Chapitre 7

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Samedi matin.
09 :30
Louis.
Louis se leva de son lit avec le sourire aux lèvres. Il avait une fois de plus rêvé de Zayn. Mais ce rêve-là avait été particulier. Les événements de la veille n'avaient pas quittés son esprit et il semblait enfin heureux. Zayn était juste à l'autre bout de Manhattan, dans son appartement, sûrement en train de dormir.
Louis déjeuna et se prépara, il ne voulait pas perdre une seule minute. Il enfila ses chaussures, verrouilla la porte de son appartement et descendit les escaliers à toute allure. Sur le chemin, il s'arrêta dans un Starbucks où il prit deux cafés et quelques viennoiseries, fier de lui. Il se dépêcha ensuite d'aller devant cet immeuble qu'il connaissait parfaitement bien, puis monta quelques étages avant d'arriver devant la porte d'entrée. La clé sous le paillasson y était toujours et il entra ainsi. Il découvrit un appartement plus ou moins en ordre avec une faible odeur de renfermé. Après tout, personne n'y avait habité depuis plusieurs mois. La faible luminosité fit comprendre à Louis que Zayn n'était toujours pas levé, il posa donc ses achats sur la table et se dirigea dans la chambre. C'est alors qu'il crut fondre en voyant le parfait tableau. Lorsqu'il découvrit son amant allongé sur le ventre, les bras sous l'oreiller, le drap ne remontant jusqu'au bas de son dos, Louis eut l'impression que la température venait subitement de grimper. Il s'appuya quelques instants contre l'encadrement de la porte afin de reprendre contenance, même s'il pariait qu'il y avait une chance sur deux pour que les choses dérapent. Enfin, il se décida à approcher et s'allongea à côté de Zayn. Il le regardait simplement, en train de dormir. Et sa main vint caresser ses cheveux. Ils avaient tellement poussés que Louis ne la vit même plus. Puis doucement, les yeux de son amant s'ouvrirent, et un sourire se dessina sur ses lèvres. Il était simplement magnifique.
« Bonjour. » Chuchota Louis, laissant sa main se balader dans les cheveux de Zayn.
Sans s'y attendre, Zayn se mit soudainement à califourchon sur lui, son sourire illuminant son visage. Et il se jeta sur ses lèvres. Louis savait. Les choses étaient obligées de déraper de cette manière là. Il le sentait, et il ne pouvait pas vraiment prétendre qu'il n'en avait pas envie. Il prit alors les choses en main et Zayn se retrouva coincé entre le matelas et lui en moins de temps qu'il n'avait pu le penser. Zayn parut plutôt surpris mais la situation ne semblait visiblement pas le déranger puisqu'il retira la chemise de Louis. Et commença à déboutonner son pantalon.
« T'as l'air en forme ! » Rit Louis.
« J'ai envie de toi... J'y ai pensé toute la nuit. » Murmura le métis.
Louis laissa échapper un petit rire avant de s'emparer sauvagement des lèvres de son amant. Torse contre torse, mains entrelacées, jambes emmêlées, la chaleur de la pièce ne faisait que monter. En réalité, l'un voulait tellement être proche de l'autre, qu'ils ne savaient plus comment faire. Leurs caresses n'étaient pas suffisantes pour satisfaire cette envie de l'autre. Le reste des vêtements de Louis ne mit pas longtemps à rejoindre le sol, comme s'il fallait qu'il ne fasse qu'un pour atteindre le summum du bonheur. C'était exactement ça, l'un était la moitié de l'autre. Ils ne pouvaient vivre séparés. Et peu importait l'heure de la journée, aujourd'hui ils avaient besoin de se prouver cet amour qu'ils avaient laissé à l'abandon avant que Zayn ne parte, avant de se rendre compte qu'ils étaient essentiel à leur survie.
