Tu me fais du mal!

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Pdv Stresshie


- Salut ma poulette! lança une voix masculine derrière moi.
D'un bond, je me retrouvai dos contre mon casier, le poing serré sur ma poitrine; mesurant ma palpitation.

- Stanley tu... m'as fait peur! essouflai-je.
- Vraiment? sourit-il sadiquement.
- Tu ne changeras jamais. roulai-je des yeux avant de refaire face à mon casier.
- J'adore quand tu fais ça.

- Quoi?
- Ce truc là, m'imita t'-il, quand tu roules des yeux.
- N'importe quoi. dis-je, amusée.
- Haha, le revoilà ton sourire. fit-il en s'adossant contre le casier prochain du mien. Il mâchait lentement un chewing-gum et je ne pus m'empêcher de poser les yeux sur ses lèvres qui paraissaient extrêmement douces. " Petite dévergondée!"

- Et tu vas encore dire que je ne t'attire pas? ajouta t'-il.
Et merde! Comment puis-je aussi bêtement me faire remarquer?
- De quoi tu parles? rétorquai-je.
Je m'empressai de sortir un cahier de mon casier et ensuite refermer soigneusement ce dernier.

- Tu sais parfaitement de quoi je parle, petite coquine. Je te plais et tu refuses de l'accepter.
- J'ai bien peur que ça soit vrai parce que t'es pas mon genre de mec, je te l' répète.
Sur ce je tournai le dos pour reprendre mon chemin.
- Sans rire? Parce que ton genre c'est quoi? Le genre que tu laisses te serrer aussi bien les hanches quand tu danses? me rappela t'il.

- C'était qu'une simple bêtise, répliquai-je, revenant sur mes pas. On en a parlé des centaines de fois, merde!
- T'arrive à t'entendre là?
- Foue moi la paix, s'il te plaît. refroidis-je.
- Ce sera encore plus intense la prochaine fois. annonça t'-il d'une voix suave.
- Il n'y aura pas de prochaine fois, Stanley. le pointai-je du doigt.

- T'en es sûre?
Il s'approcha dangereusement de moi. De mon côté je fis de légers pas en arrière, appréhendant ce qui allait se passer. Zut! Me voilà coincée contre un foutu poteau. D'où il sort celui-là. Au plus grand bonheur de mon séducteur bien sûr qui me saisissa aussitôt par la taille pour m'attirer à lui. Je commençai à me débattre contre lui, il avait une sacrée force!

- Je te suis irrésistible, tu le sais. me chuchota t'-il.
- Lâche-moi, Stanley. dis-je d'un ton plus haut.
- Poursuivons ce qu'on a commencé s'il te plaît...
Au lieu de me libérer, il préfèra donc faire les choses à sa manière. Il pencha sa tête dans mon cou et me fit des petits bisous. Mon cahier s'étala à l'instant même au sol. Je ne réagissais plus, on dirait que le courant s'est vite passé. Heureusement qu'aucun élève ne circulait dans les parages sinon je ne saurais quoi faire dans cette position-ci. En un clin de l'œil ma jambe droite encercla sa taille, lui facilitant le parcours de sa main sur ma cuisse. Putain, il a une sacré façon de me toucher.
Plus tard ses précieux lèvres se retrouvèrent sur les miennes. J'ai voulu étrangement y goûter alors je lui ai laissé faire pour les accueillir. Ça y est, Stanley m'a embrassé. Et il embrasse bien surtout. J'ose pas comparer ses baisers à ceux de Léonard, pas maintenant. Il me tint la nuque et rendit notre baiser plus profond et excitant. Je ne savais plus si je gardais les pieds sur terre. Tout ce que je voulais c'était qu'il m'embrasse. Encore et encore. Il quitta mes lèvres quelques minutes plus tard....

- Je n'ai pas vraiment envie que tu gémisses ici. m'annonça t'il.
Il reposa ma jambe et ainsi nos regards se recroisèrent. Je gardais la bouche entr'ouverte. Signe d'insatisfaction. Il fallait que je reprenne tout de suite mes esprits.

- Bon... Ça suffit, Stanley. balançai-je me détachant de lui et de récupérer mon pauvre cahier au sol. Tu ne m'embrasses plus jamais ok.
- Je pari que personne ne t'a embrassé aussi bien que moi je l'ai fait. ricana t'il.
- Fais chier, pauvre con. fis-je dans un regard noir avant de reprendre ma route.
- Sinon tu manges avec moi? m'invita t'-il.
- Je mange avec Léo. affirmai-je.

