La liseuse d'âme - 1 : L'ancêtre, Robin des bois et L'armoire à glace

CHAPITRE SEPT

Beth

Bizarre, vous avez dit bizarre ?

Je courais à travers les bois à en perdre haleine mes paumons me brûlaient à chaque inspiration et mon citron était sur le point d'exploser, je trébuchais contre les racines noueuses en m'écorchant les genoux, les branches me fouettais le visage. Des éclats de voix me parviens de loin, plus je courais plus je les percevais nettement, je débouchais dans une clairière le soleil était sur le point de se coucher, seul un filet rougeâtre percé encore. Je vis Robin des Bois accroupis contre un arbre arc et flèches à la main prêt à tirer, à ses côtés son frère qui se tenait debout, il n'était pas le légume que j'avais vu.

Il était plutôt grand, ses cheveux bruns étaient un fouillis sans nom et il avait des yeux d'une couleur indéfinissable entre le gris et le vert. Sa mâchoire carrée était mangé par une barbe de trois jours ce qui lui donné un air viril, son visage poupin était totalement fermé et ne montré aucune émotion et son regard était fixé sur l'étendue verte devant lui. Jared, lui était camouflé dans son éternel déguisement de Robin des bois capuche relevée je fus incapable de distinguer son trombine je ne remarquai que ses muscles tendus.

- Frangin, on va attendre encore longtemps comme ça, pesta beaux yeux. Je commence à avoir des crampes.

Oui, je sais. Mais, j'aime donner des surnoms à tout et n'importe quoi un défaut que j'ai depuis toute petite et si vous n'aviez pas deviné de qui je parle, faites marcher votre caboche.

- Chut, tais-toi, fis Robin agacé. Tu vas nous faire repérer.

- Ça fait deux heures qu'on poirote comme des cons !

- Liam, bordel ferme là !

Liam ? C'est joli comme nom et ça lui va plutôt bien. Je m'approchais d'eux a pas de loup, je n'avais pas envie de me faire embrocher par une flèche. Je savais d'expérience que Jared ne manquait jamais sa cible pour l'avoir vue à l'œuvre.

- Ça me gonfle de rester ici, je rentre !

Jared jeta son arc à terre, attrapa son frère par le col de son tee-shirt et le plaqua violemment sur l'écorce de l'arbre.

- Tu ne bouges pas d'ici, compris ?! Je savais bien que c'était une mauvaise idée de t'emmener, Elias est un irresponsable.

- N'appelle pas papa, comme ça !

- Je l'appellerais comme je veux, maintenant tiens-toi tranquille.

Je me suis plantai devant Robin pour lui dire ma façon de penser, c'est vrai quoi ce môme devait avoir quoi dix-sept ou dix-huit ans. Il avait certainement envie de faire autre chose que de rester dans cette forêt à faire le pied de crue. Mais, là une chose étrange se produisit. Il passa à travers moi. Choquée, je restais un instant abasourdi.

Que venait-il de se passer ? J'étais morte ! Oh non, je ne pourrais jamais marcher sur la lune, je pourrais jamais... euh attends un peu.

J'essayais de calmer la panique qui montée en moi, je ne pouvais pas être passée de l'autre côté ! Parce que premièrement je le saurai si, j'avais passé l'arme à gauche et deuxièmement, les deux andouilles qui se disputaient à côté de moi été simplement le fruit de mon imagination ! Rien d'étonnant à être perturbée vu les événements des derniers jours, non ?

Vous pourriez me rassurer quand même !

Leurs éclats de voix me ramenaient à la réalité, je jetais un rapide coup d'œil vers les deux idiots qui étaient prêt à en venir aux mains.