Le combat d'une boxeuse ( non corrigé )

Chapitre quatorze

- Très bien. Maintenant, gauche, droite, esquive !

Gauche, droite, esquive, gauche, droite, esquive.

Ma respiration saccadée, les gouttes de sueurs coulantes, j'appliquai l'exercice que mon entraîneur me disait de faire.

- C'est bon, va boire, me dit-il après avoir terminé.

Je le remerciai et pris ma gourde d'eau.

- Tu as vu la chaîne de sport, ce matin ? me demanda-t-il.
- Non, pourquoi ? dis-je en fronçant les sourcils.
- Ils ont surpris ton père sortir de chez toi, m'informe-t-il.

Je le regardai l'air surpris et tins ma tête entre les gants.

- Dis-moi que tu n'es pas sérieux !
- J'aimerai bien, mais si, je te le promets.
- Ils ont dit quoi ?
- Ils ont dit qu'ils l'ont vu sortir de chez toi avec une mine triste, et ils se demandent si il y aurait une tension entre vous deux, et pourquoi il est sorti en ayant cet émotion sur le visage, et ils l'ont vu prendre son jet privé cinq heures après sa visite chez toi.

Je soufflai en levant les yeux au ciel.

- Il t'a dit quoi ?
- Rien de spéciale.
- Cara ! me réprimanda-t-il.
- Qu'il était désolé, c'est tout, je te le promets.
- Vraiment ?
- Oui, il a dit qu'il était désolé, qu'il n'avait jamais voulu m'infliger ça, et que tous ça c'était dû à l'alcool, expliquais-je en roulant des yeux.
- Tu en penses quoi ?
- J'en sais trop rien Kévin, avouais-je en le regardant droit dans les yeux.

Il hocha la tête.

- Très bien, tu peux aller boire !

Je tournai ma tête en direction de cette voix rauque.

L'homme en question était de dos qui en passant était assez musclé. Il se retourna lentement et se dirigea vers nous. Ses yeux verts perçants m'analysèrent. Gênée, je baissai le regard.Il n'était plus qu'à quelques mètres et mon coeur battait à la chamade. Kévin fronça les sourcils en voyant mon regard dirigé derrière lui, il se retourna et sourit à l'homme aux yeux vert.

Une fois arrivé vers nous, il m'offrit un sourire que je lui rendis timidement.

- Jordan, je te présente Cara Jones, lui dit mon coach en posant sa main sur son épaule.

L'homme appelé Jordan me tendit sa main en se présentant également :

- Jordan Moor, enchanté.
- Cara Jones. De même, dis-je en serrant sa poignée et en le regardant droit dans ses yeux perçants.

+++

Assise sur le banc d'un parc en face du lac, je pensais aux paroles de mon père. Etait-il vraiment désolé ? Tous ce qu'il m'avait infligé était vraiment à cause de l'alcool, ou il essayait juste de se trouver une excuse ?

Je n'en savais trop rien.

- Cara !

Un sourire se forma sur mes lèvres, entendant la voix du garçon de la dernière fois me rendait bizarrement heureuse.

- Oh, tiens, salut ! dis-je en le prenant dans mes bras.
- Au fait, je ne t'ai pas dis mon prénom, je m'appelle Tony !
- Eh bien, je suis très heureuse de connaître enfin ton prénom, Tony, c'est trop joli !
- Merci ! Tu fais quoi ici toute seule ?
- Je prends juste l'air et toi ?
- Je joue du toboggan, je suis avec maman.

Je tournai ma tête et vis sa mère s'approcher de nous, habillée d'un tailleur qui lui marquait parfaitement la taille et d'un costume, tous deux de couleurs bleu ciel. Ses cheveux blonds étaient ramassés en un chignon bien coiffé, ses yeux bleus perçant étaient maquillés de mascara et ses lèvres dessinées d'un rouge à lèvres rouge comme le sang.
Son apparence avait clairement celui d'une femme d'affaire.

- Bonjour, la saluais-je en me levant et en lui tendant la main.

Elle me la serra en souriant, dévoilant ses dents parfaitement blanches et parfaitement alignées, mais quelque chose cloché, elle évitait mon regard et paraissait nerveuse pour je ne savais quelle raison, j'avais l'impression que tous ses mouvements ou paroles étaient déjà préparés depuis longtemps, je n'en savais trop rien.

Je continuais de discuter avec son fils en le détaillant.

Ses yeux étaient marrons, et ses cheveux lisses châtains. Il n'avait pratiquement aucune ressemblance avec sa mère seulement quelques traits, il devait surement ressembler à son père. Mais quelque chose attira mon attention ; son regard. Il m'était fortement familier, je ne voyais pas vraiment où j'aurais pu le voir, mais je le connaissais bien...

Je faisais abstraction de cette pensée et continuai de discuter avec eux.

Deux heures après avoir fini ma balade au parc et être rentrée chez moi, Kévin m'avait appelée pour le rejoindre au gymnase, je ne savais pas pourquoi, mais le sujet qu'il voulait aborder avait l'air de quelque chose de sérieux.

J'ouvris donc la porte du cosec, le corps tendu.

- Kévin ? criais-je.
- Au bureau ! entendis-je.

Je me dirigeai vers le bureau et découvris Kévin et Jordan, que faisait-il là ?

- Qu'est-ce qu'il se passe ? demandais-je avec appréhension.
- Cara, c'est à propos de tes entraînements.
- Mes entraînements ? répétais-je en jonglant mon regard entre l'homme aux yeux verts et mon entraîneur.
- Oui. J'ai vu un peu avec Jordan, et ce sera désormais lui qui se chargera de t'entraîner.

J'écarquillais les yeux et avalais ma salive de travers.

- Comment ça ? demandais-je avec mal.
- Je ne t'entraînerai pas régulièrement, non pas que je ne t'entraînerai pas, mais Jordan va s'occuper maintenant de toi, il sera ton coach.

Mon regard se dirigea vers le concerné, j'ouvris la bouche mais aucun son ne sortit de ma bouche...

***

Yo la #teamlilymimy !

Comment allez-vous ?

On en parle de ce chapitre ?

Marc est triste, ou est-ce de la comédie ?
Le regard de Tony le petit garçon tout mignon, lui dit quelque chose, mais comment ça se fait ?! Il vient d'où ?!

Vos réactions ?

Kévin ne veut plus l'entraîner ? Pourquoi ?
Pensez-vous qu'il a raison ?

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