THE ANGEL'S

3

LOUIS.

« Je ne voulais pas vous le montrez Monsieur Tomlinson. » S'excuse Abby. « J'ai pourtant trouvé cela plus juste que vous le voyez.

- Merci beaucoup Abby. » Je répond en frottant mon visage. « Vous pouvez disposez. »

Elle me sourit quelque peu gênée et sort de mon bureau ses talons claquant contre le sol.

Je replie le journal et le pose sur mon bureau. Je suis épuisé de toutes ces histoires, j'espérais fortement que les choses se tassent mais l'attitude d'Harry ne m'aide en rien du tout. Au contraire il me complique la tâche.

Cependant, malgré sa mauvaise attitude à l'extérieur, au travail il reste très professionnel et particulièrement bon. Je ne peux pas le renvoyer ou ne serait-ce que le punir.

Je suis coincé et je ne sais pas quoi faire. Tout cela me touche personnellement et c'est bien ça le problème.

On frappe à ma porte, ce qui me sort de ma réflexion, et j'indique à la personne de rentrer. Harry fait son entrée dans mon bureau, il porte un jean slim noir qui lui moule les jambes à la perfection accompagné d'une chemise blanche très fine, les trois premiers boutons sont ouverts laissant une belle vue sur son torse.

Je le détaille sans gêne, il est tellement beau que j'en frissonne.

Il s'assoit, sans que je l'ai invité, dans le fauteuil en face de mon bureau.

« Salut. » Sa voix lente et grave glisse dans mes oreilles.

« Bonjour, Harry. » Je répond en souriant légèrement sans grande réponse. Ça risque d'être compliqué.

« Je viens chercher mon planning de la semaine. » Il m'informe, alors que je fronce les sourcils pensant qu'il l'avait déjà eu.

« Hmm... » Je tousse. « Oui, attend deux secondes s'il te plaît. »

J'attrape le dossier des plannings et cherche à l'intérieur celui d'Harry. Une fois que je l'ai trouvé je le tend à Harry qui l'attrape en me remerciant. Il l'explore rapidement et fronce légèrement les sourcils.

« Je ne peux pas jeudi. » Il dit en montrant la case concerné. « C'est la promotion du magazine de l'agence Mannequin's. »

Je rigole nerveusement, espérant qu'il se moque de moi mais ce n'est visiblement pas le cas quand je remarque ses sourcils froncés.

J'aurais largement préféré qu'il se foute de ma gueule. Je suis bien gentil, et j'essaie vraiment d'arranger les choses avec Harry, mais là il pousse le bouchon un peu trop loin.

« J'en ai rien à battre tu vois. » Je crache sèchement ce qui a l'air de le surprendre. « Jeudi t'as une séance photo, alors tu te démerdes comme tu veux, mais tu ne la loupes pas pour aller à ta foutu promo de magazine, de merde. »

Harry passe sa main dans ses cheveux en souriant crispé.

« Ne me parle pas comme ça, Louis.

- Putain mais tu te moques de moi ? »
Je demande en commençant à m'énerver. « Tu vas voir la concurrence, et tu voudrais que je reste normal ?

- Ça fait une semaine que tu la fermes en faisant profil bas. » Il crache en me fixant méchamment. « Je ne vois pas pourquoi ça changerait maintenant ? »

Je souffle d'exaspération devant sa méchanceté. Putain, on est censé être en couple et j'ai l'impression qu'il n'en a plus rien à battre de moi.

D'ailleurs je suis sûr que ce n'est pas qu'une impression.

« Ne joue pas au plus malin avec moi Harry, parce que avant d'être ton petit ami je suis ton patron.

- Oui, Monsieur. » Il dit de façon narquoise alors que je lève les yeux au ciel agacé par son comportement.

À partir de quel moment les choses ont autant dégénérées entre nous ? Il ne m'aime plus à ce point là ?

« Bien, alors maintenant tu trouves une solution pour jeudi. » Je rétorque en retournant à mes papiers.

« Tu ne vas pas m'aider, pour que l'on essaie de s'arranger ? » Il demande sans une once de gêne alors que je ris sincèrement.

« Tu peux toujours rêvé, je ne suis pas ta bonne Harry.

- Bien, Louis. Je trouverais une solution pour jeudi, mais en attendant au travail tu n'es pas ma bonne mais à la maison si... » Je le regarde furieusement tandis qu'il sort ses mots. « J'ai du linge à laver d'ailleurs. »

Il claque ensuite la porte alors que je jette mon pot à crayon furieusement contre cette dernière.

Quelle belle enflure, putain.

Je met par la suite ma tête dans mes bras en essayant de me calmer, il va finir par me mettre hors de moi alors que j'avais promis de rester calme et professionnel.

« Tout va bien, Monsieur Tomlinson ? »Demande Abby en ouvrant légèrement la porte juste pour laisser passer sa tête.

« Oui Abby. » Je me redresse. « Ça va, merci. »

Elle hoche la tête en regardant les crayons éparpillés au sol tout en soupirant et referme la porte.

Merde, ma colère ne doit pas affoler les autres, je dois rester neutre face à tout cela, même si je sais que les gens comprennent et voient ma douleur.

Le but est de ne pas montrer mon désarrois.