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AVANT PROPOS — Ceci est un 'demi-lemon', très très court (c'est pour ça que je le poste aussi rapidement). Je suis assez mal à l'aise avec le vocabulaire cru donc tout est implicite (mais genre vraiment hein). Qui plus est, c'était le premier que j'écrivais donc je m'imaginais mal faire autre chose (et j'ai vraiment l'impression d'avoir fait de la merde mdrrr, désolée).

Harry et Louis.

Ils ne pouvaient pas s'embrasser à l'entrée de l'immeuble toute la nuit, alors Louis avait finit par proposer à Harry de monter pour boire un verre. Ou plutôt tester le confort de son matelas.

Ils étaient monté silencieusement et était rentré dans l'appartement de Louis avec une certaine appréhension. Pendant qu'Harry observait l'intérieur chaleureux et minimaliste du châtain, ce dernier tentait vainement de fermer la porte. Celle-ci resistait. Les deux s'impatientaient.

Louis était presque paniqué et il rajoutait le presque pour se rassurer. Pourtant, il avait déjà couché avec des filles, des tas. Et il avait même eu quelques aventures d'un soir avec des mecs. Il savait comment si prendre. Et il s'en voulait de réagir différemment avec Harry. Il aurait voulu le traiter comme toutes ses conquêtes ; avec aisance et fluidité.

Mais ses mouvements étaient gauches et maladroits ; et il n'arrivait pas à fermer sa foutu porte à clé.

Il devait l'avouer, Harry n'était pas comme toutes ses conquêtes. Il était Harry. Il y avait quelque chose de spécial dans la prunelle emeraude du chanteur.

Alors quand Louis réussit finalement à fermer la porte derrière lui et qu'il sentit le souffle du bouclé dans son cou, il frissonna. C'était réel. Se retournant, pour lui faire face, leurs lèvres s'étaient joint avec une violence à peine comprimée. Les muscles de Louis se tendaient avec une impatientce certaine.

Tout semblait plus facile quand ils ne pouvaient pas parler.

Harry avait à nouveau plaqué Louis contre la porte et le châtain eut envie de sortir une blague à ce propos. Il ne déclara cependant rien, bien trop occupé.

Finalement, ils durent reprendre leur souffle. Et ils se séparent pendant que leurs regards se croisaient.

— « J'attendais ça depuis un bon p'tit moment. » Lâcha Louis, brisant le silence, essayant de faire croire aux deux personnes dans la pièce, y comprit lui, qu'il n'attendait que ça.

— « Patience est mère de vertu. » Finit par répondre Harry, un petit sourire innocent sur le visage.

Louis échappa un petit rire, alors que son dos plaqué à la porte y était toujours maintenu par le corps du bouclé.

— « Tu parles encore de mères, Harry. Je vais vraiment finir par m'inquiéter. »

—« Oh tais-toi. » Râla-t-il, alors qu'il s'approchait de Louis ; encore plus que cela n'était possible.

Et ils s'embrassèrent à nouveau, cette fois-ci avec plus de douceur, comme si l'impatience d'un long mois était passée et qu'ils comprenaient maintenant qu'ils avaient le temps. Leurs deux poitrines collées l'une à l'autre — cœur à cœur — et leurs souffles désespérés d'être ainsi maltraités, Harry mordit la lippe inférieur de Louis.

Et ils se décollèrent, si légèrement que Louis pouvait encore sentir l'odeur enivrante de son partenaire.

D'un seul mouvement, comme un accord tacite, Louis s'était dirigé vers la porte au fond du couloir, suivie de près par Harry. Alors qu'ils y entraient, le brun poussa le chatain sur le lit et s'allongea ensuite sur lui, retenant une partie de son poids par ses bras qui encerclaient la tête de Louis.

Ils échangèrent un regard ; vérifiant l'un et l'autre qu'il y avait toujours consentement. Aucun ne parlait, aucun ne brisait un silence impatient.

Coeur à coeur, leurs poitrines indissociables, Harry avait décidé que les lippes du chatain n'étaient pas suffisantes, maltraitant maintenant la peau de sa gorge. Louis echappa un grognement, incapable de mimer un seul mouvement ; son entrejambe durcissait cruellement. Cette douce torture dura un petit temps avant qu'Harry ne descende plus bas, frôlant le torse de sa victime de ses lippes connaisseuses.

Louis savait ce qui allait se passer.

L'elastique de son calecon tiré vers le bas, c'est un râle de plaisir qui brisa à nouveau le silence ; les mains de Louis sur la chevelure bouclé d'Harry, là où il avait toujours voulu y balader ses doigts. Tandis que le professeur de théâtre défaillait sous les lippes d'un chanteur qu'il avait toujours voulu, il n'y avait que douceur dans ses gestes. Après quelques minutes, il finit par défaillir pour de bon ; un sourire s'étirant sur les douces lèvres d'Harry. Douces lippes cruelles qui recommencèrent alors à s'acharner sur la peau d'un châtain essouflé ; remontant son torse pour rejoindre les lèvres de Louis.

Ils s'embrassèrent à nouveau, avec plus d'ardeur et d'attentes. La douceur dont faisait preuve Louis était remplacée par la violente impatience du bouclé. Les mouvements étaient plus brusques, plus entreprenants ; un peu moins sensuel. Louis pouvait sentir l'entrejambe du bouclé, durcir de plus en plus.

Le châtain laissa alors sa main se balader sur la peau laiteuse du bouclé, avec lenteur ; le bouclé semblait vouloir briser toute timidité infantile.

Leurs regards s'étaient croisés ; Harry semblait demander l'autorisation, Louis la lui donner. Et après quelques minutes de préparation, une préservatif enfilé et un sourire échangé, les deux corps s'entrechoquèrent — cœur à cœur. 

Two Ghosts (L.S)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant