Jafar fut réduit à errer durant des mois dans Aggrabah. Sa disgrâce lui avait fait perdre sa maison ainsi que tous ses privilèges d'autrefois. Il lui arrivait même de mendier, tel un vulgaire vas-nus-pieds ! Cependant, lors d'un jour de quête plutôt fructueuse, il récolta un certain nombre de pièces d'or. C'est alors qu'il remarqua la présence d'un discret marchand. Ce dernier faisait la démonstration de cannes magiques. Ces dits objets étaient dorés et avaient la forme d'un cobra royal. Un rayon rouge perçan sortait de leurs yeux, et rencontra ceux de l'anciene vizir.
"Achètes-moi....disait une voix hypnotique, tu ne le regretteras pas..."
Tout à coup, cette voix s'arrêta en même temps que le rayon rouge. Jafar cligna des yeux, ébloui par cette lumière. C'est alors qu'il remarqua qu'il venait de dépenser malgré lui l'argent qu'il avait péniblement gagné dans une de ces cannes ! Quelle ne fut pas sa surprise sur le coup ! Cette escroquerie lui donna une idée...
Il se dirigea tout d'abord vers le magasin d'un marchand d'habits.
"-S'il vous plait, monsieur, fit Jafar, faites crédit à un pauvre mendiant...
-Attendez une seconde, répliqua le marchand, il me semble reconnaître votre visage...vous êtes l'ancien amant de la sultane ! Une vermine dans votre genre ne mérite en aucun cas semblable faveur ! Allez-vous en !
-Accordez un habit sur-mesure gratuit... Vous vous en féliciterez toute votre vie..."rétorqua Jafar, en visant son visage avec sa canne, avec une voix presque evoutante.
Un même rayon rouge sortit de la canne. Ebloui, le marchand fabriqua donc un habit sur-mesure. A la minute où ce dernier le remercia, le marchand sortit de son aveuglement, et le regarda l'air ahuri : Jafar arborait ledit habit avec la coiffe assortie tout en s'en allant sans payer !
Ce dernier partit ensuite au palais. Il dut hypnotiser les gardes pour que ces derniers les laissent entrer ! Mustapha ne fut pas en reste...
