Ma vie, ma douleur ou... ma vie, mon bonheur? - TOME 2

Chapitre 8

             CHAPITRE 8

~ Myah ~

Je terminais tout juste de ranger mes vêtements dans l'armoire de ma nouvelle chambre, lorsque ma mère passa l'encadrement de ma porte. Elle alla s'installer sur mon lit, puis obervant comment j'avais aménagé mon nouveau coin détente, elle se tourna vers moi et me fit un sourire. Qu'elle perdit lorsque son regard se stoppa sur le mur derrière moi. Je n'eu aucunement le besoin de me tourner pour comprendre de quoi il était question. Je savais très bien ce qu'il en était. Je savais que c'était une douleur que j'aurai pu éviter,pourtant, quand je l'avais eu un main je n'avais pas pu m'empêcher de vouloir l'accrocher. En effet, je parle bien de ce cadre photo, comportant quatre photo du couple que je formais avec Jo...-Harry. Avec Harry. 

 - Myah..., commenca-t-elle sur un ton désapprobateur. 

Mais avant qu'elle ne puisse continuer sa phrase, je l'en empêchais d'un simple regard tandis que je lui coupais la parole. C'était plus issu du fait que j'avais besoin de rassurer ma mère, par parce que c'était la vérité, de toute façon je savais sans l'ombre d'un doute que ma mère ne croirait sûrement pas les mensonges que je débitais, mais pour ne pas me vexer elle ferait tout de même mine de me croire. Et en effet, tout au long de mon monologue, je voyais bien dans ses yeux qu'elle ne croyait pas un seul mots de ce que je disais. 

 - Maman,... ne me demande pas pourquoi j'ai fait ça, et encore moins, ne me dit pas que je n'aurai pas du faire ça. C'est bon, ça y est je suis clean avec ça. J'ai juste besoin de voir qu'il est toujours là, même si je ne veux plus le voir et que...je vais beaucoup mieux. C'est une façon pour moi de me dire que...je ne suis pas complètement seul du niveau social. Qu'en plus de toi et Karianne j'ai été capable d'avoir un petit-ami. Que je suis pas si...nul que ce que j'avais toujours cru, avouai-je pour la dernière phrase. 

A l'entente de ma dernière phrase, ma mère posa un regard effaré sur moi, alors que je devinais sans aucun mal qu'elle souffrait de me voir dans l'état dans lequel j'étais à cet instant. Un état moins grave que ce qu'il n'était réellement pourtant. Parce que je me battais pour ne pas montrer à ma mère à quel point je souffrais toujours des mensonges d'Harry. Elle savait que j'avais toujours mal, mais je ne pense pas qu'elle est une idée de la difficulté que c'est. Elle ne doit pas se doûter que la douleur est plus forte que je ne le laisse paraître. Mais ma mère semblait plus affectée par le fait que je me sente nule, plutôt que par le fait que je vivais mal ma rupture brutale avec Josh... ou Harry. 

- Ma chérie... Enlève-toi à jamais cette idée de ta tête, d'accord?! Tu n'es pas nule, tu es plutôt extraordinaire, mon petit trésor à moi que je ne supporterais pas de perdre. Alors ma chérie, relève la tête, fait moi un beau sourire est dit moi que tu es parfaite. Et ne me dit pas que tu ne l'es pas, parce que pour moi tu l'es largement et tu sais pourquoi? S'enquit-elle tendrement, alors qu'elle s'était approchée de moi et me serrait fort dans ses bras.

Je secouai négativement la tête dans le but de lui enjoindre à m'expliquer ce qui lui faisait penser que j'étais parfaite. Elle ne me serra que plus fort dans ses bras.J'inspirais à fond son odeur, si rassurante, qui avait le don de m'apaiser légèrement. Puis alors qu'elle me tenait toujours fermement serré contre elle, dégageant une mèche de mes cheveux et la passant derrière mon oreille, elle me répondit d'un sourire tendre:

 - Parce que tu es composé de défauts et de qualités, et ça, à mes yeux, cela te rend plus que parfaites ma chérie.

