Lettre à ma mère

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Maman,
Il y a maintenant 15 ans, tu m'a donné naissance. A ce moment tu ne savais pas que j'étais différente. J'ai grandie comme les autres enfants mais malheuresement , je n'étais entouré que de garçon. Avec mon frère et mon cousin nous jouions ensemble . Le catch était notre jeu favori . Mais petit à petit j'ai changé. Je n'étais plus la petite fille qui passait ses journées dehors ou jouait avec son frère . Mais vois-tu maman ce n'était pas ça ma vie avant . Ma vie avant c'était m'occuper de mon grand frère. Le pousser pour aller manger chez papi et mamie . Courir pour t'apporter une bassine quand il faisait une crise d'asthme ou quand il voyait du sang. Mon rôle n'étais pas celui de la petite fille qui jouait tranquillement avec sa poupée ou avec ses copines. Mon rôle étais de m'occuper et protéger mon grand frère lorsque vous n'étiez pas là. Voila comment je ressentais ma vie . Bien-sûr, vous n'y étiez pour rien toi et papa . Vous ne saviez pas qu'à l'école je passais mon temps à expliquer au élèves pourquoi mon frère est en fauteuil roulant . Certes j'avais des amis mais lorsque qu'on grandis on change .

Une année à passée, et une classe de mon école a fermée, j'ai perdu ma meilleure amie . Au total, il ne restait que 13 élèves regroupés dans une seule classe et pour une écoles. Certes nous étions heureux et nous le serions restés si l'année suivante, l'école n'avait pas fermé . Un monsieur à la télé a dit qu'il fallait fermer les petites école de campagne et augmenter le nombre de classes des écoles des villes . C'est ainsi que nous fûmes tous mes amis et moi rapatrier dans l'école de la ville d'à côté. La- bas je perdu mes amis, je resta seule .

Puis arriva le collège la première année, je resta seule sans amis. La seconde , je me fis quelques amies nous restâmes ensemble longtemps mais à la fin de l'année notre groupe explosa . Une partie du groupe ne voulurent plus me parler car j'eu le malheur de leur dire que j'aimais les filles. Maman si tu savais comme je l'ai regrettée. Heureusement il me restait mes amies, Océane me fis rencontrer celle qui deviendra ma meilleure amie : Maïa . J'ai rencontré aussi Jade ( une grande fille très sympathique) ainsi que Justine ( une folle mais attachante ) , Julie ( une amie sur qui on peut compter ), Maélis ( nous n'avons jamais été très proche ) et enfin Elodie .... Ma Elodie avec elle je rigole bien . Elle est devenue au fil des années très importante pour moi . Bien-sûr il y a eu quelques embrouilles mais à chaque fois je réussie à les réconcilier. Ce qui est bien avec cette bande d'amie c'est qu'avec elle je peut parler de tout . Maman il y a aussi Carla une fille pas comme les autres mais comme moi . Elle s'en fout de l'avis des autres . Elle s'amuse dans sa forêt ou avec Mathieu et Fabien c'est deux meilleurs copains . Maman Carla tu l'a connais et tu sais qu'elle est comme moi . Folle et avec beaucoup d'imagination. Maman heureusement que Carla est la . Sans elle je serais devenue une autres personnes comme celles dont nous aimons nous moquer à longueur de journées .

Tu les as rencontrées maman , lorsqu'elles sont venues  à la maison pour mon anniversaire .

Maman il y a ces deux chansons qui reste dans ma tête, tu sais celle de France Galle :
Si maman si , si maman si , maman si tu voyais ma vie . Je pleure comme je ris . Si maman si maman si tu voyais ma vie .....
Ou celle de Louane :
J'suis pas bien dans ma tête maman  ..... Regarde comme ta fille est faites maman, j'ai perdu le goût de la fête maman. A l'heure où les bars se remplissent cette même heure ou les cœurs se vident pour fuir toute cette mélancolie...

Maman si tu savais que pendant ces années au collège malgré mes amis certains s'amusaient à se moquer . Oh je m'en fichais lorsqu'ils se moquaient de mes vêtements. Mais en 4° lorsque je me suis assumer que j'ai crier haut et fort que je suis lesbienne . Ils m'ont dévisager maman . Certains mon insultée . Jamais ils ne m'ont frappé mais leurs mots maman, leurs mots m'ont tellement blesser . Un bon nombre de fois j'ai eu envie d'en finir avec la vie . De me suicider .

Ma vie, mes penséesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant