Gamin envahissant

Une Simple Tasse De Thé Et De Chocolat Chaud.

Le son strident de mon portable se mit à me marteler le crâne, me forçant à ouvrir  les yeux et à me lever.

Mon doigt vint rapidement presser le bouton de mise en veille de cette invention sadique, le faisant enfin se taire, apaisant mes oreilles au passage. Mes yeux souvrirent doucement, papillonnant quelques fois, pas encore tout à fait réveillés.

Un long soupir séchappa de mes lèvres lorsque je me rends compte de pourquoi je me réveillais ce matin.

Le lycée, cette prison pour adolescents, forçant ces jeunes de 15 à 19 ans de rester assis sur un chaise plus douloureuse quun sol surplombé de lego. Devant subir un vieux puant la sueur, te positionnant des boulets de canons à la gueule et lécouter déblatérer son cours que même lui trouve chiant à mourir.

Après 5 bonnes minutes à me demander sérieusement si jy allais ou pas, je me redressai finalement me disant quentre cette maison et le lycée, dans les deux cas je déprimerais. De toute manière si je ne me bouge pas Armin va paniquer, appeler Livai, celui-ci qui va débouler ici et va foutre un joyeux bordel. Franchement vaut mieux que jy aille et au moins jaurais de quoi moccuper lesprit, sinon ici je vais finir par me pendre ou me tirer une balle, au choix.

Je me lève de mon lit et pars en direction de la douche pour en prendre une petite. Le corps frais et quelque peu réveillé, jenfile un jean gris anthracite, un t shirt blanc col V et un sweat noir. Je glisse rapidement les quelques cahiers et classeurs dont jai besoin aujourdhui, mets mon eastpack son mon épaule et pars en direction de la porte dentrée.

Je marrête devant la cuisine et y reste quelques secondes avant de finalement décider de ne rien prendre à manger. Je repris la marche jusquà arriver devant la porte. Ma main se pose sur la poignée mais je me stoppe encore une fois. Un autre grand soupir passa le seuil de mes lèvres. Je tournais la tête vers le miroir accroché au mur à ma droite.

Cernes violacés, teint verdâtre, yeux ternes, et jen passe. Et bien ma foi je fais peur, sans parler de cette expression de dépressif à temps plein. Je relevai difficilement la commissures de mes lèvres créant un rictus sensée être un sourire. Et puis merde je vais y aller comme ça on verra bien si Armin me crame, au pire la fuite est une bonne option. Non ? Bon bah lespoir fait vivre alors.

Je retourne mon regard en direction de la porte, louvre, sort et commence a marcher en direction du bus. Mon pas nest pas vraiment déterminé, je dois bien lavouer, mais franchement osez dire que vous seriez en pleine forme à ma place.

Sentant le froid me mordre la peau, mon visage vint glisser doucement à lintérieur de mon écharpe remettant de ma main gauche mon bonnet pour quil recouvre bien mes oreilles. Quelle merveilleuse invention les bonnets sans rire, cest juste parfait ce petit bout de laine.

Après 5 bonnes minutes de marche jarrive à mon nouvel arrêt de bus et bien heureusement il ny a personne. Je pourrais continuer à faire la gueule tel un parisien de la trentaine dans son métro comme tout ces foutus jours de la semaine ! Parfait.

Je ne sais pas si vous avez remarqué mais bizarrement les bus et je précise français ! Arrive assez souvent, même un peu tout le temps en fait, en retard ! Je sais pas, les français seraient ils fainéants ? Peut être, en même temps on a quà regarder la SNCF et le shikansen, le train japonais pour ceux qui ne me suivent pas, pour voir une très nette différence.

Enfin tout cela pour dire que croyiez moi ou pas mais mon bus de ce matin est à lheure ! Cest un grand jour aujourdhui, avec un peu de bol, Grisha va glisser des les escaliers de l hôpital, traumas crânien, mort cérébral, décès !

M' ouais, peu probable quand même, paris plus sur «  il chope la rage et se fait abattre par la sécurité après avoir mordu une petite vielle » Cest vrai que cest tellement plus probable abrutie ! Pfff. Aller oust, va ten maintenant ! Rooh non mais, je vous jure on peut plus penser tranquillement maintenant.