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CHAPITRE 9

     A peine j'eu commencé ma lecture que ma gorge se serra et la rage monta d'un cran.

«Chère Elise...
Je ne pense pas que tu aie tardé à lire cette lettre. Il devrait être à peut près midi et demie si je ne m'abuse et qu'après mon coup de fil tu t'es ruée chez toi? Je me trompe ? Non, évidement que non. Trêve de plaisanterie maintenant, tu n'arriveras pas à me tuer, jamais ou dans tous les cas, je me chargerai de t'ôter la vie avant. Si tu savais le plaisir que j'ai pris à tuer tes parents... une bonne vieille mort traditionnelle, la lente et douloureuse. Voir leur sang se vider me procuré un plaisir inouï...
Te rappelles-tu de l'adresse que je devais te donner? Là voici, ci dessous, tu t'y rendras à quatorze heures tapante. N'aies crainte, je ne serai là... ce serait beaucoup trop facile de te tuer comme cela. J'aimerais seulement que tu apprennes à ne jamais te fier aux apparences et qu'elles sont souvent trompeuses. Chaque humain cache un lourd secret, il faut juste découvrir lequel...
Ne préviens pas la police ce serai pire, n'en doute pas.
Sincères salutations trésor.»

     Mais comment peut on être aussi cruel ? Que voulait-il dire à propos des apparences trompeuses ?
Je suis perdue, et je n'arrive plus à chercher. Beaucoup trop de choses se mélange dans ma tête.
Je vais en attraper la migraine à force.

     Elise, calme toi, reprends tes esprit. Maintenant tu vas établir la liste des ennemis de tes parents.
Et à ce moment, je comprends que je ne saurais par où commencer car la vie amicale de mes parents m'était pratiquement inconnu. Ils étaient en revanche appréciés de toutes les personnes les plus proches que nous connaissions, c'est à dire les seuls.

     Ça faisait bien une heure et demie passée que je cherchais ne serait-ce qu'un simple petit indice. Je perds espoir à chaque secondes qui passent... ce salaud n'a laissé aucun indice derrière lui.

     N'oubliant pas ce fichu rendez-vous, je fixais l'heure inlassablement et je vis qu'il était à présent une heure quarante-sept.
C'est peut-être un piège, qui sait..? Mais je prendrais le risque, j'ai besoin de savoir ce qui se trame là bas et comprendre sa phrase..
Dans tous les cas, il avait l'air content de m'écrire ces horreurs... si ça peut m'aider à avancer dans mes recherches alors je ne peux qu'y aller.
À mes risques et périls.

Je pris les clés de la voiture et me rendais à l'adresse noté en bas de page de l'immonde lettre.
L'endroit était un espèce de vieux truc tout délabré, un hangar peut être. Abandonné en tout cas. Je m'avançais discrètement et me cachais derrière un mur avant de me faire repérer.

J'aperçois Josh, non loin de là, en fait il se trouvait dans la cour en béton juste devant le mur où je me situais.
J'allais l'interpeler quand je vis son revolver, tenu bien fermement dans sa main droite. Un homme, la quarantaine environ, tatouée sur tout le corps arriva à ce moment là, riant jaune. Je n'arrivais pas à croire qu'il pouvait se mesurer à Josh.

-Je vois que tu est venu, commença le grossier personnage toit en continuant de rire. C'est bien, je constate notamment que tu es venu sans tes compagn.....
-Ta gueule sale pourriture, le coupa Josh. Tu vas payer pour tes conneries!

Et il tira, droit dans le cœur, sans pitié.
L'homme tomba sur le béton, son sang s'évacuant de son corps irrémédiablement.

Un cri strident sortit de ma bouche sans que je ne puisse me contrôler et l'en empêcher... je ne voulais pas me faire repérer, et juste à ce moment, Josh me vit.

I am not afraidWhere stories live. Discover now