Chapitre 12

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- Narration : Kylie -

Je viens de finir les cours, et je suis rentrée à la maison depuis au moins une demi heure. Contrairement aux autres, je n'ai pas terminé le lycée, mais je suis en dernière année. Nous traînions tous ensemble, mais on a pas tous le même âge. Mais après on s'en fiche, parce qu'on considère que c'est la même tranche.

Sinon, je dois passer voir Tyga mon copain, tout à l'heure. Il sera au studio avec Michael et des amis à eux, donc je vais rester un peu et traîner avec lui.

Franchement je sais qu'il est plus grand que moi et tout ça, mais quand je suis avec lui je me sens tellement bien. J'ai l'impression qu'on se complète, et qu'il m'aide à être saine d'esprit. Je ne saurais pas vous expliquer, mais voila.

Mais il y a un truc que j'ai omis de dire aux autres, parce que je ne sais vraiment pas comment est-ce qu'ils vont le prendre. En fait, Tyga a un enfant. Un petit garçon de cinq ans appelé King. Il est adorable comme tout, c'est un vrai petit ange.

D'après ce que je sais, la mère et lui se sont séparés depuis trois ans, et ils ne sont pas toujours en bons termes. Ça prend beaucoup la tête à Tyga parce que ça lui crée des problèmes, surtout au niveau financier. Il n'a pas de boulot, et contrairement à mes amis et moi, il n'a pas la chance d'avoir des parents friqués.

Moi ça ne me dérange pas de l'aider...financièrement, mais je ne sais pas comment le lui proposer sans pour autant que ça le gêne ou le blesse. Vous savez, les hommes et leur égos, c'est assez complexe.

Bref, j'avais un petit creux donc j'ai demandé à la gouvernante de me préparer un truc. J'étais donc dans la cuisine en train de manger mon sandwich, lorsque mon père est arrivé. Il rentre du boulot, ça se voit.

Mon père est dans la finance lui aussi, disons qu'il est expert comptable. Mais comme il a hérité de pas mal d'argent à la mort de ses parents, ça fait qu'il gagne très bien sa vie, et que nous avons tout ce que nous désirons. Et comme je suis fille unique, je suis bien sure la petite princesse à qui on ne refuse rien.

Moi : coucou papa !

Il posait sa mallette et s'approchait tout sourire de moi, en me serrant contre lui après avoir embrassé mon front.

Papa : ça va chérie ?

Moi : mmh. Et toi ? Tu as passé une bonne journée ?

Papa : comme d'habitude, des chiffres, des chiffres et des chiffres.

Je riais.

Moi : tu veux goûter un peu de mon sandwich ?

Papa : non merci chérie. Tu sais bien que ta mère ne veut pas que je mange de gluten en ce moment.

Je roulais des yeux.
Ma mère a toujours quelque chose à exiger à mon père concernant notre alimentation, depuis qu'elle a de nouvelles amies coincées et friqués dans son soit disant club de lecture. Que des trucs de bonnes femmes en fait !

Moi : bah elle n'est pas encore rentrée, profites en.

Il regardait autour de lui avant de croquer dans mon sandwich discrètement. Il passait ses mains sur son ventre.

Papa : c'est délicieux. Une pure merveille encore une fois, Rebecca.

La bonne souriait à mon père.

Rebecca : merci beaucoup monsieur.

Papa : hum...je vais me changer.

Moi : tu sors ?

Papa : oui, on fête un gros contrat avec des amis ce soir. J'ai prévenu ta mère.

Moi : cool, amuse toi bien.

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