Il y avait tellement longtemps que Zayn et Louis n'avaient pas partagé un moment comme celui-là qu'ils eurent l'impression que c'était la première fois. Ils revivaient cette première fois après être rentrés de cette soirée à la discothèque du quartier. A la différence qu'à cet instant, ils s'aimaient du plus profond de leur être. Haletants, l'orgasme les guettant, ils perdaient tous leurs sens. Ils avaient juste besoin de sentir le corps de l'autre collé contre le leur. Parce que ce qui rendait leurs ébats magiques, était le fait d'être amoureux. Cela n'aurait pas eu autant de saveur s'ils n'avaient été qu'un coup d'un soir.
Les gémissements de Zayn rendaient Louis dingue. Il avait l'impression que jamais il n'avait été aussi expressif, comme si lui faire l'amour lui avait manqué. Leurs sens décuplés, leurs corps étaient parcourus de spasmes plus forts les uns que les autres, mais ils se devaient de tenir encore, parce qu'ils ne voulaient simplement pas quitter cette sensation extrêmement plaisante, ce bien-être qui épuisait leur énergie physique mais alimentait leur énergie mentale. Puis en un coup de bassin parmi tant d'autres, Louis ressentit ce feu d'artifice en lui, cette petite chose qui lui fait perdre toute notion de vie autour de lui. Il ne sut pas combien de temps cela avait duré, mais ça avait été assez long pour le mettre dans un état second et s'écrouler aux côtés de Zayn, tous les deux à dix milles pieds au-dessus du ciel.
Louis et Zayn mirent quelques minutes avant de revenir à leurs esprits. Ils avaient incroyablement chaud.
« Zayn tu... Comme un dieu... » Souffla Louis, incapable de dire une phrase entière.
Le concerné ne put s'empêcher de rire avant de se mettre à son tour, à califourchon sur son petit-ami, bloquant ses poignets de chaque côtés de sa tête sur le matelas.
« Tu me rends fou, qu'est-ce que tu veux ?! » Chuchota-il avant de l'embrasser.
Zayn mit autant de tendresse dans ce baiser qu'il ne l'avait jamais fait. Puis il lui infligea la plus douce des tortures en embrassant son cou, en profitant pour coller une fois de plus son corps au sien. Louis crut mourir, il était incapable de bouger, bloqué sous le corps de Zayn.
« Zayn, tu veux que je meurs d'excitation ? »
« Bon d'accord j'arrête. » S'arrêta-t-il immédiatement en retombant sur le matelas.
« On remet ça sous la douche ? » Sourit Louis.
Ni une ni deux, les deux amants étaient déjà sous le jet d'eau, riant, respirant la joie de vivre. Mais la luminosité étant plus importante dans la salle de bain, Louis découvrit pour la première fois une cicatrice sur le corps de Zayn qu'il ne connaissait pas. Il l'effleura du bout des doigts, ne pouvant s'empêcher de la fixer. Zayn perdit son sourire lorsqu'il comprit.
« C'est rien Louis... » Souffla-t-il, dégageant sa main de son ancienne blessure.
« Qu'est-ce que c'est ? » Demanda le mécheux obnubilé.
« Une charmante balle qui m'a trouvé irrésistible et qui n'a pas pu m'éviter ! »
Les iris bleues du mécheux rencontrèrent les prunelles noisettes du métis. Ce dernier en eut des frissons lorsqu'il décela de la peur dans le regard de son amant.
« C'est pas drôle Zayn. »
« Louis, c'est vraiment rien, je me suis pris une balle, ils l'ont enlevé, j'ai tourné la page. Ca va très bien maintenant. » Le rassura-t-il alors que l'eau coulait toujours sur leur peau.
« Il y a longtemps ? »
« Il y a deux mois. »
« C'est pour ça que tu ne donnais pas de nouvelles ? »
« Oui, je n'avais pas le droit de parler à qui que ce soit du monde extérieur au centre à cause des programmes de remise en forme et des cellules psychologiques. Je suis désolé Lou d'ailleurs. »
« Ce n'est pas de ta faute Zayn tu n'y pouvais rien. » Sourit Louis avant de serrer son homme dans ses bras.
Zayn fit comme si toutes ses blessures avaient cicatrisé et le corps de Louis le rappela à l'ordre. Il était vraiment impossible de lui résister.

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