La vie est comme la flamme d'une bougie

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J'entre-ouvris les yeux, c'était flou. J'étais incapable de bouger. Comment décrire ? L'endroit me paraissait glacial et réel. Je ne m'en rappelle plus très bien, mais, tout était clair. Les murs, mes vêtements (du moins, de ce que j'ai pu apercevoir avec mon champ de vision très limité). Je compris très vite que j'étais allongée sans doute au sol, je me sentais lourde. Tout ce que j'ai pu voir se passa en quelques secondes : j'aperçus une autre personne comme moi plus loin, non ce n'était plus une personne, c'était devenu un simple cadavre sans vie. Je crus voir des personnes partir, me laissant à mon défectueux sort. Je sentais un froid depuis mon réveil, si on peut appeler ça comme ça. Cette sensation ne m'étais pas inconnue, c'était comme si on prenait mon sang. J'étais en train de perdre mon sang, nuance. Cette sensation qui te glace sur place, qui te paralyse et qui te tend les bras vers un repos éternel, j'étais prête. Je me sentais partir, je ressentais encore l'écoulement du sang hors de mon corps. C'était étrange, indescriptible. Je n'ai pas les mots, je ne saurais pas décrire par des mots que je connais à ce moment là. J'étais tout simplement en train de mourir, cela en était fini de moi, j'avais toujours attendu ça. Je commençais à perdre connaissance, ce froid, ce liquide qui continuait à se faire la malle hors de ma blessure situé à mon ventre, je pouvais comme la voir, je ne saurais comment. Ma vie ne tenait plus qu'à un morceau du dernier fil qui m'attachais à ce corps. Mais pourtant, je me suis mise à vouloir vivre, comme si c'était un regret. Je voulais prendre mon téléphone et appelé à l'aide. Mais c'était trop tard. J'étais paralysée, une mort lente m'avait été attribué, mais comme tout, cela a une fin et m'y voici : c'était comme si on éteignait une flamme qu'on venait de créer. Un seul souffle suffit pour me faire disparaître à jamais. J'avais l'impression d'avoir le tournis je ne pouvais plus rien sentir, petit à petit, le noir remplissait mon champ de vision, puis, monopolisa totalement ma vue. C'était ce dont je me souvenais en dernier.

La vie est comme la flamme d'une bougieWhere stories live. Discover now