- Faut toujours que ce type se colle dans tes fesses dis donc! s'énerva t'-il.
- C'est mon ami, je te signal.
Pas la peine d'ajouter que j'éprouvais quelque chose de plus pour Léonard. Il est mon ami et les détails n'en comptent pas.
- Et bien ça fait un peu chier qu'il traine tout le temps avec toi.

- Cela ne me dérange pas car j'aime bien passer mon temps avec lui. avouai-je naturellement.
- Et tu le préfères à moi?
- On passe pas mal de temps ensemble toi et moi ces temps-ci. lui rappelai-je. Tu devrais en être ravi, non?
- Je parle en tant que toi et moi, non en tant que la fille qui enseigne et celui qui essaie d'apprendre. Et ne joue pas avec mes nerfs.

- Et sinon quoi?
- Je déteste te chouchouter. marmonna t'-il en plongeant un regard froid dans le mien.
- Ne fais pas le gentil alors qu'en réalité t'es qu'un...
Je retins ma langue d'un coup.
- Ça n'a aucune importance cette conversation. rajoutai-je en tournant sérieusement les talons.

- Je ne suis qu'un quoi? gronda t'-il en se tenant sur mon passage.
- Laisse moi passer, Stanley.
- Dis le moi. insista t'-il, élevant le ton.
Il tint aussitôt mon bras et me le tordit douloureusement. Je ne savais s'il pouvait devenir aussi agressif.
- Lâche moi! criai-je dans un demi sanglot.

- Je ne suis qu'un quoi? me provoqua t'-il.
J'avais un nœud dans la gorge, j'étais incapable d'hurler. Mes larmes ne tardèrent pas à faire leur défilé sur mon visage. Par contre cela ne le faisait ni chaud, ni froid. Il me tordait davantage le bras et je ne pouvais cesser de crier de douleur.

- Lâche moi s'il te plaît... Tu m'fais du mal... le suppliai-je.
Il se trouva brusquement au sol, quelqu'un venait de le tabasser.
- Stresshie, tu vas bien? Il ne t'a pas fait du mal? me demanda Léo, tenant dans ses mains mon visage et séchant tendrement mes larmes. Je n'arrivais pas à prononcer un mot. Je me contentais d'acquiescer légèrement de la tête. Malheureusement Stanley de son côté ne se déclara pas vaincu. Il se releva, les poings serrés, le visage gonflé et visiblement prêt à se venger. Sa bouche saignait déjà et du sang retombait sur son T-shirt. Je lançai un coup d'œil à Léonard qui partageait également le même caractère que son adversaire, prêt à retenter le coup.

- Quoi? Tu veux te battre? demanda nerveusement Léonard.
- Je compte te faire la peau, salopard! menaça Stanley avant de lui rendre son raclé ainsi que quelques coups supplémentaires et inversement. J'assistais bêtement à la scène. J'ai beau leurs crier d'arrêter mais peine perdue. La bataille était sérieusement déclarée. Et la responsable était plantée là, admirant l'horrible spectacle. Décidément j'accourus éperdument à la recherche d'un secours, jusqu'atteindre la salle de sécurité.

- S'il vous plaît, aidez-moi. Deux adolescents se bagarrent dans la pièce en dessous. adressai-je aux agents de sécurité d'où leurs regards se figèrent directement, sûrement à ce que j'aie défoncé accidentellement la porte. Allez, grouillez vos fesses! fis-je, nerveuse.

Ils obéirent et ainsi je les conduisis en vitesse à destination. Ils réussirent juste à temps à les séparer car la scène en question ne semblait pas trop belle à voir.

- Je n'ai pas fini avec toi. annonça Stanley avant que l'on ne l'emmèna. Il fut le moins abattu, malgré ses blessures. Et Léonard fut le prochain à le suivre. J'essayais de retenir mes larmes, en présence de cette foule d'adolescents déjà réunis. Tous me dévisageaient et je n'osais pas regarder dans quel état pénible me retrouvais-je. Je savais très bien que je digérerai cette histoire avec difficulté. Je disparais dans les toilettes, pour pleurer tous les larmes de mon corps!...



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Hey guys😍 ceci est un chapitre bonus. Je vous annonce que c'est enfin l'heure de la FAQ. Je compte marquer une toute petite pause dans mes postes afin de passer un peu de temps avec vous. La FAQ sera lancée dans quelques heures et vous pourrez commencer à poser vos questions. (n'abusez pas svp). Je vous répondrai en toute honnêteté. Je suis déjà impatiente de vous attendre! Beaucoup d'amours pour vous mes babes bisous mielleux😘😘.

La vie est une aventureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant