La fête était grandiose, l'alcool coulait à flot et les éclats de rire recouvraient la musique.
Les heures s'écoulaient et le volume sonore diminuait, plongeant la pièce dans un calme assourdissant, rythmé par la musique douce qui précédait le vacarme ambiant.
La piste de danse s'était vidée soudainement, mais on pouvait encore distinguer les silhouettes confondues des deux amants, qui tanguaient doucement, au rythme de la musique.
Elle avait le visage appuyé contre son épaule et avait fermé les yeux. Pour la première fois depuis des jours, qui lui avaient parut une éternité, elle ne pensait plus à l'éventualité de sa mort. De leur mort à tous.
Lui pourtant, ne pouvait s'empêcher de contracter chacun de ses muscles car il savait que ce silence n'augurait rien de bon.
Et aucun d'eux n'aurait pu lui enlever sa volonté de vivre. Il savait aussi, comme il l'avait clamé haut et fort, plus tôt, qu'il était le seul à dire la vérité, dans une pièce pleine de menteurs.
Dont la femme qu'il berçait dans ses bras...
Texte original 29.06.2017 Inspiration : and then there were none, série. Je pense faire d'autres textes dans la lignée, cette série m'inspire beaucoup, en espérant que vous apprécierez.
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Pensées de minuit
PoetryCeci n'est pas un roman Il s'agit de petits textes Plus ou moins récents En espérant que vous aimerez ~ Qu'est-ce que la vie? Un songe. Calderon, la vie est un songe.
