🌹 Partie 49 🌹

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Salam Aleykoum
Aw ni sogoma 🙌💖
...

Lendemain, 10H.

J'étais en pause à l'extérieur de l'hôpital, je parlais avec mes collègues qui fumait. Ont discutait de la Saint Valentin, chose qui ne m'a jamais intéressé et encore moins mon Mari.

Mais ça veut pas dire que je la bâni, bien sûr comme toutes les femmes j'aimerais avoir un cadeau ou une surprise, mais je pense que c'est pas le seul jour ou il faut faire plaisir à sa femme et même si Nabil est loin d'être parfait il m'a toujours offert ce que je voulais sans que je lui demande.

Nathalie: Et toi Neïssa, tu va faire quoi ce soir ?

- Rien de spécial hein.

Hafsa: Bah dit donc, c'est pas trop la joie dans ton mariage.

Nathalie: Oh mais tu sais ça veut rien dire, peut-être qui lui a préparé une surprise.

Elle: Mouais.

Je les ai laissé continuer de parler, j'ai préféré ignoré l'autre individu pour sa remarque. C'est sur que le célibat doit sûrement la rendre aigri, de toute manière je peux pas me la voir cette fille. Hautaine, méchante et désagréable, pour une fille qui travaille dans le domaine médicale elle est tout ce que les gens déteste.

J'étais sur mon téléphone à regarder les snap de tout le monde, mais je sentais toujours ce même regard depuis des semaines. Le même monsieur, teint ébène, grand de taille, cheveux raser. Il devait avoir entre la quarantaine et dans la cinquantaine, je pense.

Il était tous les jours là, au même endroit à nous regarder. J'essayais de ne pas me dire que c'était bizarre, de ne pas paniqué mais aujourd'hui quelques choses avait changé par rapport aux autres fois.

Cette fois-ci il me regardait bien moi, en me faisant signe de m'approcher, je le trouvais tellement mystique que je me suis mise dos à lui en continuant à écouté mes collègues. Elles en étaient toujours sur le même sujet et ça commençait à sérieusement à me lassé,  alors j'ai décidé de rejoindre la salle de pause en inventant une exscuse.

En me dirigeant à l'entrée de l'hôpital, je sens une main se poser sur mon épaule, je me retourne et vois en face de moi l'homme qui m'observais de loin.

Lui: Exscusez moi ?

- Oui ?

Lui: Je sais que ça peut paraître bizarre, ont ne se connaît pas mais est-ce qu'il serait possible qu'on discute toi et moi ?

- Désolé mais ont se connais pas et je dois retourner travailler.

Lui: Je te rassure c'est pas pour te draguer, je sais que t'es marié. Je veux juste discuté et te dire la vérité sur tes origines Neïssa.

- ... Mais vous êtes qui ?

Lui: Je te laisse mon numéro.

Il prend ma main et met un bout de papier dans celle-ci avant de s'en allez. J'y comprend rien, c'est qui ce type ? Il sait des choses sur moi mais moi je sais même pas d'où il sort, je préfère ne pas m'attarder sur ce mec chelou. Mes origines ? Je suis Malienne, orpheline et né à Paris, c'est ce que je suis et ça restera comme ça à vie.

[...]

"Te dire la vérité sur tes origines Neïssa", cette phrase m'intrigue trop, je prend le papier où est inscrit son numéro et le range dans la coque de mon téléphone.

Je descent en bas et m'assois au salon sur le canapé, loin de Nabil qui était allongé à regarder le plafond. Ont entendais que la télé, c'était silencieux et j'avais pas envie de faire le premier pas.

Il a trop souvent ses changements d'humeur, ça m'énerve et je suis obligé de les encaissé pour pas faire subir aux enfants les disputes. Je sais pas ce qu'il lui passe par la tête en ce moment, même qu'est ce qu'il le fait cogiter autant mais je sature.

Nabil: Tu peux me passer la télécommande ? S'il te plaît.

Je lui passe sans faire de chichis, il m'attrape par la main et me fait m'assoir sur lui de force.

- Dégage, sérieux.

Je me lève de ses jambes et il s'assoit en tapotant la place à ses côtés. Je m'assois et continue à regarder la télé.

Lui: Désolé pour ce que je t'ai dit.

- T'es beaucoup désolé en ce moment, mais ça sert à rien de t'excuser pour recommencer à chaque fois.

Lui: Je sais, mais j'avais trop de trucs dans la tête.

- C'est pas une exscuse, sinon moi je te parlerai comme une merde tous les jours.

Lui: C'est bon, j'ai compris.

- Tu réagi comme un enfant desfois, tu te rend pas compte que t'a un putain de sale caractère.

Lui: Bien sûr que je le sais, mais comme t'a dit c'est mon caractère je peux pas le changer.

- Mais faire des efforts si.

Lui: Mhm.

- C'est quoi qui te fait autant réfléchir ?

Lui: Y'a ma "mère" soit disant qui est venu me parler, mais c'est pas ma mère j'en ai pas !

J'ai directement pensé au bout de papier que j'ai retrouvé sous le coussin d'Amir, mais j'ai préféré ne pas en parler pour pas en rajouter.

- Peut-être que c'est vraiment elle.

Lui: Que ce soit elle ou pas, dans tous les cas c'est une salope qui nous a abandonné.

- Laisse la au moins s'expliquer, comme ça même si tu veux pas qu'elle fasse partie de ta vie, au moins tu sauras la vérité.

Lui: Y'a pas de raison valable à abandonner ses enfants, qu'elle fasse sa vie et qu'elle s'approche pas de mes petits. Je la considère pas et je veux pas lui parlé.

- Parle pas trop vite, tu va peut-être regretté.

Lui: Tu peux pas comprendre.

- Bien sûr que si, moi aussi j'ai eu un gars qui est venue me parler aujourd'hui pour le dire "la vérité sur mes origines".

Lui: Où ça ?

- À mon travail.

Lui: Il est fou lui, ça se trouve il te suit.

- De toute manière j'ai refusé, donc t'a pas à t'en faire. Mais toi essaye de l'écouter...

Lui: *en chantant* C'est mort.

- Mais tu me laisse même pas finir !

Lui: Parce que je sais ce que tu va le dire, et c'est Non.

- C'est dommage.

Lui: Faut pas se laissé avoir par ses gens là et toi non plus, ils nous ont laisser seul pratiquement toute notre vie et il revienne comme des fleurs. C'est trop facile.

- Bon laissons tomber, je vais me coucher.

Lui: Ouais vas-y, je te rejoins.

Je me lève, il me met une fessé et je lui répond en lui faisant un doigt. Je monte et m'allonge dans mon lit, je réfléchis encore et encore et me dit que pourquoi pas ?  Pourquoi j'essayerai pas d'écouter cet homme et de ne pas rejeté la vérité comme Nabil ?

Je veux juste avoir des informations sur mes parents, savoir si un jour j'ai été voulu et aimé par quelqu'un, c'est l'histoire de toute ma vie qui est depuis le début plein d'interrogation.

Cette fois-ci je veux plus être dans le doute, je veux savoir, tout savoir. Je sort le papier de la coque de mon téléphone et enregistre le numéro de téléphone dans mon répertoire.

J'espère qu'il m'aidera à savoir, qui je suis réellement.

















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[2] Le cauchemar de mes plus beaux rêves.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant