Chapitre 2: Partir mais ensemble

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Une nuit passai sans que je puisses dormir, je repensais à ce que le monsieur avait dit, cette phrase me hantera pour toujours, je me prélassais dans le lit de mon frère pour l'une des dernières fois. Je commença à m'endormir jusqu'à ce que quelqu'un frappe à la porte.

C'était Tristan, il demandai la même chose que moi, c'est-à-dire dormir avec lui. Il accepta aussitôt, bien que le lit soit grand, il était compliqué de dormir à trois dans le même lit. 

Tristan arriva donc dans le lit et à peine 5 minutes plus tard quelqu'un frappa de nouveau à la porte, j'étais sûr que c'était Jade, pourtant non, c'étaient des soldats de l'armée.

Les soldats étaient armés de pistolet mitrailleur, Roby se leva et commença à parler avec l'un des soldats pendant que d'autres Tristan et moi étions emmenés dans un camion de l'armée française, Jade nous rejoignit quelques minutes plus tard.

Mon frère Roby arriva quelques secondes après elle, lorsqu'il arriva dans le camion je lui demanda: 

-Roby, où est ce qu'on va?

-Dans le Sud de la France, Malen'kiy volk, répondit Roby d'un ton effrayé.

Malen'kiy volk était un prénom affectif qui voulait dire petit loup en Russe mais je m'appelais Martin. Mes parents m'appelaient comme ça avant de mourir, ce qui me donna ce surnom par mes frères et ma sœur. Je préférais ne pas poser de question pour ne pas me décourager sur ce qui nous arrivait. Mais ma sœur demanda quand même:

-Qu'est-ce qu'il se passe, Roby.

-Notre village se fait bombarder et pour notre sécurité, les majors de l'armée française ont décidé de nous mettre sous protection en nous emmenant dans une ville plus au Sud, expliqua Roby.

-On sera séparé? fit Tristan avec dégoût.

-Je ne sais pas, répondit Roby avec un frisson.

C'était la pire journée de toute ma vie, ma mère est morte, nous sommes emmenés dans un endroit encore inconnu à nos yeux et nous allons sûrement être séparés. J'ai peur le jour commençait presque à se lever et je ne mettais toujours pas endormi.

Au bout de quelques minutes la fatigue prit le dessus et je m'endormi, je me fis réveiller par un soldat qui me portait, j'ouvrai légèrement les yeux et remarquai qu'on était arrivé à destination. On se dirigeait vers une énorme maison où je vis marquer sur une banderole: "Orphelinat", mon cerveau ne fit qu'un bond, je me détacha des bras du soldat, me retourna et fut rassuré de voir le restant de ma famille sauf un.

L'orphelinWhere stories live. Discover now