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il est sérieusement entrain de...putain, putain, putain, c'est pas censé me faire autant de bien, merde, j'ai jamais ressenti le quart du plaisir que Gabriel me fait ressentir avec une fille, et pourtant j'en ai rien à fouttre, je trouve ça juste : normal.
je l'appelle plusieurs fois, mais tout ce qui sort de ma bouche est onomatopées et gémissements, pourtant il s'arrête et relève ses yeux vers moi, et ce serait mentir de dire qu'il n'est putain d'attirant et putain de beau. il murmure, essouflé,
« Qu'est-ce qu'il y a ? »
je grogne et,
« Je vais être hors jeu beaucoup trop vite si tu continues, allez c'est à toi »
il souffle, je ne saurais dire si c'est de soulagement ou d'agacement, mais il se relève et enchaîne quand même,
« Ok bah, j'suis en fac de médecine ici à Marseille, j'suis partis de chez moi avec ma soeur parce que mon père était alcoolique et violent, j'veux finir dentiste »
« J'suis sûr que tu veux pas finir dentiste »
« T'as raison, j'veux devenir cancérologue, j'veux aider et sauver des malades, comme j'aurais aimé qu'on le fasse avec ma mère, allez fais moi ce qu'il te chante »
il me sourit malicieusement, mais pourtant moi, je ne souris plus.
« Non on va parler Gabriel, tu peux pas continuer à sourire pour de faux, tes yeux disent le contraire, et il va falloir que tu l'acceptes »
ses yeux s'emplissent de larmes pour la deuxième fois de la soirée, et je sers son buste contre le mien.
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