Sa présence qui nous suit partout, son absence qui nous rappelle ce qu'elle est. Les objets, les lieux, tout respire encore qui elle est. Les larmes coulent seules, elles roulent le long des joues pour aller enrichir les fleuves de la tristesse. Nous n'attendons qu'une seule chose lorsque nous pleurons en silence, c'est de pouvoir exploser et crier sa haine au monde, l'injustice criante, elle ne méritait pas ça. Petits tics nerveux impossible à arrêter, ils aident à ne pas s'effondrer, ne pas exploser, on se sent stupide. Ridicules. C'est tellement absurde.
Injuste.
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Rouge
SpiritualIl y a trois ans bientôt maintenant j'ai perdu quelqu'un. Une personne proche, à laquelle je tenais beaucoup. Et de toute la souffrance qui a découlé de cette perte sont nés des mots. Je les pleurais en les écrivant, je les vivais, je les respirais...
