Chapitre 3 : Nous 5 ans plus tard

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- Rivaille bouge ton cul !

- La ferme Sayu ! Mes tympans t'en seront éternellement reconnaissants.

- Bouge-toi ! Bordel ! J'ai un truc a te dire c'est important !

- ... Repasses... plus tard !

- Tu as de la merde dans les oreilles ou quoi ?!

- Non. Je suis juste cliniquement sourd à force de vivre sous le même toit que toi, la Naine ! C'est pas possible d’hurler comme ça dès le matin. Farlan à vraiment un someil de plomb.

- Il c'est acheté des boulquies. Et puis d'abord je ne hurle pas ! Ensuite outre ta sympathie du matin y a un gros poisson en or qui s'apprête à descendre.

- En or ?

- Oui ! Le fils de Dolohov.

- Le bouffon qui impose une taxe sur le peu d'eau potable et de nourriture qu'on a ?

- Cette pourriture là même. Et nous en bon profiteur que l'on est on va l'enlever.

- En quoi l'enlever va nous etre utile ?

- Il s'avère que son père s'occupe des papiers d'identité nécessaire pour avoir une place au dessus. Par contre j'ai pas encore de plan. Il faudra demander à Farlan d'en trouver un. Si mes infos son exactes il passe d'en 4 mois environ.

- Récapitulons. Tu viens me réveiller en plein milieux de la nuit pour me dire que tu as une affaire en or mais pas de plan.

- C'est a peut près ça.

- Putain de merde ! La prochaine fois tu attends que je me lève ! Tu es bien une gonzesse toi ! Toujours à faire chier le monde.

Avant même qu'elle ne lui lance une replique sanglante, Rivaille la tire par le bras et ka fait basculer sous lui avant de s'allonger de tout son poids sur elle. Il ferme les yeux et enfuit sa tête dans le creux de son cou.

- Rivaille tu n'as pas comme l'impression que tu m’écrases ?!

- Non j'avais pas remarqué. Et puis tu es très bien là où tu es.

Il lui dépose alors une mirade de baiser papillon dans le cou.

- Tu triches. Je peux pas dire non quand tu fais ça... Nabot.

- La ferme... la Naine.

A cette époque déjà une peur sourde lui brûler les entrailles. Sauf que depuis qu’elle était avec Rivaille cette peur c'était faite toujours plus insistante. Elle en était devenue presque douloureuse. La peur de perdre ce qui nous tiens à coeur.

- Rivaille ?

- Hum ?

- Si je meurs tu meurs avec moi ?

D'abord surpris par sa question Rivaille releva la tête pour la regarder droit dans les yeux. Il ne put y lire que sérieux et interrogations dans son regard, avec yne pointe d'inquiétude peut-être. Depuis quand laissait elle son masque de femme forte et inatteignable se fissurer ainsi. Il répondit donc tout aussi sérieusement.

- Oui.

- Non. Je préférerai que tu vives pour nous deux. Finir tout ce que je n'aurai pas peu mener à bien.

Rivaille intriguait pas son etrange comprtement essaya de couper court a la discussion.

- Tu es lugubre toi ce matin.

- Rivaille promets le moi.

- Tu es égoïste. Il est bien plus simple de mourir avec ses proches que de vivre pour eux....

Nous, toute une histoire (Rivaille X Oc)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant