Issa Et Sophie : Un Couple Exceptionnel

Chapitre 9

PDV d'Issa

J'ouvris lentement les yeux. Je ne voyais pas bien, mes yeux étaient un peu flou alors je les referma un instant avant de les rouvrir. Cette fois je voyais un peu mieux.
Je ne reconnaissait pas où je suis. Ce n'est pas ma chambre. Celle ci ressemble à une chambre d'hôpital. Je me rappelais soudain de mes vertiges et après plus rien.

J'avais soif en ce moment. En face de mon lit, il y avait un lit où était étendu un vieil homme qui dormait.

Je tourna la tête et vis trois personnes endormies sur leur chaises: Sophie, Abdou et Habib.

J'attrapa mon regard sur ma femme. Elle a l'air fatiguée mais ça ne diminue rien en sa beauté.
Je décida de la laisser se reposer et appela ses deux frères qui me servent de meilleurs amis.

-Habib, Abdou! Dis je doucement espérant ne pas la réveiller.

Aussitôt que je finis ma phrase qu'ils étaient tous les trois debout.

-Oh Issa tu es enfin réveillé. Tu nous as fait tellement peur, dit Sophie en venant me serrer dans ses bras.

-Heeee petite sœur doucement tu veux qu'il refait une autre crise grâce à ton étreinte, la taquina Habib.

-Non! Je suis désolée Issa, dit elle en me relâchant.

-Je veux boire, réussis je à dire, la voix sèche.

-Je te ramène tout de suite de l'eau, dis Sophie en se dirigeant vers la porte. Et je vais en profiter pour dire au docteur  de venir t'examiner.

Je voulus protester à propos du docteur mais elle était déjà sortie de la chambre.

-Alors frérot ! Dit Abdou. Tu vas mieux ?

J'hocha la tête en signe d'acquiescement.

-Tu nous fait tellement peur, enchaîne Habib en me prenant la main. Ne nous refait plus jamais ça.

Je voyais toute la sincèrite de leur parole dans leur regard.
Je les considerais comme mes frères et c'est réciproque.
Il me tinrent compagnie jusqu'à l'arrivée de leur petite soeur.

Sophie entra dans la chambre avec un verre d'eau dans la main droite. Elle était suivie du médecin j'en présume par son accoutrement.

Ses frères m'aiderent à m'assoir. Sophie mit sa main sur ma nuque et me donna à boire. Je vita la tasse et elle alla déposer cette dernière sur la table. Le docteur s'approcha puis m'examina en me posant des questions à en point finir.

Après avoir fini, il décida que je pourrais sortir ce soir.

-Bon nous allons vous laisser les amoureux ! Dis Habib. Vous êtes à l'hôpital et ayez pitié de ce viel homme. Ne faites pas ici vos trucs si vous ne voulez pas l'achever.

-Salaud !! Dis je en rigolant. Tu ne changera jamais.
Je regarda Sophie, elle avait l'air gênée.

-Ne fait pas attention à lui, bon rétablissement! Dis Abdou.

Puis ils partirent.

Sophie s'approcha de moi. Je voyais qu'elle hésitait. Soudain elle me prit ma main dans les siennes.

-Tu vas mieux ? Me demanda t'elle inquiète.

-Je vais très bien !

-J'ai appelé tes parents, ils sont en route, ils vont bientôt arriver.
J'espère que tu vas mieux maintenant? Me demande t'elle l'air inquiète.

-Oui ça va mieux, dis je tout simplement.

Je ne savais pas quoi ajouter alors je me tus et elle s'assied sur sa chaise.

Quelques minutes plutard, je vois mes parents débarqués dans la chambre. Et imaginez qui est déjà entrain de m'ettoufer? Ma mère bien-sûr.

-Oh mon fils est réveillé! Tu m'as fait tellement peur, dit elle en l'embrassant.

-Laisse le respirer toi aussi ! Tu ne vois pas que tu es entrain de l'ettoufer?

-Ah désolé mon fils ! C'est juste que tu m'avais manqué.

-Alors mon fils ? Tu vas mieux ?

-Oui papa ! Merci.

-Et toi Sophie, dit ma mère en se tournant vers elle. Tu vas rentrer à la maison, prendre un bain et te reposer.

-Mais non! Je ne suis pas fatiguée. Je veux rester jusqu'à ce soir pour qu'on puisse rentrer ce soir ensemble.

-Non ma fille, c'est indiscutable. Tu n'as pas vu ta mine c'est pour cela. Tu vas rentrer te reposer et si tu veux tu peux préparer le dîner. On va ramener Issa ce soir, dit mon père.

-Ne t'inquiète pas, tu auras le temps de le câliner. Mais laisse moi en profiter aussi, dit ma mère.

-Donc je vais y aller alors, dit elle en se relevant.

On ne me demande même pas mon avis. Moi je ne veux pas qu'elle parte. Je veux la voir à mes cotés, sa présence m'apaise.

Elle me lança un petit à plutard puis sortis.

-Mais non on a complètement oublié de lui donner des croissants, elle n'a rien mangé je crois, dit ma mère.

-Non. Je crois qu'elle a mangé car j'avais vu des cartons de Pizza ici.
Habib et Abdou étaient passés.
Ne t'inquiète pas, elle est une grande fille. Elle va se faire à manger à la maison.

-Oui tu as raison. Mais vraiment mon fils, j'ai eu pitié d'elle. Elle avait l'air tellement désemparée.
Elle a beaucoup pleuré pour toi. Quand tu rentreras tu essayera  de la rassurer, me dit ma mère.

Ensuite elle nous distribua les croissants qu'ils avaient ramené.
Moi toutes mes pensées étaient dirigées vers Sophie. Je ne peux pas croire qu'elle puisse autant s'inquiéter pour moi après tout ce que je lui ai faite.

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