66.

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Je reste silencieuse quelques minutes, choquée par ces propos. Vient-il de m'avouer ses réels sentiments à mon égard ? Je n'en croix pas mes oreilles. Tony vient de m'avouer qu'il m'aimait. Je le regarde, interdite, il a mit son coeur à nu devant moi.

- Tu viens de dire que tu- chuchotais je presque pour qu'il se rende bien compte de ce qu'il vient de dire.

- Que je t'aimais. Tu as très bien entendu, me coupe Tony.

Je le regarde droit dans les yeux, les siens pétillent. J'aimerais seulement le prendre dans mes bras, lui dire combien je l'aime, combien je veux me fondre dans ses bras chaud et puissant qui me mettent en sécurité. Je veux pouvoir me blottir contre son corps bouillant de désir.

- Tu comptes me le dire ou pas ? Parce que, pour moi, c'était la première fois que je le disais à une femme. Alors à part si tu pr- commente Tony la voix sensible.

- Je t'aime, répondis je à mon tour en souriant, comme une gamine de 6 ans.

Tony soupire de soulagement et enroule ses bras autour de ma nuque et rapproche mon visage du sien. Il s'arrête qu'à quelques millimètres, son souffle vient m'effleurer les joues et son odeur si délicieuse vient délicatement chatouiller mes narines. Un sentiment d'épanouissement me submerge.

- J'ai vraiment crû que tu n'allais jamais me le dire, maugrée Tony avant de coller ses lèvres sur les miennes.

Un désir fort et puissant envahit mon corps tout entiers. Nos lèvres se cherchent doucement, petit à petit et j'en profite pour passer une main dans ses cheveux. Ses cheveux sont si doux que je pourrais les caresser toute la nuit. Tony se rapproche du mur, de sorte à ce que je sois complètement sur lui. Cette position, moi sur lui, me met légèrement mal à l'aise. Mais mon malaise se dissipe rapidement lorsque le baiser de Tony se fait plus langoureux. Nos souffles se font plus irréguliers. Je pose alors mes deux mains sur son torse musclé, quand il lâche un cri de douleur. Je me détache de lui et regarde où je l'ai touché pour lui avoir fait mal.

- Je... désolée, réussie je à dire encore essoufflée.

Tony se redresse difficilement et je me met debout, mordillant ma lèvre inférieure.

- C'est pas grave, me rassure Tony toujours le souffle court.

Il me sourit. Arrête de sourire, pitié.

Je regarde alors ses blessures et entreprends de lui poser des bandages sur ses blessures. Autant bien finir le travail. Une fois que son corps est remplît de pansements, il repart en direction de sa chambre.

- Tu reste dormir avec moi ? me demande il avec un sourire en coin et les yeux suppliants de rester.

Je baisse les yeux, gênée par sa proposition alors que je ne devrais pas. Je joue avec une mèche rebelle pour me donner une contenance quand Tony se rapproche de moi, posant ses mains sur mes épaules. Ses mains sont si larges comparées à mes épaules.

- Je ne vais pas te manger, me rassure Tony.

Il semble réfléchir quelques secondes avant de reprendre.

- Enfin, peut-être que si... me confit il avec un air taquin.

Je lève les yeux au ciel et le pousse sur le lit, de sorte à ce qu'il se retrouve allongé sur le dos, les bras ouverts.

Pourquoi moi ? (avengers/marvel) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant