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Je suis pirate donc loup de mer
Je peux te montrer les crocs 🎶


PARIS


Je me regarde une dernière fois dans la vitrine puis passe la porte, étrangement j'ai très chaud, alors que dehors, le froid règne en maître, je regardes autour de moi et l'aperçois assis au fond comme toujours, je tente de me détendre et me dirige vers lui d'un pas lent, je suis surprise de voir qu'il à répondu présent à mon invitation.


- Salut, dis-je en m'asseyant à ses côtés.


Il ne me répond pas, mais cela m'importe peu, à la tête qu'il fait, je comprends qu'il est loin d'être en état de vouloir discuter, quelques entailles sont présentes sur son visage, les sourcils froncées, les poings serrées, hier, Aziz à été arrêter, la cité à été toucher par l'assaut avec les policiers. Il attrape sa tasse de café et bois une gorgé, la repose puis me détaille de haut en bas.


- Lui: Je t'avais dit de ne plus me rappeler.

- Je sais...Mais, tu es venu non ?

- Lui: [...]

- J'ai rendez-vous avec le juge cet après-midi. Viens avec moi.

- Lui: [...]

- J'ai plus de chances de récupérer Ilyes si tu viens.

- Lui: Ilyes ?

- C'est le prénom que je voudrais lui donner.

- Lui: [...]

- Je sais que j'aurais du te prévenir plus tôt...Mais tu ne m'a pas répondu.


Il passe sa main sur son visage puis soupire avant de s'installer correctement sur sa chaise.


- Lui: Si j'acceptes, tu me laisse tranquille.

- Oui, j'appelle mon avocat, on met la stratégie au point et je te jure que tu ne me reverras plus.

- Lui: Appelle le.





[...]


L'audience vient tout juste de prendre fin, ma vie et celle de mon enfant dépend d'une inconnue, mais c'est la loi, et si je veux récupérer mon bébé je dois faire preuve de sagesse, Zaïm est assis à mes côtés, tapant nerveusement du pied, il a était maladroit durant l'entretien et il s'en est assez bien sortie.


La porte s'ouvre sur mon avocat, nous nous levons tous les deux, il nous fais signe d'entrer, mais je ne parviens pas à le faire, tandis-que Zaïm avance, je reste sur place, j'ai l'impression que mes pieds sont encrées dans le sol, ma vie va se jouer aujourd'hui, je souffle lentement puis avance au même rythme, mes jambes sont en coton, mes mains deviennent moites et ma respiration se fait lente, je me retiens d'hurler jusqu'au moment ou je vois une porte s'ouvrir, une femme entre avec dans ses bras un bébé dont je ne vois pas le visage, le juge prend la parole, il parle longtemps, beaucoup trop longtemps à mon goût, mais je ne l'écoute pas mon regard est rivé sur se bébé dans les bras de cette femme.


Zaïm- À la recherche du bonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant