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J'y suis. Deux heures que je regarde mes pieds. Sans bouger. Le vent filtre à travers mes cheveux. L'air chaud monte au ciel, de par ses vagues. Le soleil me brûle la peau. Je pense à la vie. Je pense à la mort. Je ne pense à rien. Je pense à tout. Je ne ressens rien. Je veux crier. Je veux pleurer. Je veux rire. Je veux être heureux. Je veux être triste. Je veux être amoureux. Que ce soit une fille. Ou un garçon. Son apparence n'a pas d'importance. Son caractère non plus. Seul son amour compte. Je veux qu'on m'offre ce qui s'offre à la vie. Je veux rendre heureux. Je veux qu'on me rende heureux. Je veux m'offrir. Au final, je pensais à la mort comme un échappatoire, mais ne serais-ce pas le contraire ? La mort est certe un échappatoire, mais pas celui don j'ai besoin. La mort, est dédiée aux personnes qui sont en fin de vie sur ce monde. Celles qui n'ont plus la force de manger, qui ne peuvent plus marcher, qui ne ressentent plus la douleur. Et la mort est une douce douleur qui les envahis, qui les livre aux portes du bonheur. Or moi je n'ai pas encore ce bonheur à avoir. Je dois d'abord avoir mon bonheur. Finalement, je descend du muret du toit de l'immeuble, et pars en quête de mon bonheur.

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