Chapitre 19

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Je me réveille avec un mal de crane atroce. Encore très sonné je porte ma main automatiquement à mon crane douloureux et me rappelle le coup, le sang , William. Il fait très chaux où je me trouve, dans l'obscurité absolus. Je tâte malgré tout autour de moi, je ne vois rien,le lieu est étroit, je sens de la moquette sous mon corps allongé et des parties plastiques voir métallique à certain endroits. Je me souviens subitement que j'avais conservé mon portable dans ma poche arrière, je pousse un soupire de soulagement après posé ma main dessus. Je le prends et l'allume, il ne me reste que 30 pour cent de batterie en gros pas grand-chose, vive les smartphone! Et il n'y a pas de réseau.

Je me suis longtemps assoupie d'après l'heure indiqué, j'active le flash et éclaire autour de moi. Vraisemblablement je suis enfermé dans le coffre d'une voiture.

Je me met à pousser avec mes mains sur le haillon de la voiture, à me faire glisser au font du coffre dos à la banquette et tape avec mes pieds de toute mes forces. Rien ne bouge je pousse un cris de frustration, je reprends mon portable, toujours pas de réseau. Je me retourne et frappe sur les sièges mais toujours rien. Je commence à paniqué voyant que je ne contrôle plus la situation, je ferme les yeux et essais de ralentir ma respiration tant bien que mal en faisant le vide dans ma tête, pas facile!

Une fois calmer, je commence à démonté un plastique, j'attrape ce qui semble être un cric et une clé de serrage que je sers entre mes doigts.

Ne t'inquiète pas William, je vais te recevoir d'une façon que tu ne l'oubliera pas de ci-tôt.

Je réessaye de frappé à nouveau toujours en vain et encore plus en sueur que je l'était.

Essoufflé et épuisé, je me repose quelque minutes,tends l'oreille, des bruits, de pas approche. Je fais le moins de bruit possible quand j'entends​ des clés et le bouton poussoir du coffre qui s'enfonce. Le hayon s'ouvre légèrement. Je positionne mes pieds à ce moment-là et pousse le hayon de toutes mes forces que je le peux. Le coffre s'ouvre en poussant William de quelques mètres, je profite de ce moment pour me glisser en dehors du coffre et m'agrippe à celui-ci avec toujours ma barre à la main. Pose un pied au sol, mais William me stop, je me débat, il se tient dos à moi et essaye de me maitriser.

-Dit donc tu es devenu coriace toi! Tant pis tu ne me laisse pas le choix.

Il m'arrache la barre de mes mains et de nouveau le trou noir s'abat de nouveau sur moi.

J'immerge difficilement, me battant avec moi même pour que mes yeux restent ouverts, je vois William parler à une autre personne s'échangeant de l'argent. En bougeant je me rend compte que je suis attaché sur une chaise, les mains et les pieds liés a la corde, un torchon sur la bouche attaché derrière mon crane qui me lance une douleur aigu m'envoyant dans les vapes par moment. En observant les yeux à moitié fermé, j'essaie de défaire mes liens, ne trouve pas la force de bouger, je finis par ouvrir les yeux en grand, les larmes et la sueur se mélangent sur mon visage.

-Ah tu es réveiller...

Près de là sur une table, il se fait une ligne blanche à l'aide d'une carte pour finir avec un billet enroulé en aspirant le tout dans les narines. Pendant ce temps je continue d'essayer de défaire la corde en silence mais n'y arrive pas, je lâche un gémissement de colère.

-Arrête de bouger, tu te fatigue pour rien.

Ne pouvant lui répondre je pousse un gémissement de mécontentement.

-Quoi? Tu veux parler?

Il m'enlève le bandage de ma bouche, je le regarde avec toute la haine que je suis capable de lui lancer à travers les yeux et lui crache:

-Pourquoi tu fais ça?

-Tu ne vois pas du tout? tu es si naïve! le mieux est que tu te laisse faire

-Rêve! tant que j'aurai de la force je me débattrai.

-Tu en es sûr? Bon au pire des cas je peux m'occuper de ton petit copain!

-Ne lui fait aucun mal sinon..

-Et sinon quoi? tu es en mauvaise posture pour négocié jeune fille! Je pensais réglé ça autrement mais tu ne m'as pas trop laisser le choix. Que tu le veuilles ou non, je t'emmènerai avec moi loin d'ici! Je vais avoir besoin de toi, le mieux est que tu l'acceptes! j'ai de grand projet te concernant!

Il est complètement fou!

-Autant me tuer tout de suite car tu n'obtiendra rien de moi!

-Ne dit pas sa, je suis sûr qu'à la longue tu t'y fera.

-Va te faire foutre! Je...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il me remet le ballion sur ma bouche.

-Tais toi! Tu parle beaucoup plus qu'avant dit donc, si tu ne le fais pas de toi même, j'emploirai la manière forte!

Je me met en colère, je gémi mais rien y fait, je ne bouge toujours pas d'un poil.

-Hola, dit donc tu es devenu une vrai tigresse, j'adore sa! Mais pour le moment je préfère que tu sois plus calme. D'ailleurs​ autant passé au chose sérieuse maintenant.

Il défait le lien qui me relie à la chaise, m'agrippe par la taille et me met sur son épaule. Je gémi et me dandine comme je le peux. Je me sens partir en arrière et me retrouve sur un matelas posé à même le sol dans une pièce isolé. J'essaie de me tourner sur le rebord mais William me pousse au centre et se place à califourchon sur moi se qui m'empêche de tourner sur moi même. Il place ses deux mains de part en part de ma tête et se penche sur moi. Je continue de gémir et de bouger le plus possible quand je sens son souffle et sa langue dans mon cou. C'est pas vrai sa recommence! Je me débat encore plus, bouge mes épaules dans tous les sens possible, ce qui semble l'énerver il rétorque:

-ça ne m'amuse plus, tu bouges beaucoup trop!

Il se lève et part, j'en profite pour me dandiner à nouveau sur le côté du matelas. Je ne l'entends pas revenir derrière moi, je sens une forte piqure dans mon bras. Je regarde ou vient la douleur et vois une seringue planté et un liquide incolore rentré dans mes veines.

-Bien voilà, dit-il en retirant la seringue, tu vas vite être plus docile avec cette double dose d'ici peu...

J'essaie de continuer mon escapade mais mes membres deviennent lourdes je suis au ralentis. William me repositionne sur le dos. Je suis rapidement dans les vapes luttant pour ne pas fermer les yeux. William reprend ou il en était en prenant son temps cette fois, je ne ressens plus rien, je vois flou, n'arrive plus à gémir, l'impression de quitter mon corps.

Suis-je morte? au bout de quelques minutes interminables, il me semble qu'il m'enlève mon t-shirt. Je m'enfonce peu à peu dans les ténèbres...un bruit de font... le visage de Fabien me revient avant que tout devienne noir.

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