Courir ou ne pas courir, telle est la question

137 7 2
                                    

// Heyheyhey les copinous, ça va bien? Si vous avez répondu, vous êtes soit très rejets ou très sympathiques. La chanson d'aujourd'hui est «Tic-Tac» de «black m». C'est difficile pour vous mais cette saison risque d'être la dernière mais ne vous inquiétez pas, j'ai d'autres projets. Si vous aimez cette histoire et que vous voulez me soutenir, votez en masse les amis.//

Je ne la suit pas. Je ne fais que rester avec Amélie. Je me sens comme le messager dans les films, celui qui donne la mauvaise nouvelle au méchant. Amélie est dark vader, je lui ai annoncé que j'aimais Rosalie et maintenant, d'un coup de sabre laser, elle assassine ma relation. Je regarde Amélie, hésitant entre dire «mais qu'est ce qui t'as pris!?» ou «Mange de l'#$%?&*                de #$%?&* espèce de grosse #$%?&*!». La deuxième option est fort tentante mais j'opte pour la première.

- Je suis désolé, je ne sais pas ce qui m'a pris

- #$%?&**&?%$##$%#%#?

Après cette phrase, je pars, je n'ai aucunement l'intention de dialoguer finalement. Je fais ce que j'aurais du faire depuis longtemps, il y a 5 minutes. Il faut que je la trouve, que je m'explique, que je lui dise que je m'excuse, que je ne voulais pas. Je cours, non-stop je cours. Elle n'est pas là (hey non mais vraiment félicitations Éric tu as un talent inestimable pour arriver à des conclusions dignes de Sherlock Holmes). Je crois que c'est elle, dans le couloir, plus je me rapproche, plus j'entends des larmes. C'est clair que c'est elle. Je me rapproche et je crie:

-ROSALIE!!!

-Mais arrête de crier t'es juste à côté de moi

-Désolé

-Qu'est-ce que tu veux me dire?

elle est profondément attristée. Elle se retient pour ne pas pleurer.

-Ce n'est pas vrai qu'on est en couple Amélie et moi, elle t'a menti

-Mais non, je sais que vous êtes en couple et cela ne m'affecte pas plus qu'il le faut. Je sais que tu te fais du soucis pour moi mais je suis passée à d'autre cho...

Elle part en sanglot. J'essaie de la consoler.

- Je te jure que je ne suis pas en couple avec elle.

Et je fais ce que j'aurais du faire depuis bien longtemps. Je rapproche mes lèvres des siennes jusqu'à ce que la musique des années 80 commence à jouer, que les chats du coin se transforment en nyan cats et que tous les gens présents dans la salle se mettent à devenir des musiciens qui savent jouer parfaitement une chanson d'amour, comme dans un rêve ou dans le cerveau d'un enfant de quatre ans. Comme utilisé communément dans le langage courant, on se frenche, on bécote, on échange notre salive, on fait le lavage de notre bouche, on s'aspire la yeule, on économise pour le dentifrice, ou pour résumer tout ça, on échange un moment d'amour. J'éloigne mon visage du sien et je dis:

-Je t'aime réellement, plus que tu peux le croire.

-Euh... Je... J'ai comme un gros pas pire énorme moyen pas mal gros qui kick sur toi moi aussi. Pourquoi tu penses qu'elle a menti?

-Je sais pas, j'imagine qu'elle était jalouse, je lui ai demandé mais je n'ai pas tellement écouté sa réponse car j'ai été obligé de te retrouver (et de l'insulter mais ça restera secret)

-Comment je sais que tu ne me mens pas?

-T'as aucune manière de le savoir

-Donc si je comprends bien, tu ne connais pas ses intentions, je dois te faire confiance même si il y a deux minutes, tu embrassais Amélie mais surtout, je sais pas si tu me mens. Malgré tout ça, tu dis que tu m'aimes et que tu veux réellement être avec moi.

-Exactement.

-Euh... Laisse-moi un peu de temps pour y penser. Donne-moi une semaine.

-Ok, mais juste avant que tu partes, je peux te demander ce que tu voulais 

Je pourrais voir le verre à moitié vide mais j'ai envie de connaitre sa réponse. Seul problème, l'attente. Une semaine, c'est long...

1+1= pas toujours 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant