Un amour virtuel

3. My first thing.

Emelyne

- Bon, elle fait quoi Eme ?! Demande Lya. Ça fait trente minutes quand même.

- Non, mais elle est toujours en retard celle-là ! C'est pas possible.

- Pff, clairement elle abuse, souffle-je, en souriant.

Les filles se retournent vers moi et poussent un cri aigu.

- Enfin ! Qu'est-ce que t'as foutu meuf ?

- J'avais un rendez-vous.

Myla met ses mains sur ses hanches puis fait des vague avec ses sourcils, je pouffe légèrement.

-OK, mais la prochaine fois on part sans toi ! s'exclame Myla.

-Oui, maman.

Myla lève les yeux au ciel, mes deux autres copines rigolent et nous partons bras dessous bras à la recherche de nos futures robes de bal ! À nous les magasins !

-Elle me va bien ? Demande Lya en tournant sur soit même.

Lya porte une robe sirène rouge bordeaux, avec de la dentelle sur le haut et un petit dos nu. Son blond polaire se marie parfaitement avec le rouge.

Amy, Myla et moi nous nous regardons puis on lui hurle qu'elle est magnifique et que Raf tombera sûrement dans les pommes !

-Vous êtes adorable mais vous êtes sure qu'elle ne fait pas vulgaire ?

-Non, elle épouse parfaitement tes formes sans pour autant en faire trop, lui dit Amy.

-Dans ce cas je vais la prendre.

Elle retourne dans la cabine d'essayage. Amy et Myla ont déjà trouver leurs robes maintenant il manque plus que moi. Je pose mon dos contre le mur et attends Lya quand Amy me fourre une robe dans les mains.

- Tiens, vas essayer ça, ordonne Amy.

-Ok, j'y vais.

Je rentre dans une cabine et ferme d'un coup sec le rideau, je mets la robe bustier de couleur noire. Puis, je me regarde dans le miroir. La robe est mal cintrée au niveau de la taille, les finitions de la robe laisse à désirer. Cependant, je sors tout de même de la cabine pour montrer le résultat aux filles.

- Tourne, me dit Myla en fronçant les sourcils.

J'acquiesce, puis je tourne sur moi-même.

- Elle est horrib...

Lya n'a pas eu le temps de me répondre que quelqu'un la coupe.

- Elle est magnifique ! T'es superbe mon cœur.

Je ne bouge plus, car cette voix, je la reconnais ! Thomas ! Oh putain...

Mais qu'est-ce qu'il fait là ? Non, mais il gâche mon putain de week-ends là. Déjà qu'en semaine je suis obligé de me le coltiner mais si en plus monsieur décide de venir me voir les week-ends ça va vraiment pas le faire. Qu'il me laisse respirer merde !

Je sens ses mains se poser sur ma taille pour au final encerclé mon ventre de ses mains, mon corps se tend et l'envie de m'éloigner est pressante.

- Coucou Eme, tu m'avais manqué. Dit Thomas, avant de poser son menton sur mon épaule.

-Ouais, salut.

-On se pose quelque part pour prendre un café mon cœur ?

Je me détache de lui brusquement, il fronce les sourcils. J'essaie de rattraper le coup en affichant un sourire aussi faux que le cul d'une bimbo.