15ème partie

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Vingt heures, on s'installe dans mon lit, on allume le DVD, The Revenant cette fois ci. Louis se lève pour mettre le DVD puis revient s'asseoir en disant :

- Bon alors, tu es prêtes? Je l'ai vu et c'est un peu violent.

- Excuses moi mais je l'ai déjà vu aussi. Et je ne suis pas une petite nature. Dis-je en rigolant.

- OK... Je me tais. Dit Louis, un peu vexé.

- Eh... Dis-je, incompréhensive.

- Quoi? Dit-il avec un ton plutôt inhabituel.

- Ça ne fait rien si je l'ai vu aussi, si? 

- Non... Non. Rétorque Louis, en haussant les sourcil et en levant les yeux au ciel.

Louis, dis moi ce qu'il y a, à la fin... dis-je d'un ton désespéré.

- Rien c'est juste que tu n'as pas peur alors tu n'as sûrement pas énormément envie de venir dans mes bras...

- Si je viens dans tes bras, c'est pour tes bras, justement. Je n'ai pas forcement peur ni là, ni aux autres films. Je voulais juste être dans tes bras, simplement.

Je le vois se décomposer.

- Tu m'as mentis sur le fait que tu avais peur? Moi qui pensais pouvoir, pour une fois, te protéger si on peut dire, de quelque chose. Sur ce, il commence à se lever. Je me lève pour vite le rattraper.

Sans un mot, je me met face à lui, le regarde, plus profondément que jamais. Met mes mains autour de sa taille et lui fait un câlin. Il se détend, se laisse faire et continu le câlin. Je m'écarte de lui et entour son cou de mes bras. Mes mains caressent ses cheveux. On se regarde quand je décide de l'embrasser. Il commence à avancer en m'embrassant -donc à moi, me faire reculer- et me fait tomber sur le lit. On rigole. On reste collés l'un à l'autre pendant quelques minutes, à se regarder puis on retourne s'asseoir.

Il vient, passe son bras autour de ma taille et pose sa tête sur mon ventre, face à la télé. Je caresse ses cheveux et le regarde, pendant presque tout le film.
22h30, le film se finit, Louis est presque endormi, toujours sur mon ventre.
Je le réveil en le secouant un peu et dis :

- C'est finit Louis. Sur un ton doux.

- Quoi? Oui désolé je me suis...

- Ce pas grave je commence à avoir l'habitude ne t'inquiète pas. Je dis en souriant et en lui caressant, encore une fois, les cheveux.

- Désolé...

- Désolé de quoi? Dis-je à Louis, inquiète.  

- De m'endormir depuis quelques temps. Alors qu'avant je ne dormais jamais, quand j'étais avec toi c'est que...

Il laisse sa phrase en suspend.

- C'est que quoi?

- Depuis qu'on est proche comme ça, enfin, avant on ne se prenait pas autant dans les bras et surtout on était pas aussi proche quand je venais chez toi.  Alors si j'ai tendance à m'endormir, c'est que je suis tellement bien dans tes bras, que j'oublie la télé.

Il se relève et s'asseoie à côté de moi en me regardant, attendant ma réponse.

- Tu es mignon Louis. Moi aussi je me sens bien avec toi. Mais je ne vois pas en quoi tu devrais être désolé. Il se lève et me dit de venir vers lui, je me lève donc.

- Je suis désolé car j'ai l'impression que du coup tu t'ennuies. Dit Louis en tendant les bras vers moi, j'arrive en face de lui, pose mes mains sur son torse, il recule, encore une fois, cette fois ci, je sais vraiment que je lui ai fait mal. En tout cas, il a mal. Je le regarde profondément dans les yeux. Je dis :

- Je ne m'ennuie pas du tout, comme je te l'ai dit, j'aime comme c'est aujourd'hui car je suis très bien et heureuse avec toi Louis. Tu n'as pas à t'en faire, jamais je ne me suis ennuyée et jamais je ne m'ennuierais. Est-ce que tu as quelque chose à ton torse, Louis? M'inquiétais-je.

- Non... 

Je descend ma main sur le bas du ventre de Louis en ne le lâchant pas du regard. Je peux d'ailleurs voir la peur dans ses yeux dès que je touche son ventre. J'attrape son t-shirt puis, commence à le lever jusqu'à ce que Louis ne m'arrête dans mon élan.

- Arrête, Page. S'il te plait.

Mais je ne l'écoute pas et je continu de lever son t-shirt. Je commençais à voir son ventre mais avant d'en voir assez, le me prend la main et la serre fort, au point de me faire mal. 

- Aïe ! Dis-je, choquée par toute la force mise pour m'arrêter.

- J'ai dis, arrête. Grogne Louis, sur un ton de colère dont je ne connaissais pas l'existence avant ce soir. Son regard est sombre.

- Louis, mais qu'est-ce qu'il t'arrives aujourd'hui? Les larmes commençaient à monter.

- Page, je suis désolé... Je voyais que des larmes commençaient à couler.

Louis s'effondre dans mes bras, en pleure. A ce moment, le monde s'écroulait...


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