Une française à la cité tome2. [Terminé]

Chapitre 21

-PUTAIN NALYA T'AS CRU C'ÉTAIT UN DÉFILÉ OU QUOI LA ?

Bah merde, j'pensais qu'ça allait faire comme dans les films ou la fille se retourne bim bam boum sa robe virevolte et le mec la dévore des yeux.

Eh puis bah non, Jawed gueule encore!

Je le regardais.

- Je suis pas jolie? Dis-je timidement devant tant d'agressivité.

Mamadou arrivait en éclatant de rire.

- Wesh connasse, la meuf elle a cru c'était miss france, j'suis mort, tu m'tues wallah! S'exclamait-il.

- Ferme ta grosse gueule. Boudais-je.

Un garçon s'approcha de moi sans gêne, attirant mon attention aussitôt, mon coeur battait la chamade, que me voulait-il celui-là?

- Salut beauté. Murmurait-il.

- T'es qui toi? On s'connait?

- Déjà c'est ma beauté alors casse toi.

Jawed m'avait saisit par le bras me ramenant contre lui.

- Je suis belle alors? Dis-je les yeux rempli d'étoiles.

- Ta gueule.

Je fronçais les sourcils.

Le garçon partit chercher une autre proie, tel un affamé cherchant son grec.

Le musique était assez forte, entrainant les autres à danser; d'ailleurs y avait des drôles de cas ici.

C'était assez marrant de voir les garçons se trémousser tels des canards sortant de leurs bains.

- Tu veux danser? Demandais-je à Jawed.

- C'mort, j'sais pas danser moi t'es ouf

- S'il te plait.. sinon j'vais danser avec quelqu'un d'autre.

- Ose, la con de toi ose.

- La conne de toi. Dis-je les sourcils froncés encore une fois.

Je vis Mamadou au loin parler avec une jolie fille couleur caramel ainsi que des cheveux bouclés comme un mouton.

Je me précipitais vers celui-ci.

- Salut, t'es qui toi? Demandais-je souriante.

- Aïcha.

- Aïcha, aïcha, écoute-moi.

- Oui?

- Aïcha, aïcha t'en vas pas.

Mamadou levait les yeux au ciel en murmurant : starfallah.

Aïcha regardait Mamadou avec insistance.

- Tu veux te mettre en couple avec mon frère?

- Ton frère? Répétait-elle.

- Oui, MON frère.

Jawed arrivait par derrière en me prenant encore une fois par le bras.

- Viens là toi, arrête de faire chier Mamadou, laisse le pécho tranquille. Me disait-il.

Je fis la grimace.

- Jawed? L'appelais-je.

- Quoi?

- Non rien.

- Bah ta gueule.

- Un chat la.

Des garçons nous avaient entendus, à la suite de cela, ils avaient éclataient de rire.

- Tu dois bien rire avec elle non? Criait-il en s'adressant à Jawed.

- T'imagines même pas gros.

- J'avoue il rigole beaucoup maigre. Criais-je.