J-50

Pdv Lexa

Je me reveillé à l'hopital encore. L'infirmière vint m'apporter mon petit dejeuner mais en arrivant il y avait seulement une enveloppe sur mon plateau. Je la pris, l'ouvris, la lu. Je n'en croyais pas mes yeux, c'était un miracle, le plus beau jour de ma vie jusqu'à présent. Je me faisais transplanter cette après-midi ! Je n'en revenais pas, il faut que je le dise à Clarke. Vivement ce soir, elle viendra et me verra avec de nouveaux reins. Quelques temps après une infirmière vint pour me laver. Je n'aimais absolument pas mais c'est son métier. Quand elle eut finis, je pris mon livre et me replongea dans la lecture de Atomka de Franck Thilliez. Vers quinze heure je fus emmené. Enfin. Une nouvelle vie m'appelle. Le médecin m'injecta un liquide. Je m'endormis. En ouvrant les yeux je vis Clarke, elle était dans mon lit, chez moi. Elle me souris et m'embrassa. Quand des cris de bébé se firent entendre. Clarke mis son coussin sur sa tête et marmonna:
-C'est ton tour !
Elle était trop mignone. Je me levais et pris le petit garçon dans mes bras.
-Ma chérie ! Je crois qu'il a faim. Il a besoin de tes seins !
Je l'entendis souffler et je lui ramena notre enfant. Elle le nourrit et je souris bêtement. Qu'est-ce que je l'aime. Brutalement je ressentis une décharge dans tout mon corps. Je tombais du lit. Une autre me fis me cogner au sol. La troisième fut fatale.
J'ouvris les yeux. J'étais dans ma chambre d'hopital. Je mis quelques minutes à distinguer le rêve de la réalité. Je n'étais plus branchée à la machine mais j'entendais les medecins dire des choses incompréhensibles. Je criai malgrè-moi:
-Hé ! Qu'est-ce qu'il se passe ici ?
Un silence pesant prit place, jusqu'à ce qu'un médecin se décide à répondre.
-Euh...hum hum... vous avez reçu de nouveaux reins, donc tout va bien maintenant. Mais vous avez refait une crise d'épilepsie. Nous ne savons pas ce qui a pu la déclencher. Vos crises sont si fortes qu'elles baissent votre rythme cardiaque jusqu'à l'arrêt. Avez-vous des antécédant d'épilepsie dans votre famille ?
-Euh... Non, pas à ma connaissance.
-D'accord. Bon nous avons déjà eu des patients dans votre cas. Souffrants de crises post-opératoire mais ne vous en faites pas. Ça ne devrait plus se reproduire.
-D'accord, je vais rester ici combien de temps du coup?
-Encore une semaine, pour être vraiment sûrs que rien ne cloche.
-Je comprends. Merci !
-Bonne soirée madame.
Je leurs souris et ils sortirent. Encore une semaine,c'est vraiment long. Je regardais l'horloge, dix-huit heures trente. Clarke devrait arriver d'une minute à l'autre. D'un coup la porte s'ouvrit. Bingo. Clarke titubait légèrement et se tenait la tête. Elle m'embrassa, elle empestait l'alcool. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Elle s'assit en manquant de louper le fauteuil et me regarda. Son regard était vide.
-Clarke ?
-Oui Lex' ?
-Tu as bu ?
-Oui Lex'.
Je soufflais doucement.
-Et je peux savoir pourquoi ?
-C'est à cause de S... Enfin... Je ne sais pas trop.
-Est-ce que tu as pris de la drogue ?
-Sûrement. Je ne m'en rapelle pas, j'ai extrêmement mal à la tête.
Elle pencha sa tête en arrière et je remarquais une longue trace violette autour de son coup comme si elle avait été étranglée avec une corde. Je me penchais doucement et mis ma main sur son coup, je carressais la marque. Elle eu un mouvement de recul. Mouvement qu'elle n'avait jamais eu avec moi. Tout ça est vraiment très étrange. Elle posa ses yeux sur moi et me scruta. Elle sourit et dit:
-Tu... Tu n'as plus ta machine ?
