Une routine s'installe

266 9 0
                                    

Je me réveille en sursaut. Au moins, cette fois, je n'ai pas fait de cauchemars. Je tourne lentement la tête de chaque côté et je constate que je me trouve dans l'infirmerie de la zone.
Je me lève lentement avant d'inspirer un bon coup.

Le bas de mon dos et mes côtes me font vraiment mal, mais je n'ai pas l'impression que ça soit grave. Je m'asseois sur le lit avant de remarquer un verre de jus sur ma table de chevet.
Je m'en empare et je la vide en quelques secondes.

- Wouah, doucement ma jolie. Tu viens à peine de te réveiller.

Je tourne la tête pour regarder Jeff.

- Combien de temps j'ai dormi ?
- Une journée.

Je hoche la tête pendant que Jeff s'avance vers moi pour m'examiner.
Il se met à secouer la tête avant de me dire :

- Tu viens à peine de sortir de l'infirmerie que t'y retournes de pieds joint.

Je hausse les épaules.

- C'est pas de ma faute si les cerbères raffolent de mon goût.
- Ouais bon, tu devrais faire un peu plus attention si tu veux pas te faire bouffer.

Je sourie avant de me rappeler d'un truc.

- Lucas ? Il est où ? Comment il va ? Il s'en est sortit au moins !?
- Wouah, doucement tu me donnes mal au cerveau. Bon premièrement, oui Lucas va bien. Tu le portais quand vous êtes revenus dans la zone et il a reçu un méchant coup sur la tête voilà pourquoi il ne c'est pas réveiller dans le labyrinthe.
- Il est où ?
- Quelque part dans la zone. Il c'est réveiller ce matin.

Je hoche la tête soulager en me disant que j'irais le voir un peu plus tard. Jeff me demande de me lever pour voir si je tiens sur mes jambes et c'est avec un bonheur assez louche qui me dit que je peux sortir.

Bien sur, je ne peux pas retourner dans le labyrinthe pendant quelques jours, mais au moins je m'en tire bien. Il me donne un médicaments pour détendre les zones de mon corps où j'ai mal et je peux enfin sortir de cette endroit. Je passe la journée en compagnie de mes amis à les aidés dans leur ouvrages ou en me reposant à cause de mes blessures.

C'est ainsi que se passe mes journées pendant presque une semaine. Fréquemment, je vois Alby occupé ses fonctions de chef, mais j'ai la nette impression qu'il ne c'est pas remis de la nuit de cauchemars dans le labyrinthe.
Contrairement à moi, Lucas a eu l'autorisation de retourner dans le labyrinthe pour continuer le travaille, mais j'ai été obliger de travailler avec les scarleurs jusqu'à ce que tout mes muscles soient guéris. Chaque matin, je me réveille aux aurores en même temps que les autres coureurs et même si je ne peux pas aller courir avec eux, je les accompagne jusqu'aux portes pour leur souhaiter bonne chance pour leur journée.

À cause de mes blessures, Zart et d'autres scarleurs ne me donnent pas trop de boulôt pour me ménager. Je m'occupe principalement de retirer les mauvaises plantes des jardins et de cueuillir les fruits et léguments pour Pôele-à-frire.

Les jours s'enchainent les uns à la suite des autres et je deviens encore plus proches des zonards de la zone.

Surtout Newt.

Depuis que je l'aide lui et les scarleurs, il reste toujours près de moi pour m'aider ou pour me faire rire à une bonne blague.

Comme Clint où encore le petit Chuck.

En ce qui concerne le beau blond, j'ai comme l'impression que quelque chose se passe entre nous. Je ne suis pas trop sûre, mais chaque fois que je nous vois rire tout les deux et ce genre de truc, j'ai l'impression qu'on devient plus que des amis.

Bon, d'accord.

Je reconnais que Newt est carrément canon, mais je refuse de le lui dire.
Les rares fois où je ne suis pas avec les scarleurs, je passe mon temps avec les medjacks et eux aussi ont remarqués le petit manège entre moi et lui.

Ils s'amusent bien à me tourmentés et, parfois, ils me menacent d'aller tout lui raconter si je ne le fais pas moi-même.
Évidement, comme toute bonne fille, j'ai jouer la carte de l'innocente, mais ils ont vu clair dans mon jeu.

Les plaisanteries ont continués jusqu'à ce que le blond entre dans l'infirmerie nous surprenant tout les trois.

Un mal l'aise c'est alors installé jusqu'à ce qu'il nous dise qu'il allait repasser plus tard avec un certain amusement non dissimulé. Encore aujourd'hui, j'en rie comme une pauvre idiote.

Lorsque mes muscles ont finis par récupérés, j'ai pratiquement sautée de joie à l'idée de retourner courir dans le labyrinthe. Bien sur, les gars se sont bien moqués de moi en me traitant de folle, mais je m'en moque.

Pour être franche, mise à part les cerbères, j'aime assez me retrouver dans cette endroit. J'ai l'impression d'y avoir passer une bonne partie de ma vie.

C'est étrange...

J'ai rapidement repris mes habitudes et je me suis remis à courir avec l'asiatique pour ma propre sécurité et mon mentale. Lucas avait eu l'intention de me draguer cette fois-ci, mais je n'étais pas d'humeur à ce qu'il gâche ma joie.

Avec Minho, nous avons explorer les sections 3, 6 et la 1 sans pour autant trouver d'indices. Chaque fois que nous revenions les mains vides, je me mettais en colère, mais je ne baissais pas les bras pour autant.

Nous allons finir par trouver cette putain de sortie et si je dois bottée le cul de quelqu'un pour y arriver alors je le ferais. Minho me laisse toujours à la fin de chaque journée pour aller dans la salle des cartes, mais quand j'ai voulu y aller avec lui, il a préféré me dire que cela ne m'intéresserais pas du tout.

Je n'ai pas chercher en savoir plus et je retourne à mon hamac pour pouvoir me reposer. Ces temps-ci, je m'épuise rapidement à cause de l'énergie que je déploie en double, mais c'est parce que je ne veux pas être à la traine. Il y a également un détail qui me surprend, depuis que j'ai ramené Lucas du labyrinthe, je n'ai pas fait de cauchemars...

Sujet A2 [Terminer]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant