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LE GRAND NOMBRE DES VOIES DE BIEN

Selon Abou Hourayra (RA), le Messager de Dieu a dit : « Tout organe de l’homme nécessite pour l’homme une
aumône à chaque jour nouveau. Tu arbitres équitablement entre deux personnes et voilà pour toi une aumône. Tu aides
quelqu’un à s’installer sur sa monture ou à la charger et c’est encore une aumône. La bonne parole est aussi une aumône.
Pour chaque pas que tu fais en allant à la mosquée tu as une aumône. Tu retires de la voie publique ce qui peut nuire aux
passants et c’est pour toi une aumône ». (Unanimement reconnu authentique)

Moslem l’a aussi rapporté selon une version de ‘Aïcha (RA) qui a dit : « Le Messager de Dieu a dit : « L’homme a été
créé de trois cent soixante organes. Celui qui a dit : « Dieu est plus grand, la louange est à Dieu, gloire et pureté à Dieu » qui
a imploré l’absolution de Dieu, qui a écarté de la voie publique une pierre, une épine ou un os gênant le passage des gens, qui
a prescrit le bien et proscrit le mal, tout ce la trois cent soixante fois par jour, s’est éloigné ce jour là du feu de l’Enfer.

123. Selon le même Abou Hourayra (RA), le Prophète a dit : « Celui qui va à la mosquée le matin et le soir, Dieu lui
prépare dans le Paradis un endroit confortable pour chacun de ses allers ».

124. Toujours selon lui, le Messager de Dieu a dit : « O femmes de l’Islam ! Que l’une de vous ne méprise pas le
cadeau qu’elle fait à sa voisine si petit soit-il, ne serait-ce que le sabot d’un agneau. »

125. Selon lui encore, le Prophète a dit : « La foi comporte un peu plus de soixante dix ou de soixante branches. Le
plus élevée est la proclamation qu’il n’y a de dieu que Dieu et la moindre est le fait d’ôter de la voie publique ce qui peut
nuire aux passants. La pudeur est l’une des branches de la foi ». (Unanimement reconnu authentique)

126. Toujours selon lui, le Messager de Dieu a dit : « Cependant qu’un homme poursuivit son chemin, voilà qu’il
ressentit une grande soif. Il trouva alors un puits, y descendit et en but. A sa sortie du puits se présenta un chien haletant et
léchant la terre humide tellement il avait soif. L’homme se dit : « Ce chien souffre de la soif autant que j’en souffrais moi-
même. Il redescendit dans le puits, remplit d’eau sa chaussure, la tint avec ses dents et remonta. Il en abreuva le chien et
Dieu loua son acte et lui pardonna ses péchés ». Ils dirent : « O Messager de Dieu ! Avons-nous donc un salaire pour nos
bonnes actions envers les animaux ? » Il dit : « Pour toute créature vivante il y a un salaire à qui lui fait du bien ».

Tiré de: Riyad as-Salihin ( Le jardin des vertueux) de l'Imam Mohieddine Annawawi( 631-676)
Traduction et commentaire du Dr Silihiddine KHESHRID

ISLAM: "Transmettez de moi ne serait-ce qu'un seul verset"Prophète Muhammad PSL Where stories live. Discover now