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_ Quarante sept, dis-je à bout de souffle.

Un nouveau coup s'abat, cette fois-ci, sur mon ventre.

_ Qua...quarante neuf.

Le rire infernal de Felipe retentit dans toute la pièce.

_ On recommence du début querida, dit-il sans même cacher sa joie.

_ Non! S'il te plait. On...on était si proche de la fin.

_ La prochaine fois, tu apprendra à compter correctement.

Un de ses doigts se pose sur mon ventre, là où quelques secondes auparavant se trouvait la sangle de sa ceinture. Il le déplace lentement et j'en frissonne. Mais il l'enlève brusquement, avant de reprendre sa ceinture.

_ Allez compte.

Le ton qu'il emploie est si mauvais. Il résonne encore et encore dans ma tête et je ne cesse de me remémorer les cris d'extase qu'il lâchait lorsque je poussait des cris de douleurs. Pour ne plus les entendre, je fait de mon mieux et ne cris plus. Et c'est très dur. Mais je prend sur moi pour ne pas lui faire ce plaisir là.

_ Un, dis-je au bord des larmes après qu'il m'ai donné un coup exactement à la même place que le précédent.

Son doigt se déplace une nouvelle fois sur mon ventre. Il apaise la douleur mais abat encore sa ceinture à la même place. Il le fait plusieurs fois avant de se défouler sur sur une autre zone de mon corps.

Les chiffre peinent à quitter ma bouche. Je meurt d'envie de pleurer mais je ne le fait pas. Ça ne m'aidera pas et ça lui ferai plaisir de voir mes larmes.

Cet homme est fou! Complément fou! Mais si je lui dit le fond de mes pensées, je n'y gagnerai rien mis à part davantage de coups.

Quarante neuf coup plus tard, mon corps ne répond plus. Il est tellement endoloris et je peine à lever mes bras pour me rhabiller. Felipe remet sa ceinture autour des hanches et lisse sa chemise. Il enfile sa veste de costume et quitte sa chambre sans un regard pour moi.

Je le déteste! Comment une créature en son genre peut exister?

Il n'est même pas dix heures et j'ai déjà reçu quatre vingt dix-sept coups de ceinture. Tout ça parce que je n'ai pas mit assez de sel dans les oeufs de monsieur! Il n'avait qu'à rajouter son sel putain! On dirait que ça demande un effort! Mais au lieu de le faire, il a préféré me battre. Comme d'habitude, j'ai envie de dire.

Dès que je l'entend sotir de son bureau et descendre les escaliers, je me lève avec difficulté de son lit. Il s'en vas pour un rendez-vous et j'espère qu'il ne va pas rentrer ce midi. Je pourrais être tranquille quelques heures.

¤

Après un petit bain qui m'a permit de me détendre, j'enfile des vêtements confortable, un bas de jogging ainsi qu'il pull léger. Felipe n'est pas là donc il ne pourra pas me faire de remarque sur ma tenue. Je veillerai seulement à me changer avant qu'il ne rentre ce soir.

Je me rend dans la cuisine et entame les oeufs que je lui ai préparé et qu'il a à peine touché.

Il se fou réellement de ma gueule lui. J'ai mit assez de sel! Ils n'ont aucun problèmes mes oeufs putain! Il va me rendre folle s'il continue à se comporter ainsi avec moi.

Je me force à manger toute l'assiette. Ces derniers jours, je n'ai pas très faim. Mais ne pas manger dans ma situation, serai une erreur. Lorsque je mange avec Felipe, il me force à manger de grande quantité. Il ne veut pas que je me rende malade pour qu'il puisse profité pleinement de moi. Il me l'a dit lui même. Quel enfoiré !

Plus fort Que toiWhere stories live. Discover now