In love with Cristiano

Foot's season on!!!!

PDV de Cristiano

Marcelo: T'es prêt?

On était à la sortie des vestiaires dans notre côté du couloir. On se mettait en rang pour aller sur le terrain et jouer notre première journée de championnat contre le Sporting Gijon des Asturies. Je n'étais pas du tout stressé, c'est une équipe dont nous arrivons toujours à bout, 9 victoire sur 10 pour nous. Donc ca va.

Moi: Ouais, y a rien de nouveau.
Lui: Mis à part que c'est notre premier match de la saison et que tu marques rarement dans ces rencontres.
Moi: Ta gueule

Il devrait savoir qu'avec moi, aucun pronostic ne marche. Je suis imprévisible.

Je n'étais pas d'humeur pour les plaisanteries.

Lui: Il est énervé le petit Cris.

Il riait de moi en plus.
Il faut vraiment que je redevienne qui j'étais. Avant il ne se serait pas permit de venir me taquiner comme ça, il serait resté dans un coin avec les autres et faire des paris.
Je me suis ramolli.
Je pris un air très sérieux et tourne la face vers lui juste avant qu'il ne m'interrompe.

Lui: Ce qui va t'énerver encore plus c'est de savoir qu'on a fait le pari que tu ne marquerais pas dans les 3 prochaines rencontres.

Quoi? Vraiment?

Moi: On? Qui ça on?

Il a dû comprendre que je n'étais plus aussi cool puisqu'il recule de 2 pas.

Lui: C... Calme toi. C'est juste avec les défenseurs.

Je lui pointe un doigt au visage.

Moi: T'es mon latéral Marcelo, si tu t'amuses à ne pas faire de passe juste pour gagner un pari, je te jure que tu pars cet hiver.

Et j'en ai les moyens. Il ferait mieux de me prendre au sérieux.

Il me regarde bêtement avant d'aller retrouver Pépé et Ramos.
Je ne sais pas ce qu'il leur a dit, mais après un moment ils se mettent tous à rire en me regardant.

Rira bien celui qui rira le dernier!

Après quelques minutes, les joueurs de sporting Gijon à gauche, nous à droite, nous sortons sur le terrain sous les applaudissements du public du Barnabéu.

Pendant leur hymne, je scrute un peu le stade à la recherche de visages connus. Il y avait toute ma famille dans le carré VIP et des amis, je continuais du côté du public cherchant encore sans savoir ce que je cherche.

Puis ce fut notre tour de chanter.
Je me grattai la gorge, mains croisées dans le dos et commençai à chanter. Je sais que je chante faux mais j'adore en fait. Et je ressens une fierté enormissime à chaque fois que je chante l'hymne meringué.

"Madrid
Madrid
Madrid
Hala Madrid. Y nada màs.... Y nada màs, hala madrid...."

On applaudit en même temps que le public puis on se met en place en attendant le coup de sifflet du début.

Deux heures et quelques minutes plus tard, l'arbitre siffle une dernière fois et met fin au match, disons au supplice.

On a fait un nul 0-0 mais c'était un enfer. Le Sporting n'a pas arrêté d'attaquer, du coup on était tous à défendre le camp mais on peut être fier car on a pas perdu même si on a pas gagné non plus.

On rentre dans les vestiaires sans s'adresser la parole, aucun de nous n'est allé parler aux journalistes non plus. On fait nos bagages et rentre par nos propes moyens puisqu'on jouait à domicile.