❄Chapitre 12❄

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J'adore ce chapitre ! 😳🙍

À bout de nerfs, de fatigue, de patience, sans énergie, à moitié morte d'épuisement, tout ce que vous vouliez, je me recroquevillais dans un coin de la petite salle à manger transformée en zone de chargement. Il devait être aux alentours de... seize heures ? Je n'avais pas la force de regarder ma montre. Après l'accrochage goules métamorphes, les nymphes avaient appelées. Les esprits, leurs alliés les plus proches, s'étant retirés, j'avais crains qu'elles ne fassent de même mais non. L'appel disait que plusieurs d'entre elles viendraient demain nous fournir les amures.

Ben oui, nous n'allions pas aller nous battre sans protection...

Même si ma tenue de combat était plutôt résistante, elle n'empêcherait pas les lames affûtées de nos adversaire de nous perforaient. Les nymphes s'étaient portées volontaire pour nous les confectionner, j'avais de suite accepté. Chaque homme avait à présent la sienne, parfaitement à leur taille. Personne ne savait vraiment en quoi elles étaient faites. Une fois passées autour de la taille et fixées aux épaule, elles s'adhéraient à la corpulence de la personne comme une seconde peau. Le mot '' armure'' n'était pas le terme adéquat pour designer ces espèces de gilets noir et durs mais c'était celui qui s'en rapprochait le plus. La mienne avait été blanchie. Isabelle et Adélaïde avaient réussi à me convaincre de la laisser comme ça. Elles disaient que les autres pourraient mieux me ''reconnaître'' comme ça. Cette conversation m'avait rappelé mon altercation avec Diane. La déchue ne m'avait plus parlé depuis. En ce moment, elle était en train de distribuer les sacs remplis de vivre aux côtés de Brice et Sandrine, une gnome française. Depuis plus de deux heures, nous distribuions les sacs. Nous étions un peu plus de cinq cent, ce qui faisait cinq cent sac à distribuer. Sans prendre en compte le fait que nous devions remplir ces sacs avant. C'était Cuevas, Isabelle et Greg qui s'en occupait. Heureusement pour eux, une dizaine de chasseur étaient venus les aidés en cours d'après-midi, durant l'heure consacrée à remplir les sacs. Ils étaient reparti maintenant. Nous avions presque fini. Durant la journée, ils étaient venus par petit groupe envoyés par Aurélien et Will. Les entraînements avaient continué pour ceux qui restaient ici. Les autres étaient partit au compte goûtes durant la journée, surtout ceux qui avaient du chemin à faire. Certain avaient aussi demandé à partir dès ce soir, j'avais accepté. Il n'y avait plus rien à faire ici. Les entraînements auront encore lieu dans l'Entre-Deux pendant les temps de midi et au soir. Nous ne pourrions pas marcher H 24... Malheureusement. Nous avions estimé le temps de marche pour arriver aux abords la Citadelle à trois semaines. Les sacs à dos venaient de Décathlon, c'étaient le genre de gros sac de randonné super pratique et très spacieux. Il n'y aurait que de l'eau et de la nourriture dedans, nous devrions porter nos armes sur nous. Quant aux médicaments et autre produit de soin, les sirènes s'en chargeaient. Il y avait des sources d'eau potable en Entre-Deux avant... J'espérai qu'elles soient encore présentes. Personne n'avait été là-bas depuis qu'il avait été détruit, nous ne savions pas ce que nous attendait. Sinon nous devrions économiser l'eau jusqu'au Royaume. Ça sera dur et nous ralentira mais c'était faisable.

Je me laissai aller contre le mur et fermai les yeux. Quelque minutes de sommeil, juste quelque minutes... Pitié... Je n'avais plus dormi depuis une éternité ! Après les nymphes, c'était les lutins d'Irlande pour revenir sur leur décision et nous envoyer vingt-six soldat. Il avait fallu les accueillir et les loger. Le Refuge n'avait jamais été aussi plein ! Ensuite, nous avions mis en place les différentes légions. Ça avait pris toute la mâtiné pour tout expliquer et former. Cinq cent quatre-vingt personne à mettre en rang, ce n'était pas du gâteau ! Mes nefs avaient été mis à l'épreuve. Et Will n'avait pas fait grand chose pour m'aider. Entre les regards irrités et le fait qu'il ne m'ait pas parler de la journée, j'avais cru mourir. Ce genre de tâche l'ennuyait autant que moi. Nous étions des combattants, pas des commandants. En ce moment il était dans la salle d'entraînement. Je m'étais encore entraînée avec Brice et Audrick avant de venir ici pour les sacs. Ils n'y étaient pas allé de main morte.

Chasseuse de l'ombre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant