XIII : How I become a burglar

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Hey!

Grande nouvelle : mes partiels sont terminés (joie ultime). Je peux donc me remettre à l'écriture de cette histoire!

Voilà donc si certaines personnes se souviennent de son existence, voilà la suite.

Ps : on approche de la fin.

***

- Tourne à droite.

Franchement, la compagnie de Julien n'était pas si fatigante que je l'aurais pensé. Il finissait bel et bien par se taire, à la longue. Ou à force d'être le seul à parler.

- On va avoir besoin d'essence.

Sa voix m'avait-elle manqué? Non.

- Déjà? La dernière fois c'était...

- Il y à 800 kilomètres.

Je haussai un sourcil. Je m'étais surement assoupi, le temps avait filé plus vite que je ne le croyais.

Nous roulions depuis trois jours. J'étais presque sûr que nous avions quitter la France, mais puisque nous évitions les grands axes pour privilégier les petites routes de campagne, je n'avais pas vu de panneau. Julien supposait que nous étions en Suisse, ou peut-être en Italie.

- Gauche.

Julien soupira. Je jetai un coup d'oeil à la jauge d'essence. Nous pouvions encore faire 50 kilomètres facilement. Julien était du genre anxieux avec sa voiture.

- Cette fois c'est sûr, on est en Italie, marmonna-t-il.

En effet, le petit patelin dans lequel nous venions d'entrer portait un nom typiquement italien. Je n'essaierai même pas de le prononcer, très peu pour moi.

Julien ralenti la voiture et s'engagea sur un parking en terre battue, qui n'avait pas l'air très bien entretenu. D'ailleurs, les murs qui l'entouraient me donnaient l'impression d'être dans la cours d'une bâtisse.

Julien nous arrêtait sur un parking privé? Et pourquoi? Bordel, je ne comprenais plus ce qui était en train de se passer.

- Ju, qu'est-ce que tu fais? Murmurais-je.

Il me lança un regard vraiment étrange en coupant le contact.

- Ce n'est pas ce à quoi tu t'attendais? Demanda-t-il simplement.

Un long frisson rampa le long de ma colonne vertébrale.

- Tu... pourquoi tu m'as emmener ici, Julien?

Ses yeux vrillèrent les miens, je n'avais jamais remarqué qu'ils étaient dorés. Peut-être que c'était son côté Vampire?

Alors c'était ça? Il me trahissait et me livrait, alors que j'avais enfin réussi à fuir loin, là où je pensais que personne ne pourrait me retrouver. J'étais complètement perdue.

- Ophé, ressaisi-toi! S'exclama alors Julien.

Il me secouait par les épaules.

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