Aventures ailées

Chapitre 10 : On s'aime ! Cordialement.

Ce chapitre comporte des insultes non censurées, sauf la dernière.

P.D.V Astrid

- Dis Harold ?

- Oui Milady ?

- Faudrait peut-être qu'on le dise aux autres non ? Rustik commence réellement à me souler, à me draguer tout le temps. Avant aussi, mais maintenant qu'on est ensemble, ça m'énerve encore plus.

- Ouais moi aussi il m'énerve. Mais... Tu ne penses pas que c'est un peu tôt pour leur dire ?

- Harold ! Ça fait plus de deux mois qu'on est ensemble ! Tu ne crois pas que c'est amplement suffisant ? lui demandais-je.

- Tu dois avoir raison. On leur dira demain matin. Mais pour l'instant, nous sommes seuls chez moi. Krokmou n'est pas là, il n'y a aucun témoin, répondit-il, des étoiles et du désir plein les yeux.

Nous étions blottis l'un contre l'autre, dans son lit. Que voulait-il dire par « aucun témoin » ? Voulait-il qu'on... qu'on le fasse ? Il m'embrassa passionnément. Non ! Je... je n'étais pas prête !

- Harold ?

- Oui Astrid?

- Euh...

- Oui ?

J'inspirais profondément et me lançais, terriblement gênée.

- Est-ce que quand tu disais « Nous sommes seuls chez moi et il n'y a aucun témoin » tu sous-entendais « On va pouvoir le faire » ?

- Ben... Pas spécialement, non... dit-il, gêné.

- Ça... Ça me rassure... Parce que... Je ne suis pas du tout prête, moi...

- Moi non plus, me confia-t-il, soulagé. Mais...

- Mais quoi ?

- Plus tard... Si tu en a envie... Peut-être qu'on pourra ?

- Si ça ne te dérange pas, on verra ça plus tard, lui répondis-je, très gênée.

Je l'embrassais, pour clore la discussion. Oui, plus tard. On le fera... Plus tard. Pas maintenant. Il fallait que nous en ayons envie. Tous les deux. Et que nous soyons prêts à le faire. Ensembles. Pour l'instant, nous embrasser était amplement suffisant à notre bonheur. Alors on s'embrassa. Longtemps.

Nous nous endormîmes beaucoup plus tard dans la soirée, toujours dans son lit.

Le lendemain matin

P.D.V Kranedur

J'entrais en trombe dans la chambre d'Harold. Et là, qu'est-ce que je voyais ? Harold et Astrid, endormis dans le même lit, dans les bras l'un de l'autre. A la base, je devais réveiller Harold, mais cette découverte me fit renoncer. Je redescendis les escaliers pas à pas. Et sortais de la maison. Là, je courais jusqu'à la hutte commune, pour avertir les autres.

P.D.V Varek

Kranedur arriva hors d'haleine dans la hutte commune, et à bout de souffle, nous annonça :

- Et !... Les gars !... Vous... savez pas ce que j'ai vu ?

- Euuuuh... Laisse-moi réfléchir... NAN ! railla Kognedur.

- Alors, t'as vu quoi ? demanda Rustik.

- J'ai vu... commença Kranedur d'une voix mystérieuse.

- T'as vu quoi ? s'énerva Rustik (décidément, la patience n'était pas son point fort).

- J'ai vu Harold et Astrid !