Le jeune homme se retourna vers moi, me fixant, le regard vide, la bouche fermée... c'était le même... la même bouche , les mêmes yeux, mêmes cheveux, mêmes taille, même allure, même beauté... même homme.
Encore et toujours le même homme.
Moi: Tu...
Ce pont... Il n'a pas l'air très solide. Ces simples et vielles planches de bois soutenu par des cordes aussi anciennes que l'apparition de la terre.
Je regarde de l'autre côté de la falaise, cette montagne est immense. Je ne perçois pas ce qu'il y'a la dessus mais une chose est sûre, quelque chose m'attend là-bas. Je veux savoir de quoi il s'agit.
Mon regard retombe sur le chemin qui m'y emmènera, ce n'est pas rassurant. Portée par je ne quel force et courage qui sont soudainement venu en moi, je marchai de plus en plus vers le pont. Pas devant pas , pied devant pied, j'avance doucement vers ce qui paraît être la fin de mon existence.
Un premier pied sur le pont, il balance dangereusement. Un deuxième, il bouge d'autant plus, je me stoppa car j'étais de nouveau prise de peur et de vertige, je fixa encore une fois le mont qui se dressais sur ma route, une chose m'attend là-bas !
Enfaite... non
Une personne m'attend là-bas ! Je le sens, c'est une personne. Elle m'attire ! Beaucoup ! Elle m'attend ! Je dois aller la voir ! Coûte que coûte, je la retrouverai !
Cette pensée me redonna de la force, je pris mon courage à demain et marcha lentement mais sûrement sur ce pont qui me conduira vers ma destinée j'en suis sûr !
Le pont secoue de plus de plus et moi, conduit par le rythme du vent et du pont qui bouge ensemble, je ne pus m'empêcher de me laisser emporter par cette mélodie qui me criait de courir rejoindre celui qui m'attend de l'autre côté. Je l'écoutai... Cette voix... J'ai couru...
Toujours et encore plus vite, je ne jouais plus la carte de la prudence mais celle de la rapidité. Le premier arrivé sera le premier servi ! Cette aura attractive me hurle de l'atteindre en premier.
Elle me vois... Me soutiens...
Elle sera là si il m'arrive quoi que ce soit.
Ce qu'il du ce passer arrive enfin, suite au tremblement causer par ma course et le poids de mon corps sur ce pont si fragile, la corde ceda au milieu. Pile la où je me trouvais. Je tombai mais ne pus crier je ne sais pas pourquoi. Je voyais la corde tomber avec moi et je réussis tant bien que mal a m'y agripper.
Je m'y accrocha comme si ma vie en dépendait... Bien sur que ma vie en dépend finalement !
On bouge plus, on ne parle plus, on ne respire plus, plus aucun mouvement ! Ça ne servi a rien. La corde ceda de nouveau a cause de mon poids et je me sentis tomber dans le vide à une vitesse incroyable.
Aucune chance pour moi de résister au choc avec une tel hauteur, c'est ma fin, je le sens le temps d'une fraction de seconde seulement. Je ferma les yeux et sans crier je me laissa tomber dans les bras de Morphée pour l'éternité. . . . . . .
Qu'est-ce que cette sensation est apaisante. Je me sens comme si... comme si je voulais ou... comme si j'étais sur un tapis de plume. Je n'ai pas mal. Alors mourir ne fait pas mal finalement. J'ai chaud. Je n'ai ni faim ni soif. Je ne suis pas fatiguée. Je sens aussi... des mains... chaudes... sur mes hanches...
Je sens son corps contre le miens, son regard sur mon visage, tellement proche. Cette odeur... elle est délicieuse. Ces bras, sont doux et confortable.
C'est lui ! Je le reconnaîtrais parmi mille ! Il est là ! Avec moi !
Je n'ose pas ouvrir les yeux. Ai-je le droit ? Je veux le voir ! Je veux tellement le voir !
Avec une fois de plus, je ne sais quel courage, j'ouvris doucement les yeux et les écarquilla d'un coup lorsque je le vis enfin...
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Est-ce lui? L'homme qui m'attirais dans la montagne ?