Thiercelieux

Prendre le bout de papier

Après avoir aperçu le bout de papier vous êtes convaincu que c'est un message. Vous forcez alors sous le regard intrigué du village sur la main du défunt. 30 secondes plus tard vous vous en emparez puis à haute voix devant les habitants vous lisez:

Chers habitants,  J'écris ceci en vitesse pour vous dire que quand vous lirez ceci je serai mort, je n'ai pas pu me cacher ils étaient déjà là. Je sens mon cœur battre à cent mille. Je ne fais pas d'idée sur mon sort. Ils m'ont désigné. Je ne ferai que m'incliner, Mais j'ai quelques faveurs à vous demander. En premier je vous demanderai de descendre au grand village pour informer de ma mort ma famille:

Maison 15B, Rue de la place du temple 

Ne leur dites pas que j'ai eu une mort douloureuse et ça fait mal à dire mais j'aimerai que vous mentiez à ma famille. Dites leur que j'ai eu une mort douce. Ils ne désireront pas voir mon corps. Dites leur que je les aimerai toujours. J'aurais un amour éternel pour eux. Puis, Monsieur le maire, j'aimerai vous dire que j'aurais voulu croire en vous... Vous êtes la première personne que j'ai voulu connaître grâce à ma boule de cristal, mais vous étiez sombre. Aucunement mauvais mais sombre. On a tous nos secrets que l'on croit enfoui mais vous non. Vous, débarquez, nous offrez un village et, pourtant, vous n'avez rien à vous reprochez . Aucune double vie...

Et enfin. A vous tous, Couvrez vous, fermez vos portes à clés bloquez vos fenêtres car ils arrivent.

Les Loups-Garous arrivent.

A bientôt dans une autre vie.

Vous sombre ? De quoi parlait-t-il ? Vous relevez les yeux du papier pour voir les villageois totalement désemparé. Ils avaient une mine affreuse. On aurait dit des fantômes.

*

Les gens n'osaient plus vous regarder dans les yeux. Toute la joie et la bonne humeur de Thiercelieux avait laissé place à de la peur. Des loups-garous ? C'était impossible. 

Pourtant... 

Une voix s'éleva parmi les habitants.

-Je propose que l'on prennent le temps de parler avant d'accuser à tort et à travers.

-Ah bon ?! s'écria une femme. Et toi ? Tu l'as vu ce pauvre gars ? Hors de question que je finissent pareil ! Après tout, c'est vrai que tu n'as peut-être pas grand chose à craindre ? Tu es parmi ces monstres ! La personne se tourna vers vous. Monsieur le maire, cette personne mérite de se retrouver au bout d'une corde ! Dites quelque chose !

Qui tuer ? L'homme ou la femme ?