce défi, le plus dur de tous ! En tout cas, tous mes plans étaient établis et je connaissais chaque détail de ce qui allait se passer par la suite. De la petite goutte de sang qui allait tomber au plus grand de mes gestes que j'effectuerai ce jour. J'étais prête et mon remplaçant arrivait dans 10 minutes.
Quand il arriva je fus surprise de découvrir un jeune homme de 15 ans. Il portait une salopette à moitié déchirée et était coiffé d'un chignon blond, tellement ses cheveux étaient longs. Il avait un air assuré et était prêt à prendre ma place avec joie sans se douter de ce qui allait se passer dans quelques secondes.
- Viens mon chèr enfant, tu peux à présent t'asseoir sur cette chaise qui te permettra de tuer à volonté le monde entier !
- Non, le grand maître a dit qu'il fallait aussi sauver des vies...
- Oh, ce vieux cancrelat n'a plus toute sa tête mais écoute ton instinct et fais apparaître, dans ce monde qu'est la Terre, une terreur absolue!
- Non, il est toujours aussi jeune que vous ou moi. Je ferai le travail qui m'ai donné, à la lettre et point final.

Ce jeune homme n'en faisait qu'à sa tête... Tanpis, il l'avais mérité. Je lui avais laisser une chance d'être de mon côté mais il ne l'a pas saisi !
Je lui sauta alors dessus lui enfonçant mon couteau dans sa chair au niveau du cœur. L'odeur du sang et la mort dans ces yeux me faisait repenser au passé. Ah, la belle époque ! Mais ne vous en faites pas, Mort a repris du service ( mais dans le monde des fantômes qui dirige la vie et la mort ), elle ne pleurera pas pour le passé. J'étais tellement heureuse que j'en oubliais ma victime. Je le vis, il était mort mais je savais très bien que le grand père m'observait, alors, j'enfonçais encore plus ma lame dans sa poitrine jusqu'à ce que le sang gicle de partout et que je sente ses boyaux se déchirer. J'aimais toujours autant ça. Je ressorti alors le poignard rouge qui goutait. J'en mis sur ma robe pour la salir mais, rien ne se vit alors ça m'amusai.
Évidemment, cela ne me suffisait guère, il me fallait le summum du summum ! Il me fallait le grand patron ! Alors, je me tournais vers l'endroit où je pensais qu'il pouvait m'observer et cria :
- Attention à toi papi ! J'espère que tu as apprécié le spectacle car cette fois ci, la scène sera jouée avec toi !

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Voilà voilà... En espérant que cela vous plaise toujours autant !
Comme toujours, je m'excuse des fautes que j'aurais pu laisser malgré ma relecture...