CHAPITRE 2

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CHAPITRE 2

Plus personne n'était dans les couloirs, la panique commençait alors à me submerger.

Je montais les grands escaliers qui menaient à l'étage dans lequel se trouvait ma salle.

Alors que j'arrivais quasiment à la dernière marche, j'entendis une voix masculine s'écrier « aïe putain ! » derrière moi. Je me retournai quasi-immédiatement. Je pus apercevoir un jeune-homme agenouillé au bas de l'escalier. Je me précipitai vers lui, descendant les marches deux-à-deux.

Une fois arrivée à sa hauteur, je m'écriai :

« - Tout vas bien ?! m'inquietai-je.

- J'viens d'me tordre la cheville, putain que ça fait mal ! me répondit-il.

- Ne bouge pas, je vais chercher l'infirmière !"

Il leva la sa tignasse brune vers moi, et plongea ses yeux bleus dans les miens avant de s'exclamer :

"- Non, non. Vas en cours, ne rate pas ta rentrée pour moi ! Les cours ne sont pas vraiment ma priorité alors ne gâche pas ta nouvelle année en te sacrifiant pour moi, malgré que je ne te connais pas.

- Je ne peux tout de même pas te laisser seul ici, voyons !

- Ça va passer, t'inquiète, me promit-il. Regarde, ma cheville va déjà mieux ! lança-t-il avant de se relever et de bouger sa cheville, pour me prouver que tout allait bien.

- Alors allons en cours s'il te plaît... l'obligeai-je.

- De toute façon on est déjà en retard hein, me signala-t-il d'un ton hautain.

- Ne le soyons pas encore plus alors ! dis-je, tout en levant les yeux au ciel."

Nous montâmes les escaliers, et ce garçon inconnu lança la discussion :

"- Tu es du genre première de la classe, hein princesse ?"

Je rougis et baissai la tête à l'appel de ce surnom. Je bégayai avant d'exploser de rire, et de regarder ce garçon dans les yeux.

Il plongea immédiatement son regard océan dans le mien.

"- Je crois avoir compris que la réponse est un oui !" s'exclama-t-il.

Quelques vingtaines de secondes nous suffit pour arriver devant ma salle de classe; la 206.

"- C'est ta salle ? me demanda l'inconnu.

- Oui, et toi tu es en quelle salle ?

- Tu vas avoir le privilège de m'avoir dans ta classe cette année, princesse, me dit-il d'un ton charmeur.

- Oh arrête avec ce surnom stupide !" m'exclamai-je en cachant mon sourire.

Avant que je n'eus l'idée même de le faire, l'inconnu à mes côtés frappa à la porte. Nous pûmes entendre un vague "entrez !" d'une voix rauque, qui venait de l'intérieur de la salle.

L'inconnu me regarda, comme pour que je lui confirme d'entrer. Je hochai la tête, puis il baissa la poignée avant de pousser de la porte, et l'ouvrit. Je pus apercevoir des dizaines de têtes tournées vers nous.

Moi qui voulait une rentrée discrète, c'est plutôt raté !

Des épines sur une rose un peu trop belleWhere stories live. Discover now