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Chapitre 8

Matias

Adrian Anderson

Je fixais la personne face à moi avant que celui-ci me tende une liasse de billet.

«– Merde tu sors sa d'où ?! Lui lançais-je étonné.
– Essaye pas de savoir Adrian. Prends et tait-toi. Me lança mon grand frère.»

Je soufflais avant d'hésité une dizaine de seconde et de récupérer l'argent, nous en avions besoin avant de finir à la porte. Je sais pertinemment que ma sœur n'acceptera jamais l'argent de provenance douteuse. J'irai donc régler le loyer moi-même.

«– T'en parles pas à Lily. Me dit mon frère.
– Ouais. Lui répondis-je simplement avant d'allumer une cigarette.»

Je continuais à parler quelques instants avec lui avant qu'il me dise qu'il était pressée et qu'il s'en aille. C'était toujours la même chose, le peu de fois ou j'avais l'occasion de le voire il s'empressait de partir je ne sais où. À vrais dire je m'en fichais, il ne valait pas mieux que ma mère ou mon père, lui aussi nous à abandonné. Ma vrais seule famille qui me reste c'est ma soeur et mon petit frère.

Je commençais à marcher quittant moi aussi les lieux avant de rejoindre ma voiture mais je fus coupé de mes activités lorsque mon téléphone se mit à sonner. Je ne pris pas la peine de regarder le nom de la personne sachant pertinemment de qui il s'agissait. Je décrochais donc un petit sourire aux lèvres.

«– Allo ? Lançait-elle de l'autre côté de l'appareil.
– Ouais.
– Je suis arrivé, t'es ou ?
– J'arrive. Lui répondais-je simplement.
– Ok. »

Je raccrochais avant de finir ma cigarette et prendre la route en direction de la gare. C'était Cindy, ma
meuf. Elle avait quitté la ville il y a quelques mois pour raison de problème familial. Entre nous une grande part n'était que relations sexuel mais elle avait été la pour moi après que mon père soit rentré en prison. Le problème restait qu'elle et ma soeur ne se supportait pas m'obligeant de la voir que de temps en temps.

Je soupirais un bon coup avant de me concentrer sur la route. Je m'en fichais pas mal de se que pense ma sœur j'avais bien l'intention de la laisser venir à la maison même si elle n'était pas de cet avis.

Lily-Rose Berlinski

«– C'est ton premier jour, alors n'oublie pas les règles se que je t'ai expliqué et tout se passera bien. Me lança l'homme pendant que j'enfilais mon tablier.»

Je répondis d'un simple hochement de tête avant de rejoindre le comptoir du petit café restaurant. Malgré la difficulté j'avais réussis à trouver un travail, je n'étais pas très très bien payé mais c'était mieux que rien. Je reprenais petit à petit goût au monde extérieur depuis les évènements passés. Je n'oubliais tout de même pas la petite apparition de mon frère qui restait mystérieuse.

Je secouais la tête me sortant ces idées de mes pensées me concentrant sur le moment présent.

«– Bonjours, que puis-je pour vous ? Demandais-je à l'homme qui venait de s'installer sur une des chaises hautes.
– Simplement un café. Répondit-il avant que je ne transmette la commande.»

Le reste de la journée se passa calmement, j'eu la chance de finir assez tôt pour récupérer Matias à l'école mais lorsque j'eu franchis le seuil de la porte la colère s'empara de moi. Ces chaussures c'est pas les miennes, à moins que Adrian se prostitue je n'ai aucun mal à reconnaître l'identité de la personne à qui sa appartiens.