EHROLEN. [TOME 2]

• CHAPITRE 2 : Le taulard par excellence.

Nous arrivâmes enfin devant la prison. Hansi m'avais expliqué ce qu'il fallait que je fasse pour accéder à la salle des visites. Elle voulait pas m'accompagner, elle voulait nous laisser tout les deux, c'était gentil de sa part.

— Eh oh Eren tu me reçois ?

Je releva la tête vers Hansi en sursaut.

— Quoi ? Tu me parlais ?

— Je te vois te perdre dans tes pensées, quelque chose ne va pas ?

— J'arrive toujours pas à croire que je vais le revoir .. ça fait 2 ans que j'attends ce jour et il est enfin arrivé ..

Elle me fit son sourire -qui pour moi était comparable à un sourire de psychopathe- que je lui rendit.

— Allez Eren, va s'y. Tout va bien se passer ! Je t'attends ici.

Je remercia Hansi et je sortis de la voiture. L'immense bâtiment pénitencier se dressait devant moi. Je m'avançais doucement mais sûrement vers l'entrée. Je regardais autour de moi ; le paysage était triste et maussade. Je passa le seuil de l'entrée de la prison et me dirigea vers l'accueil. Une femme d'un certain âge s'y trouvait. Je m'avançais vers elle.

— Bonjour madame .. euh .. je viens pour une visite ..

Elle ne répondit pas. Super, ça commence bien.

— Madame ? Excusez-moi ..

Elle leva la tête en ma direction.

— Moh, pardon mon mignon, je ne t'avais pas écoutée, j'étais plongée dans mon travail. Qu'est-ce qu'il te faut ?

— Je viens pour une visite ..

— Ah ! Et vous venez voir qui ?

— Livaï Ackerman madame ..

Rien que prononcer son prénom me donnait des frissons.

— Ah vous êtes Hansi Zoé ?!

Pardon ? J'ai l'air de ressembler à Hansi espèce d'idiote ?!

— Du tout, je suis Eren Yaëger.

Elle releva la tête vers moi, elle enleva ses lunettes en slow-motion et elle me regarda, choquée.

— Vous .. vous êtes ..

— Eren Yaëger.

Elle prit le téléphone qui était à côté d'elle et elle appela quelqu'un.

— Monsieur Webster, Eren Yaëger est là !

Puis elle raccrocha. Monsieur Webster .. c'était le même nom qu'il y avait sur la lettre que j'ai lue .. le directeur de la prison, si je ne me trompes pas.

— Monsieur Webster va venir à votre rencontre. Patientez, merci.

— D'accord.

Je me retourna et vis des chaises, j'alla m'asseoir sur l'une d'entre elles. Je regardais à ma droite, il y avait un long couloir qui menait vers l'enceinte de la prison. Et dire que Livaï est entre ces murs, là, dans une des cellules. Je souffla et ferma les yeux. L'attente était trop longue. J'en pouvais plus. 10 minutes passèrent. Puis 20. Puis 30.

— Monsieur Yaëger !

Je rouvrit les yeux et je me leva. Un homme un peu âgé se présenta à moi avec deux agents derrière lui.