Mauvaise Graine | K.S

CHAPITRE PREMIER :

Je m'aperçois, presque avec effrois, qu'il es 7 heure du matin lorsque les rayons du soleil viennent m'agresser me tirant alors violemment de la seule nuit de sommeil dont j'ai pu profiter depuis une semaine à présent. Au bout d'un certain temps la fatigue l'emporte sur l'insomnie et provoque alors l'endormissement automatique de vos cellules, sans que vous en ayez conscience, c'est comme ça que ce matin j'ai pu remarquer qu'hier soir j'ai plongé dans les bras de Morphée sans même m'en apercevoir, et bien que je ne veuille pas l'avouer ça m'a fait du bien.

Je me lève alors de mon lit, n'ayant rien d'autre à faire, et prend le chemin de la salle de bain pour prendre une douche qui détendra mes muscles engourdi. J'ai réussi à dormir oui, mais a quel prix ? Celui des insoutenables courbatures. Je ne prend pas de temps pour faire attention à comment m'habiller, je ne le faisais pas avant, alors maintenant que je n'ai plus personne à qui plaire je n'en voit pas l'intérêt . Le bas de survet du Portugal, avec un sweat, un bomber et des 95 font largement l'affaire et sont adaptés à la température présente à l'extérieur.

Je sors de mon appartement, cet appartement qui a vu énormement de choses dfiler, nos petits complots avec le s-crew, les rassemblements nocturnes de L'entourage, les soirées improvisés, puis, nos premiers moments passés ensemble, sa rencontre avec les gars, les premières soirées auxquelles elle assistait, notre première nuit ensemble, tout ces malentendus qui ont créaient des tensions, nos multiples disputes, cette nuit qui a tout gâché, puis notre dernière dispute... La dernière fois où j'ai pu lui parler en face et ce n'était même pas de bonnes paroles, voilà le pire. C'est en repensant à tout cela que j'envisage de déménager.

Framal m'a conseillé d'aller de l'avant et m'a promit qu'ils seraient tous là pour m'épauler, évidemment ce genre de choses est facile à dire, mais il n'a pas tord, et comment aller de l'avant en restant dans un lieu rempli de souvenirs qui appartiennent à mon passé ?

Je me dirige vers le tabac en face de chez moi et y achète un paquet de Marlboro. Cliché ? Ouais. Et alors ? J'ai arrêté de fumer et de boire il y a longtemps alors laissez moi reprendre toutes ces conneries correctement. Il arrive un moment dans la vie où l'on commence à se foutre de l'avis des gens, et à s'en battre les couilles de tout, ça s'appelle le je-m'en-foutisme et ça peut être une qualité autant qu'un défaut, honnêtement je m'en bat les reins de ce que c'est chez moi, à quoi ça sert de le savoir ?

Ne sachant pas quoi faire par la suite je m'assois à cet arrêt de bus, je baisse les yeux sur mon paquet puis commence à le déballer, tout est calme ce matin ce qui fait que j'entend le claquement d'une paire de talon sur le trottoir, j'entend grâce à cela  que les pas ralentissent, la propriétaires des talons s'assoit alors à côté de moi, un silence s'installe alors, on entendait même pas le bruit des voitures au loin, non, mais je sentais son regard insistant sur moi, je sais ce qu'elle veut mais ne voulant entendre une voix de crécelle aussi tôt le matin, je sortis une cigarette de mon nouveau paquet, pris mon briquet dans ma poche et les lui tendit en lui disant de ne pas m'adresser la parole.

- Tiens et s'il-te-plait ne parle pas, même si c'est pour me remercier. En disant ça je crois que je l'ai vexé  mais je m'en contre fou, mon cœur est blessé.

Je sais que là , intérieurement elle meurt d'envie de me demander pour qui est-ce que je me prend, et moi je pris seulement pour qu'elle se taise, je ne veux pas parler et encore moi aux inconnus dans la rue, encore plus si ce sont des filles. Ca paraît extrêmement con, mais je pense que c'est dû  à une peur, surement la peur de trouver, en parlant avec une autre fille, des points communs avec elle. Tout ce qui se rapproche d'elle de près ou de loin doit être maintenu loin de moi.