le poids du passé

Le récit

Alexandre

Choqué, fou de rage et en colère je rentre dans mon appartement, j'y dépose mes affaires, téléphone, clés, je me dirige vers le bar, je me sers un grand verre de whisky, je ne bois pas souvent sauf quand j'ai besoin de réfléchir.

Je m'assois sur le canapé, pose le verre devant moi met ma tête entre mes mains et agrippe mes cheveux et je respire longuement plusieurs fois, que vient-il de se passer tout allez bien ce matin, au boulot tout roulais, avec Angèle s'était un peu tendu mais on arrivé à avoir des moments agréables et là ce matin, tout s'effondre, elle est partie, elle a démissionné et je ne sais même pas pourquoi. Encore plus surprenant, elle a une fille et un mari, comment a-t-elle pu le cacher à tout le monde, pourquoi ce secret ?

J'attrape mon verre en boit une longue gorgée, je vais aller prendre une douche, cela me fera du bien.

Je sors de ma douche mais je ne suis pas calmé pour autant, je n'aime pas ne pas savoir pourquoi, je n'aime pas ne pas avoir des réponses à mes questions, je me dirige vers le salon et je vois que mon téléphone indique que j'ai un message, je l'écoute.

« Monsieur Donolys, c'est...c'est Angèle Sender, j'ai ...besoin de vous parler ou de vous voir rapidement, pourriez-vous me contacter. »

Elle veut me parler ou me voir, mais où et quand, que dois-je faire ? J'attends demain matin, je l'appelle ?, je vais la voir ? Maintenant ?

Je regarde l'heure il est 22 H, est-ce tard pour rendre visite à quelqu'un ? En même temps elle a dit rapidement.

Oui, c'est décidé, je vais allez la voir maintenant, mais que vas dire son mari... Tant pis je prends le risque je veux savoir, je n'arriverai pas à dormir sans savoir ce qu'elle me veut.

Je sors de chez moi en quelque pas j'arrive devant sa porte je frappe, et j'attends, j'attends ce qui paraît une éternité, la porte s'ouvre et je la vois devant, elle est surprise, elle parle :

— VOUS, mais... comment, déjà, mais... qu'est-ce que vous faite ici ?

— Vous m'avez laissé un message, alors je suis venu je préfère avoir une conversation en face en face plutôt qu'au téléphone, mais je peux partir si vous voulez.

— Non, non, je suis juste surprise vous avez faite si vite.

— Je n'habite pas loin, lui dis-je sans préciser que nous somme voisin.

Elle s'écarte et m'invite à entrer, je lui demande :

— Mais je vous dérange peut-être et je ne voudrai pas déranger votre mari

— Mon mari...

— Oui, l'homme qui est arrivé tout à l'heure, avec votre fille.

— Oh ! Je vois, écoutez c'est une longue histoire, et ne vous inquiétez pas pour lui, je vous expliquerai, mais j'ai besoin de vous parler d'autre chose avant, asseyez- vous, me dit-elle.

— Vous êtes seule ?

— Oui ma fille est dans sa chambre elle dort profondément et Mark est... est dans la... enfin il est là-haut aussi.

Elle semble nerveuse, fébrile, fragile, pâle et prête à s'effondrer, je m'assois et attends...

— Avant toute chose, je veux savoir si je peux avoir confiance en vous.

— Mais Oui ! Dis-je piqué au vif, pour qui elle me prend.

— J'insiste, ce que je vais vous dire ne doit pas jamais être appris par qui que ce soit, des vies sont en jeux.