-Non. J'ai été transplantée aujourd'hui.
Je ne pensais pas dire ça comme ça.
-C'est génial Lex', on va enfin pouvoir avoir une vie. Ensemble. Où si tu veux pas, pas grave.
-Pourquoi je ne voudrais pas ?
-Bah, elle pris une grande inspiration, je suis complètement une honte dans notre couple. Je... J'ai, j'ai bu et je suis qu'une droguée et, et je me fais aggrésser comme une merde et je ne réagis pas. Je ne suis qu'une victime et je... Je comprendrais si tu... Si tu ne voulais plus de moi. Tu ne vas pas pouvoir me protéger toute ta vie. Déja que je n'y arrive pas moi-même.
Je mis ma main sous son menton, elle me regarda dans les yeux, j'essuyais ses larmes avec mon pouce.
-Ta gueule. Tu n'es pas une honte. Tu es ma fierté. Ok tu es pas parfaite, ok tu as fais des erreurs. Mais tu n'es pas une honte et encore moins une victime. Alors tu vas arreter tout de suite de pleurer. Je ne suis personne pour juger ton passé. Ce que je veux c'est un avenir avec toi ! Alors tu vas te reprendre parce que oui, je veux vivre avec toi ! Et je t'aime Clarke ! Garde ça en tête et restes forte. Je t'aime Clarke !
Elle eu comme un déclic dans ses yeux et elle me souris. Ses larmes arrêtèrent de couler.
-Jamais... on ne m'avais parler si franchement. Tu... Tu m'aimes vraiment ?
-Oui ma chérie.
-Je, moi aussi je t'aime Lexa.
Elle se rapprocha de moi et m'embrassa passionément. Elle se remit sur le fauteuil et je pris un biscuit dans mon tiroir.
-Tiens mange un petit truc et repose toi.
-Merci.
Elle s'endormit rapidement. Le temps que l'alcool et tout autres substances redescendent.
Quand la fin des visites fut venue. Je priais l'infimière pour que Clarke reste. Elle accepta et ramena un lit d'appoint ou elle y mis Clarke. Elle dormait donc à côté de moi. Je lui enlevais son manteau et ses chaussures et je lui mis la couette. Elle avait l'air paisible je m'allongea face à elle et lui carressa le visage. Je m'endormis.
En ouvrant les yeux, je sentis une masse sur mon côté gauche. Une chevelure blonde me touchait le visage. Clarke avait sa tête sur mon torse et sa jambe sur moi. Je souris et lui embrassa le crâne. Elle se tourna et s'assit en se frottant les yeux. Elle regarda autour d'elle et quand elle me vit elle sourit.
-Lexa... Tu, qu'est-ce que je fais là ?
-Tu as dormis avec moi.
-Oh... désolé pour hier je...
-Non, c'est bon. Ne t'inquiète pas. Je veux juste savoir qui t'as fait ça, dis-je en montrant son cou.
Elle se le toucha et sembla se remémorer.
-C'est Séléna. Elle me vendait de la drogue au lycée et elle a aussi redoublé. Je lui ai dit que je n'en voulais pas mais elle me force et c'est elle qui m'avais frapper la dernière fois.
-Mais pourquoi elle t'en veux autant ?
-Et bien, il s'avère que la fille que j'avais utilisé pour me venger de Finn soit sa soeur jumelle.
-Oh.. ça explique tout. Mais aller jusqu'à t'étrangler.
-Bah hier après-midi quand je siis sortis du lycée elle m'a attrapé par le cou avec un lacet ou une corde et m'a trainé jusqu'à un endroit reclus. Là elle m'a drogué de force. Et après je me sentais si minable que je suis allé dans un bar.
Je pris son visage entre mes mains et l'embrassa. Elle se mit au dessus de moi et commença à me carresser le corps un peu partout. Je sentais le désir monter rapidement. Je dus me résoudre. Je la reculais gentillement.
-Ma chérie, j'en ai très très envie. Mais j'ai encore mal dans le bas du dos et je préfère être à la maison.
-Tu veux dire notre maison ?
-Oui, notre chez nous.