Chapitre 7: Roses

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Le manoir 18h :

PDV EXTÉRIEUR

Cela faisait maintenant 3 jours qu'Aiko vivait chez les Sakamakis et au grand étonnement de la jeune fille,  ils n'avaient absolument rien tenté contre elle, si on éliminait le cas Reiji de la liste qui n'arrêtait pas de la surveiller et de la critiquer sur ses manières et son vocabulaire un peu trop vulgaire à certains moments. Mais il fallait bien qu'elle se protège d'une manière ou d'une autre, l'agressivité était à son avis le seul moyen de se protéger un minimum. Bon il faut l'admettre, Shu était légèrement collant à l'école et il la suivait partout où elle allait mais bon, Aiko n'allait pas non plus s'en plaindre, il y avait pire comme situation.

Elle déambulait dans les couloirs l'air rêveuse essayant de trouver mille façon de s'échapper ou du moins de tenter de s'évader, car si elle ratait, elle savait pertinemment qu'elle aurait de gros ennuis qu'il vallait mieux ne pas imaginer. Elle avait beau réfléchir, il y avait toujours quelque chose qui venait perturber ses plans. Soit elle partait en plein jour en essayant de ne pas réveiller Reiji, ce qui n'était pas la meilleure manière de faire, soit elle tentait une évasion pendant les cours et elle était sûre de se faire suivre au moins par Shu. La seule chance qu'il lui restait, c'était la pleine Lune qui n'apparaissait qu'une fois par mois; si la légende était vraie, les Vampires durant cette période étaient affaiblis mais leur soif de sang était quant à elle bien plus forte, ce qui menait encore la jeune fille à une impasse.

Aiko: Bon je réfléchirai plus tard, pour l'instant, dodo.

Elle voulu entrer dans la chambre dont la porte était légèrement entrouverte. << Bizarre >> se dit-elle. Reiji était dans son laboratoire et il fermait toujours la porte à clé derrière lui, clé dont il avait fait un double spécialement pour Aiko; sympa non? Elle entra et la surprise fut tellement grande et innatendue que le jeune fille se mit à crier.

Aiko: Putain mais c'est quoi cette blague!?

Il y avait des roses partout, sur le lit, les meubles, le bureau et par terre, mais ce qui choquait le plus Aiko, c'est que ses sous-vêtements aussi étaient éparpillés aux quatre coins de la pièce. Au milieu du lit, se trouvait un petit mot dans une enveloppe qui sentait la rose évidemment. Sa main tremblait, qui avait bien pu lui faire une aussi mauvaise blague? Si c'était un des frères, il allait l'entendre par tous les Saints! Elle ouvrit la lettre et commença à lire son contenu d'une main tremblante.

<< Ma douce Aiko, comment trouves-tu mon petit cadeau? Original non? Je trouvais l'idée assez sympathique et comment ne pas couvrir de cadeaux une si belle femme?
Tu sais que tu es méchante avec moi? Tu aimes me faire languir n'est-ce pas?

C'est tellement dur de ne pas pouvoir te toucher comme je le voudrais les courbes de tes hanches et ta poitrine généreuse, mais je me contente de ton magnifique sourire. Je te désire et je sais qu'un jour tu m'appartiendras, c'est notre destinée. >>

Aiko: Bordel! Celui qui a fait ça a intérêt à se planquer!

Telle une furie, Aiko couru dans le couloir comme un fauve enragé prêt à attaquer le premier venu. En tant normal, elle aurait été à bout de souffle mais là non, ce genre de blagues, elle ne pouvait l'accepter comme si de rien n'était.

Aiko: Raito! Viens ici tout de suite!

Comme par magie, toute la fraterie répondit présente suite aux cris assez impressionnants de la jeune femme.

Diabolik Lovers: Prise au Piège Where stories live. Discover now