Touchée, je nichai ma tête dans le creux du cou de ma génitrice, alors qu'elle me bordait de ses bras, m'assurant le réconfort dont j'avais tant besoin en ce moment. Ma mère l'avait sûrement comprit, parce qu'elle raffermit encore une fois sa prise sur moi, me serrant d'avantage contre son coeur. J'avais les yeux qui piquaient, pourtant, je ne voulais pas craquer devant ma mère. Toute seule, cela ne me dérangeait pas, mais pas lorsque ma mère était là. Encore moins si j'étais dans ses bras comme à cet instant...

Ce fut au bout d'environs deux minutes que ma mère et moi-même nous nous décollions l'une de l'autre, tandis qu'elle me déposa un baiser sur le front. Je lui fis un petit sourire, tâchant de cacher mon état émotionelle, et par chance, elle ne se rendit compte de rien, alors que tout sourire elle me dit avec la même voix qu'aurait eu un enfant devant ses cadeaux de Noël: 

 - Prépare-toi, nous allons dîner dans un restaurant English, ria-t-elle. 

~ Perrie ~

Je lançais un regard à Zayn, et je pu constater que lui aussi était tout aussi étonné que moi par ce que nous venions tout juste d'apprendre. Jamais je ne l'aurais cru capable de cet effort. Cette personne si merveilleuse devra toujours vivre dans la crainte de tomber par hasard sur quelqu'un qu'elle voudrait à tout prix éviter, pourtant elle n'avait pas abandonné. Même si elle aurait eu toutes les raisons de le faire, elle ne l'avais pas fait. 

 - Cela va nous rendre la tâche plus facile pour demain, constata Zayn toujours aussi surpris que moi. 

 Je ne pouvais rien faire d'autre que confirmer les dire de mon fiancé, alors que je relisais encore une fois ce qui était écrit noir sur blanc sur cet onglet internet. Je souris, sachant pertinemment pourquoi à la base elle avait du faire ce choix... Mais cela me rappela tistement ce qu'elle devait traversée, ainsi que lui...

 - Oh oui... 

~ Ben ~ 

Matty venait tout juste de garer la voiture devant la maison de ma tante, que je sortis de cette dernière. Matty s'empressa de m'imiter nous dirigeant en premier lieu vers le portail. Une fois devant celui-ci, je composai le code de sécurité que toute la famille ou presque connaissait, puis nous laissant entrer,  nous remontions l'allée en direction de la porte d'entrée. 

Nous venions de mettre un pied sur le perron lorsque la porte d'entrée s'ouvrit sur ma tante, Anne. Elle nous regarda à tour de rôle Matty et moi-même, alors qu'elle nous faisait un petit sourire. Mais Matty et moi-même avions bien remarqué qu'elle n'était pas dans son assiette, et nous n'avions pas besoin de poser la question pour savoir que la raison des cernes et du regard abattu de Anne n'était autre que la dépression omniprésente de notre cousin, Harry. 

Matty et moi embrassions Anne alors qu'elle nous expliquait qu'Harry était tout juste partit se faire un rapide brin de toilette pour être un minimum présentable.Très sincèrement, je m'attendais au pire. Et pourtant, je l'avais vu il y a deux jours, mais je savais qu'au plus les jours passés, au plus sa santé morale était au plus bas. Matty, Anne et moi discutions dans le salon lorsque nous entendions des bruits de pas dans l'escalier. Et bientôt, nous vîmes Harry passé l'encadrement de la porte du salon.

Je savais que j'aurai du m'attendre à trouver Harry dans un sale état, pire qu'il y a deux jours, seulement...rien au monde ne m'avait préparé à le voir dans cet état là...

Harry n'était plus qu'un zombie...

To be continued...