La proposition annonciatrice

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Mon front gouttait de sueur lentement.

Dafne... Dafne! Chuchota Vity, ma camarade de classe, tout en me tapotant l'épaule afin de me réveiller.

Je me suis ... endormie.

Cette classe semble manquait d'ambiance... Mon sommeil en est la preuve.

Pivotant la tête pour reprendre mes esprits, mon regard croise celui de Soren.

Oui... J'ai retenue son prénom, toutes les filles de la classe le taquinent en le touchant sans arrêt, tout en citant son prénom.

A vue d'œil, je peux estimer leur seuil d'ambition de sortir avec ce dernier, elles sont naïves et pleines d'espoir inaccomplie, je suis pas du genre à préjuger, mais elles n'ont aucune chance.

    Mieux vaut une vraie tristesse, à une fausse joie.

Je viens alors à réaliser que Soren était en fait assis à côté de moi, avant que Vity m'invite à côté d'elle, je ne sais pas vraiment si c'est plutôt positif ou négatif.

Etant en pleine réflexion, je n'avais pas conscience que la blonde assise à l'arrière de Soren m'observait, accompagné d'un sourire vicieux, en coin de lèvres, son regard était perçant.

Elle devait surement penser que j'étais une des prétendantes de ce dernier... Alors que je m'en fichais.

Je décide de ne pas rentrer dans son jeu.

Je fais comme si je n'avais pas fais attention à elle.

La fin du cours sonne, je viens enfin à sortir de cette salle qui va me hanter encore pas mal de temps, le problème majeur est toujours le même : Les gens.

Un regard dérange plus qu'une claque, à ce qu'on dit, je commence à me dire que c'est pas plus faux que ça.

Midi vint, Vity me saisit le bras gauche afin de me tirer en direction de la cantine, connaissant pas les lieux, je me laisse saisir.

Le lieu de repas était grandiose, pas mal de gens de trouvés assis, la "panique" m'envahit à la vision de ces derniers.

- Tu va t'y habituer, c'est pas un problème, m'affirma Vity

- Parles pour toi... Dis-je

Elle m'assoit à la table, dont elle avait l'habitude de déjeuner.

Face à moi, Soren, assis, avec ces amis.

Si j'avais sue... Je mangerais dehors.

Vity me laisse quelques instants, avant de revenir avec mon plateau qu'elle dépose délicatement à ma place.

Des haricots verts, de la purée, un yaourt... Rien de plus basique, mon appétit se coupe.

Je décide donc de m'accouder sur les rebords de mon plateau, et d'observer Soren afin de trouver ce que toutes ces filles lui trouvent de si parfait.

- Dafne... Tout en me secouant l'épaule, m'appela Vity

Elle était toujours là pour me réveiller, elle ne me laisse même pas quelques secondes de réflexion.

La journée se passe, enfin l'heure de rentrée, ma sœur se trouve normalement devant les portes de mon nouveau lycée, je l'espère, je déteste attendre après une telle humeur.

Elle est là, je monte dans la voiture de toute vitesse, en veillant à placer mon sac à l'arrière.

- Alors la journée ? Me questionna t-elle

- Hmf... Banale, les gens ont l'air aussi bête qu'en France.

- Tu va t'y habituer.

- Vous avez tous les mêmes paroles, c'est dingue.

A chaque fois que j'ai tendance à critiquer les gens, je me remet toujours en question sur mon "look", je me dis que c'est ça le problème, mais je ne suis pas prête à changer pour des gens.

L'œil ne voit que ce que l'esprit est prêt à comprendre.

Malgré que mon cœur soit dur a briser, Soren m'avait touché.

Son regard était provocant, tout ce que j'aime dans un regard, ce genre de regard qui met mal à l'aise mais qui est satisfaisant, lorsque tu as une dure journée.

Ce regard ne m'annoncer pas ce que Soren pensait de moi, peut être, mais je ressentais de l'affection prématurée envers moi, à moins que c'était purement moqueur comme la plupart des autres lycéens.

Si, c'est le cas, je doute que cette affection soit réciproque.

L'avenir est source sûr de certitude à ce qui nous arrive.

A peine eue le temps de prendre du repos, 7 heures 20 est déjà arrivé, je me dirige de vive allure en direction du bus.

Dans mon bus, je viens à peine de me rendre compte que Soren était assis à l'avant de ce dernier, seul.

Je décide de m'asseoir à côté du gars qui m'a accueilli au tout début.

Même ambiance, son regard était rivé sur moi, moi je regardais en direction de l'extérieur afin d'éviter le siens.

Une fois aux portes du lycée, le garçon me tira de la même façon que Vity pour m'amener à ma salle.

Je me retrouve à côté de Vity, je veux des informations sur Soren, je le trouve exceptionnel à première vue.

- Qui c'est le gars devant ? Tout en visant avec mon doigt, munie de discrétion.

- Oh ... Soren ? Abandonne, m'affirma t-elle d'une voix arrogante

- Je n'ai encore rien dis, je veux juste savoir ce qui plaît autant à toutes ces filles.

- Disons, qu'il est "mystérieux", et pas moche.

A ce moment là, Soren se retourne en ma direction, et me fait des signes de la main.

J'ai du mal à comprendre, je fais semblant de comprendre, j'hoche de la tête bêtement.

Je panique... La sonnerie retentis, Soren se dirige vers moi, déterminé.

- On mange ensemble, hein ? Me dit Soren d'une voix que l'ont ne peut pas refuser

- Ah... Euh.. Oui.

Vity reste stupéfait par cette proposition.

En me retournant afin de saisir mon sac se trouvant aux pieds de ma chaise, j'aperçois la fille qui m'observe toujours avec ce regard vicieux tentant de me déstabiliser : Linriss.

Je continue à ignorer, je pense avoir suffisamment d'ennuies pour en chercher avec une fille qui à l'air prête à tout pour s'emparer de Soren, malgré qu'il a l'air de pas vouloir d'elle.

Je range mes affaires lentement, tout en réfléchissant à ce qui m'attends.

Bizarre qu'un garçon de son style s'intéresse à moi, il doit surement attendre quelque chose de moi.

Je le suis en direction de la cantine.

Je m'assois face a lui, sur une table placée au centre de la cantine.

La discussion a du mal à débuter, je décide de prendre les devants

- Pourquoi manges-tu avec moi ? 

Je suis pas du genre à tourner autour du pot, donc je décide d'être claire et précise.

- Tu connais Linriss ? Me dit Soren, d'un ton hésitant.

J'ai l'impression de tomber de haut... J'ai l'impression de servir d'appât.

Il m'invite donc à manger a sa table pour me parler de cette peste ? C'est une blague... ?

Je décide de hocher la tête de bas en haut afin de faire comprendre mon état.

- Pourquoi ? Dis-je d'un ton épuisé, avec un temps de réponse considérable



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